Si à l’origine, ces évènements étaient réservés à la petite communauté des développeurs et des geeks, le phénomène a pris de l’ampleur pour devenir un véritable catalyseur d’innovation pour les entreprises…

Ces dernières années, les hackathons (contraction des mots « hack », de l’anglais « hack away », qui peut être traduit par « bûcher », et « marathon ») sont devenus monnaie courante. Concrètement, les hackathons réunissent, désormais, des talents divers (entrepreneurs, développeurs, web designers, graphistes, etc.) autour du développement d’un projet informatique. Organisés en équipes, les participants disposent d’un temps limité (de quelques heures à quelques jours) pour mettre au point un prototype, un logiciel ou une application sur un thème donné. Pour stimuler la compétition, l’évènement se termine généralement par la présentation des résultats devant un jury d’experts et la sélection des gagnants. Intensité, co-création et inventivité sont les mots d’ordre…
Pas réservé aux start-ups
En Belgique, on estime que depuis 2011 près de 150 hackathons ont été réalisés, dont plus d’un tiers en 2017. Cet essor s’explique, notamment, par l’intérêt grandissant d’entreprises de toutes les tailles et issus de tous les secteurs, voire même d’institutions publiques. Et pour cause, ces « rushs de développement » représentent un excellent moyen d’instiller une forme d’innovation et d’agilité propre aux jeunes pousses. Qu’ils soient internes (réservés aux employés) ou publics, ces évènements permettent d’expérimenter d’autres façons d’appréhender un problème, de trouver des solutions et de les mettre en pratique. Tout cela en renforçant la collaboration et l’esprit d’équipe. Mais plus que de développer un nouveau produit, c’est une opportunité de réfléchir « out of the box » ainsi que de donner un coup d’accélérateur au processus de transformation digitale. Pour les grands groupes, c’est également un excellent levier pour déceler et intégrer les talents de demain. Ce n’est donc pas un hasard si les hackathons se diversifient et se professionnalisent…
Tous les secteurs se lancent dans le bain !
En organisant ce type de manifestations, les grandes sociétés cherchent donc à se connecter à l’écosystème des start-ups numériques. Tous les secteurs y passent et les exemples sont légion... Ainsi, la 3e édition du BNP Paribas International Hackathon, réalisé en 2017 et simultanément dans 10 villes internationales, invitait les participants à améliorer l’efficacité des produits et services bancaires. Autre illustration, autre secteur : le « Hack my ride », organisé par la STIB en 2017 et dédié aux transports publics, dont l’objectif était de développer des applications numériques en utilisant les données publiées par la plateforme open data de l’organisme public. En 2018, ce sera au tour du Hack Belgium de tenir sa deuxième édition, consacrée aux enjeux sociétaux de demain. Au programme : 1500 hackathoniens réunis autour de 12 grands challenges liés à différentes facettes de la société : énergie, économie circulaire, emploi, médias, finance, éducation, soins de santé, etc.
Pérenniser cet évènement éphémère…
Si les « hackathons » ou les « start-ups week-end » sont de très bons stimulateurs d’innovation pour les entreprises, le véritable enjeu consiste à maintenir une certaine dynamique. En effet, même s’il est crucial d’orienter l’évènement vers la production d’un output tangible, celui-ci est rarement totalement abouti à l’issue de l’hackathon. L’entreprise doit donc se saisir du projet gagnant, voire d’autres idées mises en lumière pendant le concours, pour l’intégrer dans une démarche d’innovation interne. En collaboration avec l’équipe participante, l’objectif est de poursuivre le développement du prototype, de l’accompagner et de le faire aboutir. À titre d’exemple, le BNP Paribas International Hackathon donnait l’occasion aux lauréats de prendre place dans le programme d’accélération de la banque, afin de suivre le développement du prototype présenté lors du hackathon, avec l’ambition de créer une solution déployée au sein de la société ou auprès des clients.
06.09.2023
Nouvelle mobilité : l’atout technologie
La technologie est-elle un atout pour aller vers une mobilité plus durable des entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.
Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.
1er juillet 2023 : une date clé
« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »
Anticiper pour mieux servir
Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »
Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie
Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »
La technologie, un accélérateur de stratégie
L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV. La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »
Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.
Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.
Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis
22.06.2023
Transport maritime : zoom sur l’impact de la décarbonation et de la transition énergétique
Fin mai, BNP Paribas Fortis et l’Université d’Anvers ont réuni une flopée d’experts pour échanger sur les nombreux défis liés à la décarbonation du secteur du transport maritime. Que faut-il en retenir ?

Née il y a 12 ans, la Chaire BNP Paribas Fortis Transport, Logistique et Ports – liée à l’Université d’Anvers – mène des recherches approfondies pour trouver des moyens concrets et innovants de créer un écosystème maritime de plus en plus résilient. Et durable !
Forte du succès rencontré par ses deux premiers événements d’envergure, en 2017 et 2019, la chaire a décidé de remettre le couvert cette année. C’est ainsi que, le 25 mai 2023, une série de spécialistes et d’acteurs du secteur portuaire et du transport maritime se sont réunis dans les locaux de BNP Paribas Fortis, à Anvers, pour débattre de l’impact de la décarbonation dans l’écosystème maritime.
Voici leurs principales conclusions…
1 – Il faut passer à la vitesse supérieure
Le transport maritime est actuellement la forme de transport commercial la plus économe en carbone, sur la base du CO₂ émis par tonne et par kilomètre. Mais il peut faire mieux.
Jusqu’ici, les acteurs du secteur ont privilégié les gains rapides. En modifiant les hélices des navires et en adaptant leur vitesse, par exemple. Mais le 25 mai, les experts se sont accordés sur le fait qu’il est temps à présent d’expérimenter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies, et d’évoluer vers des carburants à émissions (quasi) nulles. Le rythme du changement s’accélère, mais il n'y a pas encore de solution miracle. Les coûts (et les risques) sont énormes.
2 – Une réglementation internationale, SVP (et une seule) !
Le cadre réglementaire est complexe et en constante évolution.
D’ici 2030, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, s’engage à réduire la production de carbone de tous les navires de 40% par rapport à 2008. Et de 70% d’ici 2050.
L’Union européenne, elle, s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à 1990. D’ici 2024, un système d’échange de quotas d’émission (SCEQE) s’appliquera à tous les navires de plus de 5.000 tonnes brutes à destination ou en provenance des ports de l’UE.
Bref : les choses bougent, et dans la bonne direction. Le hic, selon les acteurs du secteur, c’est que de nombreux programmes régionaux et suprarégionaux subsistent en parallèle. Et que cela entraîne une surcharge administrative et financière.
Le 25 mai, toutes les parties prenantes se sont accordées sur deux points : premièrement, une politique internationale unique est indispensable, puisqu’il s’agit d’un secteur mondial ; deuxièmement, les acteurs qui ne respectent pas les règles doivent être sanctionnés.
3 – La transition vers la neutralité carbone sera coûteuse
L’investissement nécessaire à la construction de nouveaux navires plus écologiques est estimé à 5.000 milliards de dollars d’ici 2050. Le coût de la modernisation de la flotte existante n’est pas encore connu, quant à lui, mais il ne sera pas nul… Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour renouveler les infrastructures portuaires s’annonce colossal.
4 – Carburant et/ou technologie de prédilection : l’incertitude règne
Quel sera le carburant ou la technologie du futur ? Les opinions divergent.
De nombreux types de carburant à faibles émissions devraient coexister pendant un certain temps. L’électricité ne sera utilisée que sur les navires côtiers, les ferries et certains remorqueurs. Les grands navires utiliseront du gaz naturel liquéfié (GNL) ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL), du méthanol, de l’ammoniac et peut-être même des biocarburants.
Le transport sur de longues distances dépendra dans un premier temps du carburant lourd, éventuellement avec capture et stockage du carbone. L’hydrogène a du potentiel, mais sa densité, son stockage et sa manipulation posent question. L’éolien, le solaire et le nucléaire ne sont pas en reste.
Mais le véritable problème, actuellement, est que si le nombre de navires pouvant fonctionner avec des carburants plus propres augmente effectivement, ces carburants ne sont pas encore suffisamment disponibles à l’échelle internationale. Autrement dit, l’offre est nettement inférieure à la demande.
5 – Les banques jouent un rôle clé
Les banques jouent un rôle clé dans le financement de la transition énergétique. En 2019, onze institutions financières – majoritairement européennes, dont le Groupe BNP Paribas – ont instauré les principes de Poséidon, qui soutiennent la transition vers un shipping à faible émission de carbone. Grâce à ce cadre mondial, l’intensité carbone des prêts bancaires du secteur maritime peut être mesurée, et connue de tous et toutes. Aujourd’hui, on dénombre 24 signataires, dont des institutions financières japonaises. Et c’est une bonne nouvelle.
Envie d’en savoir plus ?
Les présentations, vidéos et photos de l’événement du 25 mai 2023 sont disponibles sur cette page.
27.01.2022
Qui va redéfinir l’avenir et succéder à I-Care en tant qu’Entreprise de l’Année 2021 ?
C’est le 15 février* que nous saurons qui remporte cette prestigieuse distinction et qui décroche le prix de Scale-up de l’Année.
Comme chaque année, cette 26e édition de « L’Entreprise de l’Année » est organisée par EY en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. Cet événement met à l’honneur des entreprises dont les performances, les résultats et le parcours sont remarquables. Le prix de la Scale-up de l’Année sera également remis lors de cette cérémonie, le 15 février.
Lors de la dernière édition, c’est I-Care qui avait été nommée Entreprise de l’Année 2020, et Proxyclick Scale-up de l’Année 2020.
Changement d’organisation
Dans le respect des règles sanitaires actuellement en vigueur, nous avons décidé, en collaboration avec EY et L’Echo, de remettre les différentes récompenses en présence d’un public réduit. L’assistance sera majoritairement composée des finalistes, des membres du jury, d’anciens lauréats et de quelques personnalités.
Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Member of the Executive Board, est fier que BNP Paribas Fortis soit un partenaire attitré de cet événement depuis ses débuts. « Les nouvelles technologies et la durabilité restent des défis incontournable pour les entreprises en 2021. Si elles veulent rester pertinentes, celles-ci doivent être flexibles, créatives et se réinventer constamment. Notre mission consiste à les accompagner au mieux dans ce processus de transformation. Car ce sont ces entrepreneurs qui donnent de l’oxygène à l’économie belge. C’est pourquoi nous les mettons chaque année à l’honneur. »
La crème de la crème
Les entreprises prétendant au titre de l’Entreprise de l’Année sont sélectionnées sur base de critères bien précis. En plus de la croissance et des résultats financiers sont également pris en compte la volonté d’entreprendre, l’ouverture sur le monde, le degré d’innovation et la gouvernance d’entreprise.
Qui sera « L’Entreprise de l’Année 2021 » ?
• Analis se profile comme un distributeur indépendant de matériel scientifique et de laboratoire dans le Benelux. Fort de ses 130 experts, Analis veut des clients conquis par les solutions innovantes proposées afin d’établir une relation Win-Win.
• Goumanisto, entreprise active dans le secteur alimentaire de l’apéro, a pour vocation d’être le complice des bons moments ! Goumanisto et ses 75 collaborateurs conduisent leurs projets dans un esprit innovant et respectueux de l’environnement.
• Iris Group est un acteur majeur dans le secteur du Facility Management et un leader dans le secteur de la peinture industrielle. Soutenue par ses 3.200 collaborateurs, Iris déploie son approche « Bringing Betterness to People’s premises » chez ses clients.
• Les Entreprises G. Moury fêtent en 2021 leurs 100 ans. Cet anniversaire fait de la société liégeoise de construction familiale un véritable fleuron liégeois et un des acteurs les plus anciens du secteur en Belgique.
• Odoo est l’un des principaux fournisseurs de logiciels d’entreprise tout-en-un et open source pour les PME. L’entreprise est le résultat de 2 décennies axées sur la création d’un excellent produit, mais également d’une communauté forte.
Qui sera « La Scale-up de l’Année 2021 » ?
Comme chaque année depuis 2013, l’événement sera aussi l’occasion d’élire une jeune entreprise affichant un beau potentiel de croissance. Nous sommes curieux de savoir qui de Cowboy, eFarmz, Elysia, Netaxis ou Urbantz succédera à Proxyclick au titre de Scale-up de l’Année 2021.
En Flandre également
Côté néerlandophone, ce sont les entreprises Aertssen Group, Cegeka, Destiny et Heylen Group qui concourront pour le prix de 'Onderneming van het Jaar'. Les prétendants au titre de 'Scale-up van het Jaar' sont quant à eux B4Plastics, Biotalys, Deliverect et UgenTec. L’événement aura lieu le 16 février 2022.
* En raison de l’évolution de la crise sanitaire et des mesures prises en conséquence, les organisateurs de l’Entreprise de l’Année, à savoir EY, BNP Paribas Fortis et le journal L’Echo, ont été contraints de déplacer l’édition 2021. Celle-ci devait initialement se tenir le 6 décembre 2021 et aura désormais lieu le 15 février 2022.
20.12.2021
Construire ensemble un secteur chimique durable
Notre banque veut stimuler l’entrepreneuriat durable et l’innovation. Avec BlueChem, le premier incubateur pour la chimie durable en Europe, nous posons quelques jalons importants dans le secteur de la chimie.

En décembre 2021, BNP Paribas Fortis a prolongé son partenariat exclusif avec BlueChem pour trois ans. Une étape logique au vu de la collaboration fructueuse de ces dernières années.
BlueChem est le premier incubateur indépendant en Europe qui se concentre spécifiquement sur l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur de la chimie durable. Il vient en aide aux start-up prometteuses et aux entreprises ambitieuses en pleine croissance, tant en Belgique qu’à l’étranger, sur le plan juridique, administratif et financier. BlueChem a ainsi récemment investi dans un bâtiment flambant neuf sur le site Blue Gate, le nouveau terrain industriel climatiquement neutre d'Anvers. Tant les start-up que les PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions de connaissances peuvent y trouver des laboratoires entièrement équipés et librement aménageables, des bureaux individuels et des postes de travail flexibles. S'y sont déjà établies, entre autres, une entreprise qui casse les molécules de CO2 afin de les réutiliser, une deuxième qui développe des protéines comme substituts de viande ou encore une troisième qui extrait les produits chimiques des eaux usées industrielles polluées.
Didier Beauvois, Head of BNP Paribas Fortis Corporate Banking : « Nous sommes très fiers d'être le partenaire de BlueChem, qui, tout comme notre banque, attache une grande importance au développement durable et à l’innovation ouverte. Il nous semblait dès lors naturel de prolonger de trois ans notre partenariat avec BlueChem. À travers ce type d’initiatives, nous voulons aider les entreprises et les secteurs à satisfaire aux conditions posées dans le Pacte vert pour l'Europe, le plan de la Commission européenne visant à rendre l’Union européenne neutre sur le plan climatique d’ici 2050. »
Partenariat durable
En tant que banque leader en Belgique, nous estimons qu'il est important de prendre nos responsabilités et de contribuer au développement durable de notre société, aujourd’hui et demain. Une promesse que nous pouvons continuer à tenir grâce à la collaboration avec un partenaire comme BlueChem.
Notre rôle dans le cadre de cette collaboration unique consiste avant tout à partager notre expertise. La banque dispose en effet d’un centre d’expertise, le Sustainable Business Competence Centre, qui suit de près les développements innovants et durables et met ses connaissances au service des entreprises dans leur transition durable. Par le biais de nos Innovation Hubs, nous avons aussi une grande expérience dans l'élaboration minutieuse de plans d’affaires pour les start-up qui veulent évoluer en scale-up. Un deuxième rôle crucial qui nous est confié est la mise à disposition de notre réseau. Nous établissons des contacts avec des clients et investisseurs potentiels et recherchons des synergies entre les start-up et les grandes entreprises. Des contacts qui apportent également une plus-value à notre clientèle Corporate Banking.
Barbara Veranneman, présidente de BlueChem SA et Director International Affairs Essenscia : « Le succès de BlueChem est notamment dû aux partenariats stratégiques solides que l'entreprise a conclus, par exemple avec BNP Paribas Fortis. Grâce à notre incubateur pour la chimie durable, nous offrons ainsi non seulement le bon hébergement au bon endroit, mais aussi un service spécialisé sur mesure. Cet accès à une expertise de haut niveau constitue un atout particulier qui permet aux start-up et scale-up de bénéficier d’un accompagnement optimal et de se concentrer sur leur activité principale : lancer des innovations durables sur le marché. »
Pourquoi le secteur de la chimie ?
Le secteur de la chimie est une industrie importante dans notre pays. Le pôle chimique anversois est le plus grand pôle chimique d’Europe et le deuxième à l'échelle mondiale. En apportant un soutien optimal en matière d’innovation et de durabilité aux start-up et scale-up à travers toute la Flandre, nous pouvons dès lors avoir une réelle influence.
Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais les développements issus de la chimie se retrouvent dans tous les aspects de notre vie quotidienne : presque tous les produits technologiques contiennent du plastique, les smartphones sont truffés de matériaux chimiques, il y a aussi les matériaux d’emballage biodégradables que l'on trouve dans les supermarchés, la recherche de nouvelles piles, le recyclage qui implique des développements considérables, etc.
Triple Helix est un bel exemple. Cette entreprise innovante en pleine croissance, que BNP Paribas Fortis accompagne depuis ses débuts, a été l’une des premières à s’installer dans BlueChem. L’entreprise prépare la construction de l’usine de recyclage « SurePure », qui veut retransformer les déchets de polyuréthane en matières premières afin de pouvoir les réutiliser dans de nouvelles applications. Le polyuréthane se retrouve notamment dans les matelas, les sièges de voiture, les panneaux isolants, etc. Et ce n’est qu’une première étape. Sous la devise « Molecules as a service », Triple Helix prévoit des initiatives similaires pour le verre, la pierre et le bois. Ne plus considérer les déchets comme des déchets permet de créer un marché avec un potentiel de croissance énorme.
Steven Peleman, Managing Partner Triple Helix Group : « La force d’un partenaire comme BNP Paribas Fortis, c'est qu’il est à même de mettre les bonnes parties autour de la table et qu’il agit comme un levier vers une industrie plus durable. Et je ne parle pas uniquement de l’aspect financier. Par exemple, la banque recherche avec nous des partenaires stratégiques, nous aide à renforcer notre crédibilité et nous présente des investisseurs potentiels. Une banque qui regarde au-delà du volet purement financier, c’est pour nous une plus-value incroyable. »
Durabilité et innovation dans le secteur de la chimie
« La capacité d’innovation scientifique du secteur de la chimie est essentielle au développement durable de notre planète. La chimie fournit en effet des innovations et des produits cruciaux pour une approche réussie du changement climatique, même si cette industrie n’est pas d'emblée considérée comme la plus « verte ». Les opportunités sont néanmoins nombreuses : des techniques de recyclage améliorées pour extraire les métaux durables des déchets, des plastiques biodégradables, le remplacement de certaines substances dans des matériaux existants ou l’écologisation d’un processus de production chimique. L’innovation n’est pas non plus une évidence pour le secteur. Il faut énormément de temps, d'audace et d’argent pour passer d’un contexte de laboratoire à une échelle de production industrielle.
Le Pacte vert pour l'Europe
Tous ces efforts en faveur d’une plus grande durabilité s’inscrivent dans un cadre européen plus large. Le « Pacte vert pour l'Europe » est le plan de la Commission européenne visant à rendre l’Union européenne climatiquement neutre d’ici 2050. Pour ce faire, elle veut réduire drastiquement les émissions de CO2 et compenser immédiatement celles qui subsisteraient en 2050, par exemple en plantant des arbres ou en investissant dans de nouvelles technologies. L’Europe deviendrait ainsi le premier continent climatiquement neutre au monde. Une ambition que notre banque soutient volontiers ! Votre entreprise aussi, n'est-ce pas ?
Vous voulez en savoir plus sur la manière dont nous encourageons la durabilité et l’innovation ouverte ou vous voulez de l'aide pour votre transition vers un business model plus durable ? Parlez-en à votre chargé de relation ou aux experts de notre Sustainable Business Competence Centre.
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