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16.05.2014

E-commerce et m-commerce : d’abord, simplifier et rassurer !

L'intérêt pour l'e-commerce et le m-commerce est considérable, mais les paiements sont encore souvent lents, compliqués ou perçus comme peu sûrs.

L'e-commerce (ou l'e-shopping) augmente considérablement le confort d'utilisation. On peut consulter tranquillement à la maison des informations sur certains services (une formation, un stage de vacances pour les enfants...), puis effectuer le paiement. La tendance ne semble pas prête à s'arrêter. Et pourtant, la Belgique ne donne pas vraiment l'exemple. Dans notre pays, seulement 2 à 3 % du chiffre d'affaires total des ventes au détail sont réalisés par voie électronique. Dans les pays voisins, les chiffres atteignent déjà 8 à 9 %...

Pour Gunter Uytterhoeven, responsable Marketing BNP Paribas Fortis, « l'une des raisons de ce retard est que la Belgique ne dispose pas encore vraiment d'une bonne solution de paiement pour les transactions électroniques. Bon nombre de personnes estiment que les paiements en ligne sont complexes, laborieux et pas suffisamment sûrs. Près d'un quart de toutes les transactions sont interrompues au moment où le paiement doit être effectué. »

Le mode de paiement en ligne le plus utilisé est la carte de crédit, de plus en plus en combinaison avec le lecteur de carte et le code secret. De ce fait, le paiement requiert plusieurs manipulations. Un système très en vogue est le portefeuille virtuel ou e-wallet. Le client ouvre un portefeuille sur un site internet où l'on peut virer un montant ou payer avec une carte de crédit. L'avantage est que vous ne devez dévoiler aucune donnée personnelle sur Internet. L'inconvénient est que vous pouvez uniquement l'utiliser dans les boutiques en ligne affiliées. Un exemple connu est PayPal. Le client doit encoder une seule fois les données relatives à son compte en banque ou à sa carte de crédit, puis les paiements se font avec une adresse e-mail et un mot de passe. Cela requiert donc aussi plusieurs manipulations qui peuvent constituer un obstacle pour de nombreux e-shoppers.

Le m-commerce (achat et paiement via des appareils mobiles tels que smartphone et tablette) n'en est encore qu'à ses balbutiements. Les apps sont très populaires, mais ne sont pas encore utilisées souvent pour le commerce mobile. En général, le paiement dans l'app ne fonctionne pas encore, les commerçants ont des problèmes pour identifier le client et il reste des doutes sur la sécurité et le respect de la vie privée.

Une solution est toutefois en préparation pour accélérer et sécuriser aussi bien l'e-commerce que le m-commerce. En collaboration avec d'autres banques belges et des acteurs importants du monde des télécommunications, BNP Paribas Fortis travaille actuellement à un nouveau système : Sixdots.

Paiements mobiles et en ligne rapides et en toute sécurité

 Sixdots est un système qui doit permettre à son utilisateur de se passer aussi bien des cartes de paiement que des lecteurs de carte. Ils sont remplacés par un code secret saisi sur le smartphone. Les paiements mobiles en ligne se feront rapidement et en toute sécurité. Le système datant de 2015 vise le marché belge.

  • Sixdots (« six points ») fait référence au code pin de 6 chiffres destiné à sécuriser le système, combiné à plusieurs autres éléments. Sixdots fonctionne comme une plateforme ouverte, accessible à toutes les entreprises ainsi qu'à leurs clients : l'app peut être utilisée par toute personne disposant d'un smartphone, d'une carte de paiement émise par une banque belge et d'un abonnement de données mobiles auprès d'un opérateur télécom belge.
  • Le système offre au vendeur des avantages intéressants, aussi bien pour l'e-commerce que pour le commerce ‘in-app’. Sixdots peut être intégré sans le moindre problème dans la propre app de l'entreprise. Vous payez une petite rétribution par transaction. 
  • Pour l'acheteur, l'utilisation de Sixdots est gratuite et facile. Il ne doit plus encoder les données de sa carte durant le processus de paiement ni utiliser de lecteur de carte. La seule chose dont il a encore besoin pour le paiement de biens ou de services est un smartphone.

Gunter Uytterhoeven : « Pour les organisations commerciales, le système offre d'autres possibilités que les achats et les paiements. L'ensemble du processus commercial peut être rassemblé chez Sixdots, y compris les cartes de fidélité et les bons de réduction. Par exemple, ceux-ci apparaissent automatiquement sur le smartphone du client lorsqu'il se trouve dans les rayons au niveau du produit en question. La caisse, elle aussi, reconnaîtra le smartphone du client et déduira automatiquement les bons de réduction du total. Dans le monde de la vente au détail, c'est ce que l'on appelle actuellement « fidgetal », un mélange de « finger » (doigt) et « digital » (numérique). Le but est de faire converger le monde matériel et le monde de l'e-commerce, avec le smartphone comme agent de liaison taillé sur mesure. »

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16.05.2016

e-banking et paiement en ligne : le client reste roi

Que le hardware qui le relie à la banque soit dans son sac, dans sa poche ou à son poignet, le particulier est toujours connecté à elle. A celle-ci donc de lui offrir à bon prix un service convivial et 100% sûr pour ses paiements mobiles.

Sur ce terrain, les banques affrontent désormais la concurrence de nouveaux acteurs tels que Google, Apple, Paypal... Même si les motivations sont diffèrentes, chacun brigue une part du gâteau sur le marché des opérations de paiement.

Nous le constatons, aujourd'hui, chaque banque dispose d'une ou plusieurs ‘apps’ destinées à faciliter l'interaction avec les clients. Les banques l’ont bien compris, les règles du jeu sont en train de changer. Pour le paiement en ligne de biens ou de services, il n'y a pas d'heures d'ouverture qui vaillent et le Belge se montre de plus en plus exigeant. C’est lui qui choisit où et quand acheter, ainsi que le moyen de paiement qui lui convient. Nous effectuons désormais beaucoup de transactions en ligne à partir de notre fauteuil, avec une tablette, pendant que les autres membres de la famille dévorent leur série favorite. Les codes QR facilitent le « shopping », on les voit fleurir sur de nombreux supports et en tout lieu. Les prestataires de services, quels qu’ils soient, se doivent d’offrir des moyens de paiement à la fois diversifiés et de plus en plus mobiles.

Cela ne fait plus aucun doute, l'e-commerce et le m-commerce connaissent une croissance exponentielle. Même les biens et services qui paraissaient traditionnellement moins propices à la vente sur Internet ont trouvé leur chemin en ligne vers le consommateur. Soyez-en convaincu : le marché change et les méthodes traditionnellement utilisées par votre entreprise pour gérer ses paiements et ses encaissements sont ou seront mises sous pression.

Un véritable exercice de funambule

Avec le temps, il n’est pas du tout impossible que le smartphone supplante certaines solutions de paiement que nous utilisons encore actuellement. Mais on n’y est pas encore et, pour le moment, ordinateurs, terminaux, cartes de crédit et argent liquide continuent  à dominer le monde des moyens de paiements. Les banques sont obligées de jouer sur les deux tableaux :

  • améliorer l’offre existante des possibilités de paiement
  • développer progressivement son e-banking et le m-banking

Aujourd'hui plus que jamais, tout est question de choix. Des choix opérés en fonction des univers de paiement (numérique) d’aujourd’hui, mais aussi de demain.

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16.05.2014

E-banking : bien au-delà de la gestion de trésorerie

Comment les entreprises vont-elles gérer leurs interactions avec la banque ? Cette question est au cœur de l’electronic banking.

En matière d'e-banking, les entreprises suivent la même direction que les consommateurs : la numérisation couvrira un segment toujours plus vaste de la relation avec la banque. Jusqu'à présent, cela se limite en général à la gestion de trésorerie : la consultation des extraits de compte et les flux financiers.

Peter Pollaert, responsable Cash Management BNP Paribas Fortis: « les banques développent des portails sur lesquels les entreprises pourront effectuer presque toutes les opérations bancaires quotidiennes par voie numérique. Par exemple, contracter un prêt, demander des garanties bancaires et placer de l'argent sur un compte à terme. Chez BNP Paribas Fortis, ce portail s'appelle "PC banking Business". »

Dans la foulée, ce portail doit numériser et, par là même, réduire la paperasserie.

« Un consommateur se lie à la banque », explique Peter Pollaert. « Si un comptable, un CFO ou le trésorier d'une entreprise s'adresse à la banque, il ne s'engage pas personnellement mais dispose d'un mandat pour lier une entité juridique. Le nombre de mandataires augmente avec la taille de celle-ci. Lorsqu'il s'agit d'e-banking pour de grandes entreprises, cela  génère une complexité supplémentaire. Il faut demander, donner et contrôler les mandats pour plusieurs mandataires.

En résumé : la paperasserie augmente. La numérisation permettra à l'avenir d'éliminer en grande partie ces tracasseries administratives. On parlera alors de diverses formes d'e-contracting, ce qui conduit naturellement à la généralisation de la signature électronique, qui doit remplacer la signature papier. »

Gunter Uytterhoeven, responsable Marketing BNP Paribas Fortis :

« Imaginez que vous souhaitiez acheter une nouvelle camionnette. Cela devrait pouvoir se faire rapidement et par voie numérique, en évitant les déplacements à la banque et la paperasserie inutile...

Les attentes des personnes en charge de la politique financière changent. Il s'agit de personnes de plus en plus jeunes, des ‘digital natives’ qui ont grandi avec la technologie mobile. Ils s'attendent dès lors à pouvoir effectuer quantité d’opérations via leur smartphone ou leur tablette, par exemple  signer des transactions ou contrôler des exceptions, comme un solde de compte inhabituel. Et voici le défi suivant : comment traduire quelque chose d'aussi complexe dans un tableau de bord transparent utilisable sur un mobile ? »

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16.05.2014

e-banking et paiements par carte : accélération en vue

Les Belges utilisent plus souvent leur carte de banque pour retirer de l'argent à un distributeur que pour payer directement.

Avec l'Allemagne et l'Italie, la Belgique est l'un des derniers pays d'Europe où l'on paie encore aussi souvent en espèces. C'est un phénomène bizarre : les banques distribuent des cartes de paiement à foison, mais leurs clients les utilisent plus souvent pour retirer de l'argent à un distributeur que pour effectuer directement  des paiements. La Belgique a pourtant toujours été un pays précurseur en matière de paiements. Premiers distributeurs automatiques, première carte numérique, fonction Proton pour les petits achats... Notre pays a toujours fait partie du peloton de tête, alors pourquoi s’accrocher ainsi à un mode de paiement si désuet ? 

Du cash, encore toujours du cash ! Pourquoi ?

Gunter Uytterhoeven, responsable marketing BNP Paribas Fortis:

« Il y a plusieurs raisons à cela. Tradition oblige, notre pays possède un réseau d'agences bancaires vaste et dense, ainsi que de nombreux distributeurs automatiques très accessibles. Aller retirer quelques billets demande peu d'efforts, surtout en comparaison avec un pays comme la Suède, où les agences et les distributeurs sont beaucoup plus rares. Là-bas, pas moins de 97 % des paiements se font par voie électronique. Mais peut-être les Suédois sont-ils tout simplement un peu plus rationnels que nous ? Tant les consommateurs que les vendeurs, mais aussi les citoyens et les administrations, ont en effet tout intérêt à effectuer des paiements électroniques. C'est plus pratique, plus sûr, et cela crée un business supplémentaire pour les entreprises. »

Dans de nombreux endroits, le Belge n'a pas le choix : il est impossible de payer par carte parce qu'il n’y a pas de terminal de paiement disponible. Est-ce parce que les paiements numériques sont trop transparents ? Pour Peter Pollaert, responsable Cash Management BNP Paribas Fortis, le faible volume de paiements électroniques est sans doute tout autant lié au coût du terminal de paiement:

« Ce marché n'était peut-être pas assez compétitif. Le coût annuel élevé d'un terminal continue à effrayer les commerçants et les organisations. Remarque importante à ce propos : en Belgique, le coût de l'argent liquide est artificiellement maintenu à un niveau réduit. Pour les banques, le coût logistique des billets et des pièces est élevé, mais elles ne parviennent pas à répercuter ce coût sur les consommateurs qui retirent des liquidités ou sur les organisations qui apportent l'argent. Tant que le prix du liquide restera artificiellement bas, les perceptions continueront d’être faussées et cet obstacle, qui n’est pas à l’avantage des terminaux de paiements, sera difficilement surmontable. »

En résumé : même s’il y a encore un gros potentiel en Belgique pour les paiements par carte classique, il est grand temps que le taux de couverture des terminaux de paiement augmente significativement. Mais comment réduire le prix des terminaux de paiement et en augmenter le taux de pénétration ? Des initiatives émergent.

Ouverture du marché des terminaux de paiement

En septembre 2014, BNP Paribas Fortis a lancé des terminaux de paiement alternatifs en collaboration avec l'entreprise suisse Six Payment Services. Les deux partenaires entrent ainsi en concurrence avec Worldline (anciennement Banksys), l'entreprise qui traite les paiements Bancontact/Mister Cash (BC/MC). Qu'est-ce qui change en pratique ?

  • On ne remarquera guère de différences durant le paiement : le nouveau type de terminal de paiement ressemble fort aux appareils actuels et accepte aussi bien les cartes de banque BC/MC existantes que les cartes de crédit courantes.
  • Outre ces terminaux alternatifs, BNP Paribas Fortis propose également les services associés (aperçu journalier des transactions), à condition que le compte à vue et la gestion de trésorerie soient confiés à la banque. 
  • « Pas de prix discount, mais bien une politique de prix attrayante. » C'est ainsi que Peter Pollaert, responsable Cash Management BNP Paribas Fortis, décrit la politique de prix du nouveau service. « Proportionnellement, ce sont les organisations de plus petite taille et les PME qui en tireront le plus gros avantage. Souvent, elles n'ont pas encore de terminal. Allons-nous également séduire les grands acteurs ? Nous y verrons plus clair dans quelques années. Nous ne nous attendons pas à ce qu'ils franchissent le pas d'un jour à l'autre. » 
  • Pour l'aspect technique des terminaux de paiement, la banque s'est associée à la société Six Payment Services, active dans 33 pays auprès de 180.000 commerçants. Dans cette collaboration, l'entreprise suisse reste au second plan : les 900 succursales de BNP Paribas Fortis deviennent l'interlocuteur des organisations intéressées par le nouveau système.

Une nouvelle alternative économique : le terminal de paiement mobile

Le terminal de paiement mobile constitue une nouvelle alternative au terminal de paiement classique. C'est une solution pratique pour les gens qui, travaillant en déplacement, doivent encaisser des paiements. Comment fonctionne ce système ?

  • La solution de paiement mobile se compose de deux parties :
    • une app mobile pour le smartphone du créditeur,
    • un petit lecteur dans lequel le débiteur place sa carte de débit ou de crédit et introduit son code pin.

Le smartphone et l'appareil sont connectés l'un à l'autre via bluetooth.

  • Les clients d'autres banques peuvent également effectuer des paiements avec ce système.
  • L'appareil coûte environ 125 EUR par an – beaucoup moins que les 800 à 1.000 euros que l'on paie normalement pour un terminal de paiement.
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16.05.2016

e-banking. En route vers le reporting ‘digital’

Les grandes entreprises ont une petite longueur d’avance en matière d'e-banking et y ont déjà généralement intégré leur comptabilité.

Dans les grandes entreprises, les données bancaires sont automatiquement intégrées à la comptabilité. Dans les structures plus petites, cette tâche est de plus en plus souvent assumée par les comptables. Ces derniers peuvent, via différents canaux, récolter les données de leurs clients pour les traiter de façon numérique.

Peter Pollaert, responsable Cash Management BNP Paribas Fortis :

« les banques doivent réagir à cette évolution avec leurs nouvelles applications e-banking. Auparavant, il y avait une relation bilatérale entre la banque et l'entreprise, tant au niveau des transactions que du reporting. À l'avenir, d'autres parties, comme le bureau comptable, en feront une relation trilatérale. »

Où en est la Belgique dans ce domaine ?

Il paraît que dans notre pays, on dépasse les espérances. Le gros avantage est que chez nous, le reporting bancaire est standardisé via le fameux protocole CODA. CODA (extrait de compte codifié) est un fichier électronique contenant les données des extraits de compte et de leurs annexes. Chaque opération reçoit un code unique, ce qui permet à un programme comptable de l'identifier avec certitude et de l'intégrer à la comptabilité.

« Grâce à ce protocole commun, presque tous les logiciels de comptabilité utilisés en Belgique peuvent charger CODA », souligne Peter Pollaert. « Par conséquent, un bureau comptable étranger en ligne pourrait par exemple tenter sa chance sur le marché belge. L'entreprise demande alors simplement un canal pour recevoir les CODA de manière sûre et efficace par voie électronique et pourrait de ce fait effectuer en ligne la comptabilité de ses clients.

Pour ce faire, les CODA seuls ne suffisent pas : les banques doivent également être prêtes et disposer des capacités techniques nécessaires pour établir un lien avec le fournisseur du logiciel comptable. Cela peut se faire de l'ancienne manière, une entreprise donnant l'ordre à sa banque d'envoyer les CODA au comptable. Mais cela peut également se faire de manière tout à fait numérique, avec des mandataires et des signatures numériques. »

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