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28.10.2020

7 pistes pour identifier le « risque pays »

Comment savoir si votre marché cible est le bon ? Avez-vous analysé tous les dangers potentiels : directs et indirects ? Éradiquer le risque est impossible. Mais vous pouvez nettement limiter l’incertitude…

Le commerce international est source d’incroyables opportunités, mais comporte aussi son lot de risques. C’est pourquoi l’une des étapes clés est l’examen approfondi de votre marché cible. Le but ? Analyser le « risque pays » (« country risk » en anglais). Une notion cruciale dont l’objectif est d’évaluer le contexte global du territoire visé et qui couvre plusieurs facteurs : politique interne ; géopolitiques ; environnementaux ; économiques ; juridiques ; sanitaires ; etc. Au présent et au futur, sans oublier de jeter un regard attentif sur le passé ! Une démarche à la fois quantitative et qualitative, qui doit tenir compte de l’interdépendance de ces différents éléments. Même si chaque projet d’internationalisation est unique, voici des pistes essentielles pour identifier le « risque pays » de votre expansion.

  1. Le risque politique

    Révolution, terrorisme, émeutes ou risque de confiscation du pouvoir en place. Autant de symptômes d’un pays instable. Qui dit déséquilibre politique, dit conditions difficiles pour le commerce. Le climat politique est donc un facteur déterminant pour votre projet… Un environnement de tensions permanentes ou de contestations naissantes peut déboucher sur un effondrement économique et mettre en grandes difficultés vos partenaires ou votre éventuel établissement local. Personne ne peut prévoir l’avenir, mais certaines nations sont de toute évidence plus stables que d’autres.

    Entre la Suisse et l’Irak, cela peut sembler évident. Mais même le continent africain n’est pas homogène et il existe des différences notables entre territoires. Un exemple de ces particularités ? L’Afrique du Sud est souvent bousculée par les questions d’égalité raciale. Soulignons que le risque politique n’existe pas que dans les contrées lointaines… La crise des gilets jaunes a longtemps déstabilisé la France. Raison de plus pour être vigilant. Que devez-vous observer ? Le système politique en place et ses acteurs ; les niveaux de protestation et de frustrations internes ; l’approche d’éventuelles élections ou d’autres évènements importants ; l’historique récent ; les soulèvements sociaux passés ou émergents ; etc. En résumé ? Vous devez jeter un regard lucide et connaisseur sur la réalité locale.

  2. Le risque géopolitique

    C’est le corolaire du premier point. Élargissez votre vision pour examiner la position du pays sur le plan international. Est-il victime d’un embargo ou d’un boycott international ? On se souvient de la déconvenue du Groupe Renault en Iran à cause des sanctions américaines à l’encontre de Téhéran. Quels sont les éventuels conflits ouverts avec l’extérieur et quelles en sont les conséquences ? Difficile de toujours y voir clair tant les relations internationales sont tendues. Mais certains évènements sont visibles et prévisibles : la « guerre » commerciale entre la Chine et les États-Unis ; l’opposition croissante entre Moscou et Washington ; le Brexit ; l’impact de la question migratoire ; l’agitation dans la région du Jammu-et-Cachemire ; la poudrière chronique au Proche-Orient ; etc. Autant de facteurs extérieurs qui peuvent lourdement influencer la situation d’un territoire et accélérer son instabilité.

  3. Le risque macroéconomique

    De la récession au déséquilibre financier en passant par la dépréciation de la monnaie locale ou le défaut de dette souveraine, l’exemple grec de 2012 est encore bien frais dans toutes les mémoires. Mais d’autres évènements marquent (ou ont marqué) l’actualité… Le ralentissement du « moteur » chinois ; la crise des subprimes aux États-Unis ; la signature d’accords commerciaux internationaux importants ; etc. Des facteurs, qui sont à la fois nationaux et liés l’économie mondiale. Avec des effets majeurs sur les échanges commerciaux et sur la capacité de paiement de l’ensemble des débiteurs du pays concerné. Plusieurs éléments permettent d’effectuer une « photographie » plus ou moins fidèle de la situation d’une nation. Les décisions en matière de politique budgétaire et monétaire (celles de la Fed aux États-Unis ou de la BCE pour la zone euro) ; la balance extérieure ; les taux d’investissement et d’épargne ; les prévisions de croissance (pour le pays et l’ensemble de la zone) ; les réformes structurelles en cours ; le taux d’inflation ; le cours du pétrole ; etc. Autant d’indicateurs importants, mais qu’il faut pouvoir mettre en perspective…

  4. Le risque juridique

    Ce sont tous les aléas liés à l’environnement des affaires au niveau local. Du cadre institutionnel au degré de corruption en passant par le droit de propriété et la sécurité réglementaire. Le producteur de cognac français (entre autres spiritueux), Rémy Cointreau, s’était ainsi pris les pieds dans le tapis chinois en 2013. La raison ? La politique anti-ostentatoire et anticorruption menée par le gouvernement chinois. Certains produits de « luxe » étant assimilés à une réussite économique douteuse. Un exemple parmi d’autres qui montre comment une réforme ou une nouvelle réglementation peut pénaliser la conquête d’un marché. Un danger polymorphe, car il est susceptible de toucher tous les pans de votre activité : l’emploi, la fiscalité, les autorisations d’exercice, etc.

  5. Le risque d’expropriation

    Certains gouvernements n’hésitent pas à prendre des mesures protectionnistes du jour au lendemain : droits de douane, quotas, normes ou encore subventions à l’exportation. Des réflexes aux conséquences dramatiques pour certains marchés ou produits spécifiques. On se souvient de la « guerre de l’acier » menée par Barack Obama. Plus récemment, Pékin et Washington se livrent une lutte « protectionniste » sans précédent. Autre exemple ? Le Brésil, un pays qui impose des droits de douane très élevés sur les marchandises. Autant d’informations à appréhender avant de se lancer à l’export…

  6. Le risque sanitaire

    La pandémie de covid-19 met clairement en lumière un danger qui aurait pu être sous-estimé par le passé… Plus que jamais, toute entreprise devra tenir compte du contexte sanitaire local ainsi que de ses conséquences sur le commerce. Mais ce n’est pas neuf : en 2013, la Chine avait ainsi stoppé ses importations de poudre de lait en provenance d’Océanie à cause d’une bactérie susceptible de provoquer le botulisme. Le covid-19 — au même titre que d’autres maladies — sera assurément une nouvelle donnée à prendre en compte dans vos analyses.

  7. Le risque environnemental
    Il ne faut certainement pas négliger la question écologique dans votre examen. Même si nul ne peut prévoir des catastrophes naturelles, telles que l’accident nucléaire de Fukushima, certains évènements peuvent être anticipés. La montée des températures, par exemple, est à l’origine de nombreux désastres écologiques déjà visibles, dont certains sont récurrents (incendies, inondations, etc.).

Avec prudence et mesure

Une fois ces questions posées, vous êtes en position d’agir en prenant les précautions et les garanties nécessaires. Autrement dit ? Apporter les réponses adéquates aux risques potentiels. En gardant à l’esprit que les risques sont aussi des opportunités en puissance. De plus, vous pouvez faire de bonnes affaires avec une entreprise saine dans un climat local délétère. Et l’inverse est également vrai : un contexte favorable ne signifie pas que vos partenaires soient infaillibles. Mais dans la vie comme en commerce international… le savoir est la clé ! Exploitez au maximum les données macro et microéconomiques disponibles ; les accords commerciaux existants ; les analyses (géo) politiques consultables ; les expériences locales accessibles ; etc.

Last but not least : ne naviguez pas seul à l’international et faites-vous accompagner par des experts comme ceux du département Trade Development de BNP Paribas Fortis. Ceux-ci mettront sur votre route des atouts majeurs : le réseau et la connaissance du terrain. Ainsi qu’une lecture pertinente des différents systèmes de cotations (« rating ») qui existent pour classer les pays sur le plan du risque. Comme l’a excellemment formulé John F. Kennedy : « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs ».

 

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11.09.2024

Découvrez nos options de leasing et laissez-vous séduire par notre TopDeal

Vous souhaitez louer une voiture de société, mais sans vraiment savoir ce que vous avez comme possibilités ? Nous vous expliquons quelles sont vos différentes options, pour choisir le type de leasing qui vous convient le mieux. Et jusqu’au 30 novembre 2024, vous pouvez aussi profiter d’un TopDeal de notre partenaire Arval pour les nouvelles BMW iX1 eDrive20 ou BMW i4 Gran Coupé électriques à un prix tout compris très avantageux.

Leasing financier ou opérationnel ?

Pour le leasing financier comme pour le leasing opérationnel, c’est la même logique qui s’applique : vous payez un loyer à une société de leasing pour une période donnée, généralement quatre ou cinq ans. Dans les deux formules, la société de leasing est le propriétaire légal du véhicule. Mais vous disposez d’une option d’achat à la fin du contrat. Dans le cas d’un leasing financier, le montant de l’option d’achat est connu dès le début du contrat. Dans le cas d’un leasing opérationnel, le montant est déterminé à la fin du contrat sur la base de la valeur de marché de la voiture.

La formule « services compris »

C’est l’un des grands avantages du leasing opérationnel par rapport au leasing financier : les taxes, l’assurance (omnium), l’entretien et les charges (sauf le carburant) sont compris dans le loyer. De plus, vous bénéficiez de services supplémentaires tels que des pneus été et hiver, un service de dépannage et un véhicule de remplacement. Autrement dit, vous payez un certain montant tous les mois, et tout est réglé pour vous. Bref, vous roulez sans avoir à vous soucier de quoi que ce soit : tout est payé, sauf le carburant.

Quelles conséquences fiscales ?

L’option d’achat a des conséquences fiscales : dans le cas d’un leasing financier, vous amortissez le bien d’investissement et vous déduisez fiscalement les intérêts. Le véhicule est comptabilisé à l’actif de votre bilan. Avec un leasing opérationnel, vous déduisez la totalité du montant de la location au titre de frais. Dans les deux cas, des plafonds de déduction fiscale s’appliquent et vous devrez peut-être tenir compte de l’utilisation professionnelle de la voiture. Sans oublier que la TVA est payée mensuellement sur le loyer et donc pas en une seule fois. Cela vous permet de préserver vos lignes de crédit pour d’autres investissements.

Laissez-vous séduire par notre TopDeal

Nous proposons une offre exceptionnelle jusqu’au 30 novembre 2024 : vous pouvez louer la nouvelle BMW iX1 eDrive20 ou BMW i4 Gran Coupé électrique dans le cadre d’un leasing opérationnel à un prix avantageux et exclusif, tous services compris.

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04.09.2024

Arval : de la mobilité, privée et professionnelle

De nombreux collaborateurs voient aujourd’hui la mobilité comme une nécessité qu’ils abordent avec leur employeur. Depuis longtemps déjà, ils ne se déplacent plus exclusivement en voiture. Ils combinent de plus en plus souvent plusieurs solutions de mobilité, privées, publiques et mixtes. Les entreprises belges sont donc de plus en plus en demande de know-how pour mettre au point le mix parfait de mobilité, adapté à la fois à leurs besoins professionnels et à ceux de leur personnel. Les spécialistes en mobilité d’Arval expliquent comment évolue la mobilité et comment ils tiennent compte de cette évolution. Et pour cela, il faut non seulement les bonnes connaissances, mais aussi disposer d’un package d’accompagnement grâce auquel ils peuvent vraiment aider les employeurs.

Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert, résume la vision et la mission d’Arval : « Life is a journey made of journeys. Chez Arval, nous traduisons ceci en nous demandant constamment comment soutenir et soulager les petites, moyennes et grandes entreprises pour toutes leurs questions de mobilité. Et dans notre ADN de facilitateur, il y a deux aspects importants qui apportent de la valeur : la mobilité personnelle et la mobilité durable*. De l’indépendant en personne physique à la grande entreprise : Arval met son know-how corporate au service de toutes et tous en veillant toujours à proposer une solution globale tout-en-un. »

*La mobilité durable : une mobilité moins émettrice en gaz à effets de serre, qui promeut l’électrification, la mobilité douce et/ou les transports en commun.

La mobilité durable, une évidence

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises jouent pleinement la carte de la mobilité durable, ou évoluent dans cette direction. Cela implique non seulement de se tourner vers les voitures électriques, mais aussi de s’ouvrir aux nouvelles solutions de mobilité. Et dans ce contexte, Arval doit informer ses clients et les accompagner dans leurs ambitions de mobilité durable. De nouvelles solutions de mobilité comme Arval Bike Lease, Arval Car Sharing et le futur outil de gestion du budget sont pour de nombreuses entreprises la clé pour faire évoluer leur mobilité dans le bon sens.

Un atout dans la « guerre des talents »

Par ailleurs, toutes ces solutions ne sont pas que de simples options de déplacement : elles s’intègrent aussi dans le concept HR mis en place par les entreprises dans leur « guerre des talents ». Philippe Kahn et Arval travaillent de plus en plus souvent avec des entreprises qui veulent se positionner sur ces enjeux de mobilité. Elles estiment que c’est une belle occasion de renforcer le lien avec leurs équipes ou d’attirer de nouveaux talents.

Philippe Kahn : « Beaucoup d’entreprises tiennent par exemple compte de la mobilité pour choisir l’endroit où elles s’implantent. Elles cherchent à être proches d’un centre de mobilité, par exemple une grande gare comme Bruxelles-Central ou Anvers-Berchem. Ça leur permet de proposer à leurs collaborateurs un mix complet de solutions de mobilité : vélo ou trottinette partagée pour aller au travail, voiture de pool ou train pour leurs déplacements, bus et voitures partagées… Et ils financent le tout avec le budget mobilité qu’ils reçoivent de leur employeur. »

De la valeur ajoutée sur le plan professionnel et personnel

L’outil de gestion du budget grâce auquel les entreprises gardent un œil sur toutes les solutions de mobilité utilisées par leurs collaborateurs et leur coût, n’est qu’une petite partie de la valeur ajoutée d’Arval pour les entreprises. La consultance en mobilité fait aussi partie intégrante de son offre pour les entreprises.

Philippe Kahn : « Imaginons qu’une entreprise d’environ 100 collaborateurs envisage de déménager dans le centre d’Anvers. Nous allons définir avec elle quelles sont les nouvelles solutions de mobilité dont elle aura besoin et leur coût total. Nous travaillerons donc en intégrant vraiment l’équipe et nous analyserons ensemble l’impact futur des différentes solutions de mobilité. C’est un travail sur mesure qui nous permet de mettre notre expertise au service de nos clients. »

Cette expertise permet souvent aux entreprises de progresser dans leur gestion d’entreprise, mais aussi dans celle de leurs équipes. Philippe Kahn : « Le temps du fichier Excel où on tenait à jour l’utilisation de la voiture de pool est révolu. Les applications pour smartphone ou PC rendent tout plus facile et plus fluide. Elles localisent les voitures de pool des différents sites, et assouplissent la frontière entre voitures de pool et voitures partagées. Ainsi, pendant le week-end, les collaborateurs ont la possibilité d’utiliser à des fins privées – et contre paiement – la voiture qu’ils utilisent pour leurs déplacements professionnels. L’accompagnement standard lié au leasing d’un vélo électrique fait aussi partie de notre offre. A cet égard, Arval facilite la vie des employeurs tout en leur permettant aussi de proposer des solutions à leurs collaborateurs pour leur mobilité privée. Les entreprises vont ainsi vraiment faire partie de la vie quotidienne de leurs collaborateurs, via leur dossier de mobilité. »

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire d’assurance à titre accessoire enregistré auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.

Comment transformer les contraintes de la transition énergétique en opportunité stratégique ? « Avec rigueur et pragmatisme », nous explique notre partenaire Climact.

«Nous accompagnons et conseillons les entreprises pour qu’elles deviennent plus matures sur les enjeux liés au réchauffement climatique. Et ça implique d’aborder un certain nombre d’obligations, comme le reporting sur la durabilité exigé par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) », explique Jerome Meessen, Associate Partner chez Climact. « Nous veillons à ce qu’elles retirent une vraie valeur ajoutée de cet exercice, les plus tangibles étant une réduction de leurs dépenses énergétiques ou une meilleure résilience de leurs fournisseurs et clients vis-à-vis de la transition climatique. Et nous le faisons à la fois avec rigueur et pragmatisme. Rigueur, car nous nous basons sur des chiffres et utilisons des méthodes reconnues, comme le Greenhouse Gas Protocol pour le calcul de l’empreinte carbone, sans tomber dans les pièges du greenwashing. Et pragmatisme, parce que nous nous adaptons toujours à la réalité de l’entreprise. »

Un parcours en 5 étapes

Mais concrètement, comment Climact accompagne-t-il les entreprises et organisations publiques ?

Jerome Meessen : « Nous les aidons tout d’abord à bien comprendre les enjeux du changement climatique auxquelles elles sont ou vont être confrontées. Nous le faisons en dressant une cartographie des opportunités et des risques, par exemple celui d’inondation d’un site de production ou les conséquences d’un prix carbone élevé. Nous établissons dans la foulée le diagnostic de leur incidence actuelle, c’est-à-dire le bilan carbone de leurs activités. Nous passons ensuite à l’étape de la vision future, en fixant avec elles des objectifs de durabilité, en nous référant lorsque c’est pertinent aux standards internationaux des Science Based Targets. Puis nous les aidons à mettre sur pied un plan de transition bien concret et à l’appliquer sur le terrain, par exemple en leur permettant de définir le contenu et les détails d’un contrat d’achat d’énergie verte. Et enfin, nous les accompagnons pour communiquer sur leur engagement, et ce notamment en nous alignant avec les exigences de la CSRD. »

La CSRD, charge administrative ou opportunité stratégique ?

Entrée en vigueur cette année, la CSRD et ses impératifs de reporting sont un passage obligé pour de nombreuses entreprises. « L’ambition de la directive est de donner un maximum de transparence sur l’état de la transition durable des entreprises », précise Jerome Meessen. « Le reporting porte sur des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce tableau permet aussi aux acteurs extérieurs, en particulier ceux qui vont financer l’entreprise, d’avoir une vue objective du chemin accompli, de l’ambition climatique et de l’exposition aux risques du changement climatique.

« Cet exercice de reporting est une charge administrative significative pour les entreprises », enchaîne Jérémy Robinet, qui coordonne le partenariat avec BNP Paribas Fortis. « Il faut respecter une méthodologie et des standards précis, remplir des formulaires, fournir des indicateurs… Mais c’est aussi l’occasion d’élaborer une stratégie solide et fondée de transition qui sera bénéfique pour l’entreprise, y compris en termes de réputation. Grâce à notre accompagnement, les entreprises gagnent du temps. Elles ont la certitude que leur reporting respecte les contraintes réglementaires, et elles donnent de la valeur et du sens à leur démarche ESG. »

Climact, partenaire de BNP Paribas Fortis

Climact est l’un des partenaires sélectionnés par BNP Paribas Fortis pour accompagner ses entreprises clientes au-delà des seuls enjeux financiers. « A l’initiative du Relationship Manager de la banque, nous rencontrons les entreprises qui souhaitent avancer sur leur transition énergétique et durable, plus spécifiquement pour leur stratégie de décarbonation et pour dresser leur bilan carbone», explique Jérémy Robinet.

Gilles Roumain, Sustainibility Program Officer chez BNP Paribas Fortis et responsable du partenariat avec Climact : « La collaboration avec Climact nous permet d’apporter des solutions à nos clients pour les accompagner dans la décarbonation de leurs activités, mais aussi d’améliorer notre expertise pour ces questions de la décarbonation. Et en leur proposant cet accompagnement, c’est aussi notre propre empreinte carbone que nous réduisons. »

« Les entreprises que la banque met en contact avec nous viennent de tous les secteurs », poursuit Jérémy Robinet. « Elles présentent une certaine envergure, avec par exemple un chiffre d’affaires d’au moins 25 millions ou une supply chain complexe. Ce partenariat a déjà débouché sur une quinzaine de collaborations, dont celle avec le fabricant de portes de garage RE Panels.

Nous les avons dans un premier temps accompagnés pour établir un bilan carbone conforme aux obligations européennes de la CSRD.  La direction a ensuite vu un intérêt stratégique dans ce travail et nous a demandé d’effectuer d’autres analyses plus spécifiques, par produit et site de production. Cet exercice leur a permis d’identifier des best practices. RE Panels  a apprécié notre approche. Pour chaque objectif d’amélioration de l’empreinte carbone, nous avons chiffré le coût, le gain et le montant de l’investissement. Ils ont aussi salué la rigueur de l’alignement sur les standards internationaux, un élément essentiel pour éviter de tomber dans les travers du greenwashing. »

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12.06.2024

Nous devons avancer tous ensemble

La banque a diminué de 55% ses émissions de CO2 par équivalent temps plein, et ce depuis 2019. pour Sandra Wilikens, Chief Human Resources Officer, ça nécessite l’implication de tous.

Entre 2019 et 2022, BNP Paribas Fortis a réussi à réduire ses émissions de CO2 de 55%. Comment y êtes-vous parvenus ?

« Principalement en agissant sur l’efficacité énergétique de nos bâtiments, qui représentent environ 80% de nos émissions directes. Nous avons aussi optimisé notre patrimoine immobilier et fortement réduit les déplacements professionnels. Nous avons adopté une approche très structurée, qui implique tous les départements de la banque. Depuis 2012, notre Green Bank Platform rassemble tous les trois mois les responsables de chaque département. Ils y présentent leur plan d’action annuel et leurs initiatives propres. Nous faisons le point sur toute une série de KPI, notamment la consommation d’énergie et de papier, les déplacements professionnels, l’électrification du parc automobile ou encore la gestion des déchets. Parce que mesurer permet de mieux comprendre. »

Votre objectif était de réduire les émissions de 42,5% par rapport à 2012 avant la fin de l’année 2025. Cet objectif est atteint. Quelles sont vos autres ambitions ?

« Nous ne comptons pas ménager nos efforts d’ici 2025. Car il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons atteindre la neutralité carbone en 2050. Notre nouveau siège de Montagne du Parc à Bruxelles est un bel exemple d’efficacité énergétique. Mais pour le reste de notre parc immobilier, il reste beaucoup à faire. Nous allons améliorer l’efficacité énergétique de nos différents sites régionaux, installer des panneaux solaires sur plus de 80 sites et généraliser l’éclairage LED dans nos bâtiments. Ces efforts devraient nous permettre de réduire nos émissions de CO2 de 7% supplémentaires. »

Où en êtes-vous dans l’électrification de votre parc automobile ?

« Nous faisons beaucoup d’efforts pour électrifier notre parc automobile, et je peux dire que nous avançons dans la bonne direction. Fin 2022, 30% de la flotte des véhicules d’entreprise en leasing était électrifiée, soit des voitures 100% électriques et hybrides rechargeables. Au 3e trimestre 2023, 95% des nouvelles commandes portait sur ce type de véhicules. La nouvelle fiscalité joue évidemment un rôle important dans cette évolution.

Mais pour les employeurs, les choses ne s’arrêtent pas là. Ils doivent composer avec un cadre fiscal très complexe, notamment pour le remboursement des frais d’électricité. Et pour une partie de nos collaborateurs, les choses ne sont pas non plus toujours simples, par exemple parce qu’ils ont difficilement accès à une borne de recharge. Je compte organiser cette année une table ronde sur la mobilité. Elle réunirait autorités, opérateurs, start-up et entreprises. Car nous devons avancer, et nous devons le faire ensemble. »

Comment impliquez-vous les collaborateurs et collaboratrices ?

« Il faut bien sûr beaucoup communiquer, expliquer ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Au sein de la banque, nous pouvons aussi compter sur un réseau de plus de 220 EcoCoaches. Le compartiment durabilité de la CCT 90 est aussi un incitant intéressant. Tous les ans, nous nous nous fixons six objectifs concrets. Si trois d’entre eux sont atteints, l’ensemble du personnel bénéficie d’une prime en fin d’année. Jusqu’à présent, ça a toujours été le cas.

Et nous pouvons nous appuyer sur d’autres incitants. Grâce à notre Green Fuel Consumer Plan, nous récompensons les membres du personnel qui ont une voiture de société mais qui l’utilisent peu. Nous menons aussi de nombreuses actions pour favoriser la mobilité douce : marche, vélo et transports en commun. Le choix d’implanter nos sièges au cœur des villes a également un impact positif. Fin 2022, 79% des membres du personnel travaillant à Bruxelles empruntaient les transports en commun pour venir au bureau. En dehors des villes, ils sont 60%. »

Selon vous, dans quels autres domaines est-il urgent de prendre des mesures ?

« La pollution numérique est souvent sous-estimée. Il faut bien se rendre compte qu’envoyer 100 e-mails pollue autant que rouler 20 kilomètres en voiture. C’est pour ça que nous organisons chaque année une campagne interne pour sensibiliser nos collaborateurs et leur donner des conseils en vue de réduire leur empreinte digitale. Nettoyer régulièrement sa boîte e-mail, envoyer des liens plutôt que des fichiers, supprimer les fichiers obsolètes : ce sont de petits efforts, mais si nos 11.000 collègues intègrent ces nouveaux réflexes, l’impact peut être énorme. Chaque effort compte ! »

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