Toute entreprise qui se lance à l’international « achète » l’illusion de conquérir des marchés inédits, mais aussi la promesse de risques nouveaux. Si le jeu en vaut souvent la chandelle, un dirigeant averti prendra la mesure du danger pour mieux se préparer.
En amour, comme dans les affaires, la distance rend toujours les choses plus compliquées. Dans un monde de plus en plus global, l’expansion de votre activité hors des frontières demeure toutefois essentielle. D’autant plus en Belgique, Royaume d’exportation. Cet enjeu stratégique exige une approche adéquate pour que la conquête de nouveaux territoires se solde par un succès. Que l’internationalisation soit physique ou virtuelle, une série de risques d’un nouveau genre viennent s’ajouter à ceux que vous gérez déjà localement : menaces liées au transport, risques de change, méconnaissance de la réglementation régionale, décalage culturel ou éthique, problèmes liés aux impayés et au recouvrement à l’international, etc. Pour en limiter l’impact sur vos affaires, prenez vos précautions et balisez correctement le chemin qui vous sépare de vos clients étrangers.
Où mettez-vous les pieds ?
Si vous avez identifié un continent ou un pays en particulier, c’est parce que vous y voyez un intérêt commercial évident. Vous connaissez votre business et avez la conviction que cela peut marcher. Mais, avant de faire le pas, il convient de prendre le recul nécessaire pour analyser le risque « pays » : du contexte géopolitique — un embargo aurait un effet désastreux sur votre projet — à la situation socio-économique et politique locale. Il n’est pas rare, par exemple, que des élections contribuent à déstabiliser le climat d’une nation.
Vos connaissances locales sont-elles suffisantes ?
Au premier regard, cela peut sembler anodin, mais la culture et les traditions ont une influence majeure sur la façon de faire du commerce. Même dans un monde globalisé ! Au-delà des attentes du marché et des chances de votre produit, il est impératif de saisir les différences culturelles qui pourraient avoir un impact sur vos affaires. Une entreprise japonaise n’a pas la même approche qu’une congénère chilienne. N’hésitez pas à vous adjoindre d’un conseiller de confiance qui maîtrise la région.
Avez-vous aussi envisagé le pire ?
Un conseil qui prend tout son sens lorsque le pays choisi fait usage d’une monnaie différente de l’euro. Or, le cours des devises étrangères fluctue constamment. Résultat : vous pourriez être forcé de convertir des montants à des conditions moins favorables qu’initialement prévu. Dotez-vous d’une politique de change efficace (stabiliser vos marges de profit, contrôler votre trésorerie, atténuer un éventuel effet négatif, etc.) et optez pour des outils de couverture adaptés à votre situation.
Comment évaluez-vous vos clients étrangers ?
Après avoir analysé le contexte, descendez d’un niveau pour mesurer la fiabilité de votre client : sa situation financière, son historique (entre autres en matière de paiement), sa solvabilité, etc. Si ces recherches ne sont pas aisées, elles sont décisives pour prévenir des défauts de paiement très dommageables. Dans le doute, n’hésitez pas à vous assurer en conséquence. Une dépense qui peut éviter de vous embarquer dans l’aventure périlleuse (et coûteuse) du recouvrement à l’international. Si vous deviez en arriver à une situation critique, l’idéal est de vous appuyer sur un relais local. Enfin, sachez qu’en Europe, le recouvrement est facilité par la procédure d’injonction de payer.
Avez-vous suffisamment adapté vos « outils » ?
L’un des risques majeurs du commerce international est le transport (perte, vol, accident, saisie, contamination, etc.), auquel il faut ajouter les formalités douanières. Une fois expédiées, les marchandises ne sont plus entre vos mains, vous devez donc adéquatement responsabiliser les transporteurs. Entre autres, par des assurances et couvertures appropriées, mais aussi en prévoyant l’arsenal de procédures à enclencher en cas de litige. D’une façon générale, vous devez revoir et adapter vos contrats, avec les sociétés de transport, mais également avec vos clients étrangers. Assurez-vous de définir clairement les conditions applicables (délais de paiement, taux de change, indemnités, etc.) et de mentionner des clauses (réalistes) qui sauvegardent vos intérêts.
08.03.2024
Votre entreprise a-t-elle fixé ses prix de l’énergie ?
Ces dernières années, les prix de l’énergie ont connu des pics et des creux importants, ce qui inquiète bon nombre d’entrepreneurs. Pour ça aussi, BNP Paribas Fortis est prêt à vous offrir de la stabilité.
Maîtriser le prix de l’énergie : c’est presque impossible de faire autrement. Et ces dernières années, la question s’est posée de manière récurrente pour votre entreprise. Nous sortons d’une période pendant laquelle les prix de l’énergie ont été très volatils, avec à la fois des pics élevés et des creux profonds. Ce jeu de yoyo a inquiété de nombreux chefs d’entreprise et a entraîné dans certains cas d’énormes coûts supplémentaires. Mais il existe une manière souvent méconnue des entrepreneurs de gérer ce type de risques… ce pour quoi BNP Paribas Fortis est aussi prêt à vous accompagner !
Mouvement de balancier
Ces dernières années, les prix de l’énergie ont été entraînés dans une course folle. À la suite de l’invasion de l’Ukraine, ils ont atteint des sommets inédits. Les prix du gaz ont grimpé à 300 euros par MWh, alors qu’ils oscillaient autour des 10 à 15 euros par MWh les années précédentes. Les prix de l’électricité ont eux aussi gonflé pour atteindre plus de 600 euros par MWh, contre à peine 50 euros par MWh auparavant.
Gestion de crise
"Chez BNP Paribas Fortis, nous avons reçu ces dernières années de plus en plus de questions d’entreprises qui envisagent de fixer financièrement leurs coûts énergétiques. Dans un tel scénario, vous payez au départ votre énergie au fournisseur à un prix variable. Avec la banque, vous fixez un prix par le biais de ce que l’on appelle un swap financier. Ces swaps financiers sont aussi utilisés pour couvrir d’autres matières premières (métaux, produits pétroliers, etc.)."
Mattias Demets, Commodity Derivatives Sales chez BNP Paribas Fortis
La crise énergétique de 2022 a provoqué une onde de choc dans le monde de l’entreprise. C’est surtout dans les secteurs à forte consommation d’énergie, comme l’industrie métallurgique ou la chimie, que le coût de l’énergie s’est avéré crucial pour la survie de nombreuses entreprises. Celles qui étaient autosuffisantes dans leurs besoins énergétiques ont mieux survécu à la tempête. L’importance de la gestion des risques a été clairement soulignée lors de cette crise énergétique. Dans ce contexte, certaines entreprises ont voulu agir en « personne prudente et raisonnable », principe hérité de celui du « bon père de famille », pour reprendre les termes du législateur. Elles ont fixé leurs prix de l’énergie et sont ainsi sorties de la crise pratiquement indemnes. D’autres, en revanche, n’ont à un moment donné plus eu qu’à prier pour que les prix de l’énergie repartent à la baisse.
« Never Waste a Good Crisis » est un slogan qu’on entend souvent. Et l’expression colle parfaitement à cette crise énergétique. Il est passionnant de voir comment les entreprises ont elles-mêmes pris en charge la question de leur approvisionnement énergétique. Un élément particulièrement marquant ? L’émergence des PPA – Power Purchase Agreements. Un PPA est un contrat de consommation d’électricité conclu entre un producteur et un client.
Gestion des risques
Sur le plan de la gestion des risques aussi, les entreprises ont bien avancé. Fixer les prix de l’énergie était auparavant souvent du ressort du management. Celui-ci considérait cette négociation avec les fournisseurs d’énergie comme une mission de plus dans le large éventail de ses responsabilités. Mais depuis la crise énergétique, nous voyons les entreprises se professionnaliser de plus en plus à cet égard. La gestion des prix de l’énergie est désormais vraiment une fonction en soi. Les entreprises réfléchissent de plus en plus à la stratégie à adopter pour gérer leurs coûts, notamment énergétiques. La manière dont elles verrouillent les prix de l’énergie, et surtout le moment où elles le font, prend plus que jamais la forme d’une décision mûrement réfléchie, qui permet de protéger les marges en cas de hausse des prix.
Chez BNP Paribas Fortis, nous avons reçu ces dernières années de plus en plus de questions d’entreprises qui envisagent de fixer financièrement leurs coûts énergétiques. Dans un tel scénario, vous payez au départ votre énergie au fournisseur à un prix variable. Avec la banque, vous fixez un prix par le biais de ce que l’on appelle un swap financier. Ces swaps financiers sont aussi utilisés pour couvrir d’autres matières premières (métaux, produits pétroliers, etc.). Même s’il parait complexe de prime abord, le swap financier n’est en réalité pas une transaction particulièrement compliquée. D’autres structures sont bien entendu possibles, en fonction de vos besoins.
Et c’est ici que l’on reparle de la personne prudente et raisonnable. En effet, peu importe que vous cherchiez des opportunités d’investissement intelligentes dans votre rôle de chef d’entreprise ou que vous examiniez les différentes possibilités qui s’offrent à vous pour maîtriser vos coûts énergétiques : il s’agit au final des deux côtés de la même médaille. BNP Paribas Fortis analyse pour vous, chef d’entreprise, non seulement la question de vos investissements, mais aussi à comment vous aider à gérer intelligemment et en toute sécurité des coûts importants tels que ceux de l’énergie.
Baisse persistante ?
Quelle que soit la manière dont les entreprises souhaitent fixer leurs prix de l’énergie, le contexte de marché est très intéressant en ce moment. L’industrie européenne traverse des temps difficiles. Pourtant, l’économie connaît un atterrissage en douceur : un ralentissement, sans véritable récession. C’est ce qui fait actuellement baisser les prix du gaz et de l’électricité. De plus, nous avons connu un automne et un hiver doux, avec aussi beaucoup de vent. Les producteurs d’énergie ont donc généré ces derniers mois une quantité historique d’électricité à partir de sources renouvelables.
Rien ne dit que les prix ne vont pas encore baisser. L’Europe importe, plus que jamais, du GNL en provenance des États-Unis. Tant le prix du gaz américain que les frais de transport ont considérablement baissé ces derniers mois. Des élections vont bientôt être organisées dans plus de 65% des pays développés ; la situation géopolitique (Ukraine, Israël, Taïwan) peut elle aussi causer de la volatilité.
Prudence
Les prix du gaz et de l’électricité n’ont jamais été aussi bas ces deux dernières années. Le marché n’a pas trop d’inquiétudes à se faire pour le moment. Mais la crise énergétique de 2022 a montré que nous devions toujours rester vigilants. Fixer vos prix de l’énergie n’est pas seulement souvent la tactique la plus économique, elle offre également une protection aux chefs d’entreprise en période de volatilité croissante.
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07.09.2022
Qui remportera un « Leeuw van de Export » en 2022 ?
Belkorn, Twipe Mobile Solutions, XenomatiX, Bogaerts Greenhouse Logistics, Kipco-Damaco ou Lambo Laboratoria : qui gagnera ce prix qui couronne des entreprises flamandes aux résultats impressionnants ?
Flanders Investment & Trade (FIT) remet chaque année un « Leeuw van de Export » (« Lion de l'Exportation ») à deux entreprises ayant enregistré d'excellents résultats d’exportation l’année précédente. Nous vous présentons les six nominés. Laissez-vous inspirer par leurs « success stories » à l'étranger. Les meilleurs exportateurs seront mis à l’honneur le 14 septembre, au Brabanthal de Louvain.
Nominés dans la catégorie des entreprises comptant moins de 50 collaborateurs
Belkorn (Diest)
Des ingrédients sains et savoureux de haute qualité, bons pour les gens et pour la planète. C’est avec cette vision durable que Belkorn a été fondée en 1985. À l’époque, l’entreprise a lancé le premier biscuit bébé bio sur le marché européen, anticipant ainsi largement la tendance du bio actuelle. En 2010, ses projets d’exportation s’accélèrent lorsqu'elle commence à produire des biscuits pour une entreprise britannique. La Russie et l’Australie suivront, et Belkorn est aujourd’hui active dans 30 pays. Plus de 95% de son chiffre d’affaires proviennent des exportations.
Jos Corthouts, CEO : « Grâce à des investissements continus dans l’innovation et à un centre de production ultramoderne, nous avons enregistré une forte croissance ces cinq dernières années. À l’avenir, nous espérons renforcer notre présence en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande et nous établir sur le marché allemand ».
Twipe Mobile Solutions (Heverlee)
Twipe Mobile Solutions, à Heverlee, aide 80 titres de presse influents à accroître leur nombre de lecteurs et leurs revenus au moyen d'un journal numérique convivial, d'informations sur le comportement de lecture et de sélections d’articles sur mesure. Après une première application d’information mobile et le premier journal exclusivement numérique en France, JAMES – un majordome numérique qui compose des listes de lecture personnalisées pour les abonnés – a vu le jour en Grande-Bretagne. Twipe Mobile Solutions est aujourd'hui active dans 13 pays, qui représentent ensemble 92% de son chiffre d’affaires.
Danny Lein, CEO : « Dans les années à venir, nous voulons développer une scale-up technologique qui joue dans la Champions League de l’industrie de l’information, tout en restant fidèles à nos racines flamandes. Si vous innovez de façon intelligente, si vous avez une énorme capacité de travail et un bon esprit d’équipe, vous pouvez vous développer et avoir une résonance internationale ».
XenomatiX (Louvain)
XenomatiX développe des systèmes laser innovants pour les véhicules autonomes. L’entreprise louvaniste répond ainsi à la demande de l’industrie automobile de capteurs plus compacts, fiables et abordables. Malgré sa production à petite échelle, XenomatiX est très présente localement dans les grands pays de l'automobile tels que l’Allemagne, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Corée du Sud, où elle explique et démontre la technologie. Grâce à sa technologie prometteuse, l'entreprise entend se démarquer dans le monde entier.
Filip Geuens, CEO : « Avec notre technologie et l’emploi qui en découle, nous voulons apporter une contribution pertinente sur le plan économique à la société ».
Nominés dans la catégorie des entreprises de 50 collaborateurs ou plus
Bogaerts Greenhouse Logistics (Hoogstraten)
Bogaerts Greenhouse Logistics est le plus grand acteur dans le domaine de l’automatisation de l’horticulture en serres. L’entreprise développe des machines, des appareils et d’autres outils logistiques pour arroser, récolter et trier les cultures dans des serres en verre modernes. Les systèmes sophistiqués fabriqués à Hoogstraten sont aujourd’hui utilisés dans plus de 40 pays.
Joris Bogaerts, CEO : « En Europe, nous commençons progressivement à plafonner en matière d’automatisation des terminaux. Mais en Europe de l’Est, en Russie et en Chine, de nombreux projets de grande envergure sont en cours d'élaboration. Et le continent africain offre encore un potentiel considérable. Nous voulons faire partie du top 3 mondial ».
Kipco-Damaco (Oostrozebeke)
La viande de poulet ou votre saucisse préférées, en matière de snacks, ont certainement été produites chez Kipco-Damaco. Cette entreprise est passée en quelques années du statut d'abattoir de volailles de Flandre occidentale à celui de producteur et distributeur mondial de viande de poulet séparée mécaniquement pour transformation ultérieure. Après un premier bureau de vente à l’étranger à Singapour, quatre sites de production et onze succursales ont vu le jour, notamment au Brésil, en Inde, aux Philippines et au Vietnam : une plus-value importante grâce à la connaissance du marché local et aux lignes hiérarchiques courtes avec les technologues de Kipco-Damaco. Les exportations représentent 83% de son chiffre d’affaires, une part importante de celles-ci étant destinée à l’UE.
Iris Vandaele, copropriétaire et directrice commerciale et marketing : « Nous sommes audacieux et sautons sur toutes les opportunités d’expansion. Nous valorisons la viande de poulet séparée mécaniquement, mais nous extrayons également les protéines des plumes pour les aliments pour animaux, par exemple. Nous appliquions déjà l'économie circulaire avant que cela ne soit à la mode ».
Lambo Laboratoria (Wijnegem)
L’entreprise familiale Lambo Laboratoria développe des capsules de gélatine de haute qualité pour le secteur pharmaceutique et des compléments alimentaires. Pas de production de masse, mais à la demande des clients et sur mesure. Le choix d’un marché de niche soutient sa croissance internationale depuis 15 ans déjà, avec aujourd’hui des débouchés dans 30 pays. 78% de son chiffre d’affaires proviennent des exportations, dont la majeure partie sont destinées à nos pays voisins, l’Italie et la Pologne. L’entreprise estime posséder un potentiel de croissance important, tant sur le plan géographique que dans des segments de marché spécifiques, et recherche des partenaires en Allemagne et en Italie. Les marchés plus lointains lui font également de l'œil.
Uwe Leonard, Managing Director : « Nous jouons consciemment sur notre ancrage flamand. Il est frappant de constater qu’à l’étranger, nous sommes souvent plus valorisés que dans notre propre pays. Le 'Made in Belgium' est un label de qualité ».
Découvrez le 14 septembre qui seront les deux lauréats du « Leeuw van de Export » 2022. Inscrivez-vous au préalable sur www.leeuwvandeexport.be.
Vous souhaitez vous lancer à l'international ou développer davantage vos activités à l'étranger ? Nous vous offrons la tranquillité d’esprit nécessaire grâce à une large gamme de solutions pour optimiser, sécuriser et financer vos activités d’importation et d’exportation.
Source : Wereldwijs 2022
25.11.2020
Des paroles aux actes : comment concrétiser votre projet à l’international ?
Se lancer sur les marchés étrangers ? Ce n’est pas une mince affaire et les conseils ne suffisent pas. Trade Development de BNP Paribas Fortis est le partenaire parfait pour passer de la théorie à la pratique !
Nombre d’entreprises souhaitent franchir les frontières belges pour conquérir de nouveaux marchés. Un moteur de croissance incontournable, mais aussi un impératif commercial pour rester compétitives. Mais face à l’inconnu… ce n’est pas toujours facile de joindre le geste à la parole. Comment trouver le marché adéquat ? Comment dénicher des prospects ? Comment préparer toutes les dimensions de l’opération ? Quels risques couvrir ? Quels partenaires de confiance solliciter ? Autant de questions cruciales pour réussir votre projet et susceptibles de freiner votre démarche. Des visées hors frontières qui finissent parfois par rester dans les cartons…
« Notre rôle consiste justement à aider les entreprises à réaliser leurs ambitions internationales », explique Rob van Veen, Responsable du service Trade Development chez BNP Paribas Fortis.
« Nous nous intéressons au marché local sur lequel l’entreprise veut se lancer en s’assurant que le potentiel sous-jacent est suffisant. » Un premier pas vers le succès…
Quand le conseil ne suffit pas…
Entre la théorie et la pratique, il y a un fossé que les dirigeants craignent parfois de franchir. Disposer d’une masse de données et d’informations ? C’est crucial. Mais ce n’est pas suffisant ! Encore faut-il transformer l’essai. Passer à l’acte. Poser les premières pierres de votre projet d’expansion… en maximisant les chances de succès et en minimisant les risques. Une aventure qu’il vaut mieux vivre (bien) accompagné. Raison pour laquelle le soutien de Trade Development s’avère essentiel : un acteur capable de fournir une aide très large et de construire une vision stratégique et de long terme. En Belgique et partout sur le globe.
« Les entreprises trouvent souvent beaucoup d’informations et de support auprès des instances belges de promotion à l’exportation dans la première phase de leur projet », souligne Rob van Veen. « Mais elles n’obtiennent pas toutes les réponses pratiques dont elles ont besoin pour développer concrètement leurs activités dans un pays donné. »
Viser juste !
Lorsque les perspectives de croissance sont limitées en Belgique, il faut ouvrir les portes du commerce international. Lesquels ? C’est là que démarre l’intervention de l’équipe de Trade Development. Le choix de votre marché cible est en effet fondamental. Une décision approximative peut avoir des conséquences dramatiques : les exemples célèbres de « ratés » ne manquent pas — entre autres pour des raisons de mauvaise compréhension de la « culture » locale. Les entreprises sont parfois tentées par les marchés exotiques parce que d’autres y ont fait leur place. Chaque projet d’internationalisation est unique : ce marché a-t-il bien sa place dans votre stratégie générale ? Tous les défis — réglementaires, commerciaux, etc. — sont-ils bien connus et maîtrisés ?
« Prenez une entreprise qui souhaite s’établir au Brésil. Nous lui demandons d’abord : quelles activités avez-vous déjà développées dans les pays européens ? Ceux-ci recèlent parfois encore de nombreuses opportunités. Il est par exemple plus facile de s’implanter en Pologne qu’au Brésil, où les taxes sur les importations sont très élevées », poursuit Rob van Veen.
Des relais « locaux » indispensables
Après avoir planché sur les contours de votre projet et validé les choix de la cible, Trade Development sort l’un de ses atouts majeurs : l’accès à un réseau mondial de partenaires compétents et fiables.
« Nous introduisons le client auprès de spécialistes locaux qui pourront encadrer son projet à l’étranger de bout en bout. L’un se concentre sur le développement des activités, l’autre est un spécialiste des questions juridiques et fiscales et le troisième prend à son compte l’aspect administratif. Nous privilégions les petits bureaux locaux. Et la plupart d’entre eux sont des partenaires de longue date du réseau de BNPPF », décortique Rob van Veen.
Ces relais disposent d’une parfaite connaissance des règles et usages nationaux et ils savent comment se conformer à ce cadre spécifique. L’entreprise tire donc avantage de cette équipe compétente autour d’elle : dans une relation gagnant-gagnant. « Nos correspondants fixes sont en plus évalués par le client à l’issue de chaque projet. C’est ainsi que nous pouvons garantir la qualité du service ! »
Mise en relation : gain de temps et d’efficacité
Rechercher un distributeur performant ou un représentant digne de confiance ? Dénicher le fournisseur idéal sur place ? Valider le véritable potentiel de ces contacts ou encore découvrir d’autres partenaires éventuels ? Un sacré enjeu pour les entreprises…
« La plupart recherchent un mouton à cinq pattes. Nos trade developers locaux se chargent d’affiner les critères de sélection en concertation avec le client. Ils établissent une analyse financière des partenaires commerciaux et contrôlent leur bagage technique et leur réputation », détaille Rob van Veen.
Après avoir identifié quatre à cinq candidats sérieux et intéressés vient l’étape de la prise de contact. « Notre correspondant local les présente alors à l’entreprise belge afin de s’assurer d’un intérêt réel et mutuel. Une fois ces questions clarifiées, les relations peuvent être approfondies très rapidement. »
Le terrain : clé du succès
Chaque marché cible possède ses difficultés et ses écueils : de la langue aux différences culturelles et commerciales. Des problèmes très concrets et parfois complexes à régler depuis la Belgique, notamment à l’ère du post covid-19. D’où l’importance d’être entouré de spécialistes qui connaissent le pays comme leur poche. Un exemple ? « Pour pouvoir livrer à des détaillants au Royaume-Uni, il faut souvent pouvoir facturer au niveau local », illustre Rob van Veen. « Notre trade developer pourra alors intervenir et assurer pour le compte de l’entreprise la facturation et la comptabilité locales. Cela dans le cadre d’un tarif fixe et transparent pour chaque opération. Une structure de départ légère et sans grands investissements, mais très professionnelle. » Rien n’empêche évidemment le client d’envisager par la suite une entité propre localement. « C’est une mission qu’il pourra également confier à notre correspondant. Il possède l’expérience indispensable pour cela ! » Autre exemple ? La Russie, où toutes les démarches prennent énormément de temps… Là encore, le réseau d’experts de Trade Development peut fortement accélérer le processus et débloquer plus rapidement les choses.
Contactez-nous
18.11.2020
Quel est le principal allié de votre croissance internationale ?
Votre banque! Et en particulier le réseau d’experts du service Trade Development de BNP Paribas Fortis. Le chainon manquant entre vos ambitions hors frontières et la réussite de votre projet d’expansion.
Conquérir les marchés étrangers est synonyme de nouvelles attentes au sein des entreprises. Des besoins qui dépassent largement les services « classiques » offerts par une banque… Une réalité bien comprise chez BNP Paribas Fortis. La création du département Trade Development n’est donc pas le fruit du hasard. Son rôle ? Conseiller et accompagner de A à Z les clients aux visées internationales. « Une banque est à même d’offrir une assistance pratique aux projets d’expansion que les entreprises nourrissent à l’étranger : ouvrir des comptes, fournir des garanties, s’occuper des flux financiers, etc. », expose Rob van Veen, Responsable du service Trade Development chez BNP Paribas Fortis. « Mais le souhait du client est bien plus vaste… Il attend que sa banque participe à la réflexion stratégique et l’aide à aborder le marché avec intelligence et efficacité. Et c’est là que nous intervenons ! » Concrètement ? Il s’agit d’un appui unique et indispensable — encore plus en temps de crise covid-19 — pour se développer hors frontières ; dissiper les préoccupations légitimes des dirigeants ; se connecter à un réseau mondial d’experts locaux ; ou assurer un suivi sur le long terme.
En terrain connu… même à l’étranger
Illustration de ce partenariat fructueux entre une société aux visées internationales et la banque : le groupe Besins Healthcare fondé en 1885 par Abel Besins et parti à la conquête du monde depuis les années 80. De grandes ambitions menées de front avec le concours durable de BNP Paribas Fortis… « Dès que nous envisageons une nouvelle extension à l’international, nous en discutons avec notre Chargée de relation chez BNP Paribas Fortis », explique Leslie Grunfeld, CEO de Besins Healthcare, désormais actif sur plus d’une centaine de marchés différents et avec une présence directe sur nombre d’entre eux. « Notre trésorier vérifie alors auprès de celle-ci si la banque est présente dans le pays concerné ou si elle y dispose de partenariats avec des établissements locaux. » Une approche qui permet au groupe d’avancer en terrain connu en toutes circonstances, puisqu’il peut bénéficier d’une offre de services similaires où que ce soit sur le globe. « C’est très confortable ! D’autant que les problématiques à résoudre sur le terrain sont très différentes en fonction du pays. »
Accès à réseau compétent et fiable
L’un des atouts majeurs de l’équipe de Trade Development est de mettre à disposition des entreprises un véritable maillage de spécialistes locaux. Des professionnels parfaitement insérés sur le marché cible. Ils connaissent la réalité du pays sur le bout des doigts et accompagnent l’entreprise dans toutes ses démarches sur place : de l’exploration commerciale aux formalités bureaucratiques.
« Même dans les pays où BNP Paribas Fortis n’est pas implantée, la banque nous fait profiter de ses réseaux, ce qui facilite ainsi notre implantation locale. Nous n’avons pas besoin de montrer systématiquement “patte blanche” en arrivant à l’étranger : nous avons immédiatement accès à un réseau structuré et à des partenaires bancaires fiables. Le gain de temps est considérable », souligne le patron de Besins Healthcare.
L’humain : facteur clé !
La place du relationnel et des contacts privilégiés est cruciale dans un projet d’expansion internationale. Pour disposer de relais fiables et performants ; profiter d’informations pertinentes ; ou encore, s’ouvrir de nouveaux horizons sur place. Ces « relais » locaux sont généralement des partenaires de longue date de la banque… un gage de confiance pour l’entreprise. Des spécialistes aux compétences et profils divers – juridique, business ou administratif - qui l’accompagnent de bout en bout de son aventure. Que ce soit pour faciliter l’installation et le lancement de l’activité. Mais aussi le recrutement du personnel (management, contrats locaux, etc.) ; la création d’une nouvelle structure juridique ; la recherche de fournisseurs et d’autres partenaires (entre autres bancaires). Ainsi que pour anticiper les besoins du client (crédit de caisse, leasing, gestion de parc automobile, couverture sur devises, etc.) et lui présenter les offres les mieux adaptées à sa situation. Une fois l’entreprise « établie » ? Trade Development reste à la barre pour piloter la relation bancaire dans son ensemble et suivre l’évolution du client pas à pas. Sur le long terme !
Des solutions « sur-mesure »
Une banque comme BNPPF — par l’intermédiaire des équipes de Trade Development — est donc l’allié central de la croissance internationale des entreprises. Elle se révèle être bien plus qu’un fournisseur de services financiers :
- Un explorateur de nouveaux marchés et de partenaires pour le compte de l’entreprise. Capable de valider la stratégie en amont et d’élargir l’éventail de relations possibles sur place ;
- Un réducteur de risques : la banque analyse et aide à établir un profil réaliste du futur partenaire (finances, intérêt réel, fiabilité, réputation, etc.) ainsi qu’à réduire la marge d’erreur ;
- Un « créateur » de solutions « clé sur porte » qui se met à l’écoute du client et anticipe ses attentes en amont pour offrir des réponses adaptées à son contexte particulier.
- Un accélérateur du processus « hors frontières ». Que ce soit pour s’installer ou pénétrer un marché, grâce en particulier à ses relais locaux et à leur expertise pertinente.
- Un facilitateur qui met à disposition la richesse de son réseau pour connecter rapidement l’entreprise à des partenaires locaux, mais aussi pour débloquer ou faire avancer les situations les plus diverses.
- Un accompagnateur sur le long terme. Les experts de Trade Development suivent le parcours international de l’entreprise pas à pas, sur place ou à distance, et veillent à la réussite du projet.