La fermeture de ses magasins a été un coup dur. Mais ZEB a vite pu rouvrir grâce à une formidable flexibilité et au soutien de son banquier principal.
Willem 's heeren, ZEB Wilrijk
L’histoire de ZEB commence en 1993, quand un jeune représentant passionné, Luc Van Mol, parcourt le pays pour vendre ses jeans. En 2020, ZEB est une enseigne de mode multimarques belge renommée qui compte 72 magasins. Vous pouvez toujours y dénicher votre jeans favori, mais vous y trouverez aussi les dernières nouveautés de 70 marques de haute qualité. La responsable marketing Erika Mees évoque le cauchemar qu’a connu l’entreprise. Heureusement, bien que la crise du coronavirus ait atteint ZEB dans son cœur d'activité, l’histoire a aussi un côté positif.
Un véritable cauchemar
« À cause du confinement, nous avons subitement dû fermer tous nos magasins. Ne plus pouvoir accueillir de clients du jour au lendemain est un grand choc. D’autant plus si vous ne savez pas combien de temps durera la crise et à quel point elle sera dévastatrice », commente Erika. « Nous venions justement de recevoir nos nouvelles collections printemps et été quand soudain, il ne nous est plus resté que le chiffre d’affaires de notre boutique en ligne. Comment allions-nous payer nos fournisseurs, nos loyers et nos frais de personnel ? Nous n’avons eu d’autre choix que de mettre notre personnel en magasin et celui de certains services administratifs au chômage temporaire. Nous nous sommes ensuite rapidement réunis avec nos fournisseurs et nos conseillers financiers. »
Ne pas rester les bras croisés
Une seule certitude : il fallait trouver des solutions, et vite. « Chez ZEB, nous ne restons jamais les bras croisés. Nous cherchons toujours des solutions. Mais cette crise était sans précédent et nous n’allions pas nous en sortir seuls. Heureusement, notre banque a immédiatement été réceptive à nos besoins et nous a rapidement proposé une aide concrète. Nous avons ainsi pu financer nos fonds de roulement à court et à long terme et nous avons eu un report de remboursement de crédits existants. Un partenaire qui réfléchit avec vous et qui vous soutient aux moments critiques, cela n’a pas de prix », ajoute Erika.
« En tant que banquier principal de ZEB, nous lui avons proposé un crédit de soudure au début de la crise du COVID-19, pour que les fournisseurs et le personnel puissent être payés malgré la chute du chiffre d’affaires. Cela a été très vite, car ZEB a aussitôt pu présenter son planning de trésorerie. En tant que banquière, je suis assez fière de la manière dont nous avons pris nos responsabilités pour nos clients : avec 700 employés permanents, ZEB est un employeur local important. Il était essentiel de lui donner une marge de manœuvre financière pour ne pas compromettre la continuité de ses activités », précise Veerle Huygens, chargée de relation chez BNP Paribas Fortis.
Une flexibilité extrême
Il s’est rapidement avéré que la flexibilité financière ne suffirait pas. Erika raconte : « Nous avons aussi testé de nouvelles façons d’entrer en contact avec nos clients. Nous avons davantage misé sur Instagram en tant que canal d’inspiration, avec toutes sortes de vidéos et de conseils en matière de style, et nous avons intensifié notre collaboration avec les influenceurs. Nous poursuivrons certainement dans cette voie. Quand nous avons rouvert nos portes, nous avons remarqué que certains clients importants ne revenaient pas encore. Pourtant, nous respectons scrupuleusement toutes les mesures prescrites par le conseil de sécurité : le port de gants, la mise en place de plexiglas à la caisse, le port des masques buccaux pour notre personnel et des autocollants pour faire respecter les distances de sécurité. Nous avons donc décidé de proposer à nos fidèles clients de venir en dehors des heures d’ouverture : pendant une heure, ils peuvent faire leurs achats dans le calme et en toute sécurité avec les personnes de leur “bulle”. Vu le grand succès de cette initiative, nous avons décidé que tous nos clients pourraient réserver un créneau horaire. »
Un avenir incertain
« Même maintenant, nous ne travaillons pas à pleine capacité », admet Erika. « L’incertitude reste énorme. Y aura-t-il une deuxième vague de coronavirus ? Et que se passera-t-il avec notre collection hiver ? Nous ne savons pas encore combien de temps il faudra avant que nous soyons pleinement remis du choc. Nous espérons seulement que le gouvernement prendra d’autres mesures, d’autant que la période de 12 mois prévue pour les mesures de soutien nous semble très courte. Mais une chose est sûre : la flexibilité typique de notre enseigne sera toujours indispensable. En tant qu’entreprise, il n’est plus possible de survivre si vous n’êtes pas en mesure de réagir rapidement aux changements. Les affaires reprendront-elles vite ? C’est encore difficile à dire. Ces derniers jours, nous remarquons que nos clients commencent à se détendre. Au début, ils étaient très réticents et n’entraient que pour acheter un article précis. Maintenant, nous observons de nouveau un peu plus de “shopping plaisir”. Les chiffres d’affaires de la semaine sont presque revenus à la normale, mais pendant les week-ends, nos clients n’osent pas encore venir en masse. Et rien ne semble plus arrêter la montée de l’e-commerce. Bien qu’il soit difficile de prévoir les tendances de demain, je sais que ZEB fera toujours preuve de créativité pour faire la différence pour ses clients », conclut Erika.
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17.06.2020
#TousEnsemble Le promoteur immobilier Bostoen surmonte la crise grâce à ses bases solides
Bostoen a su minimiser les dégâts provoqués par la crise du coronavirus. Le promoteur immobilier se réjouit également que la banque monte au créneau pour les entreprises qui en ont besoin.
Johan De Vlieger, Bostoen
Le promoteur immobilier gantois Bostoen, actif dans le secteur de la construction résidentielle, a de l'expérience. Depuis près de 50 ans, l’entreprise propose des solutions de logement abordables et durables qui respectent l’homme et l’environnement, qu’il s’agisse de maisons et d’appartements traditionnels en brique ou d’habitations ossature bois.
Angoisse et insécurité
Bostoen n’a pas non plus été épargné par la crise du coronavirus. « À partir de la troisième semaine de mars, nous avons suspendu toutes nos activités de construction, surtout parce qu’il y avait une angoisse et une insécurité importantes au début de la pandémie de coronavirus », explique le CEO Johan De Vlieger. « Nous aurions peut-être pu poursuivre nos activités de façon adaptée, mais l’incertitude et la pression sociale étaient trop fortes. Nous avons donc mis nos chantiers à l’arrêt. Au niveau de nos services administratifs, nous avons dû mettre une partie de nos collaborateurs au chômage temporaire et certains d’entre eux ont travaillé à domicile, à temps plein ou non. »
La nouvelle normalité
Avec les annonces incessantes sur le coronavirus, beaucoup d’entreprises ont eu du mal à suivre la situation. Qu’est-ce qui est permis, qu’est-ce qui ne l’est pas ? « Nous avons d’abord pris le temps de sentir la direction du vent. Dès que les choses sont devenues plus claires, nous avons mis les bouchées doubles dans le cadre des négociations avec les partenaires sociaux », raconte Johan. « Lorsque tout a été réglé, nous avons pu reprendre dans la dernière semaine d’avril. Nos activités de construction battent donc à nouveau leur plein, mais avec quelques changements. Au bureau comme sur les chantiers, nous respectons scrupuleusement les mesures de distanciation sociale. Et je constate que cette nouvelle façon de travailler est devenue “la nouvelle norme” sur nos chantiers. La perte de productivité due au coronavirus est donc déjà en baisse. Et nous n’avons pas déçu nos clients : grâce aux moyens de communication numériques, nous avons pu activement rester en contact avec eux. »
« À titre personnel, je trouve que cette nouvelle façon de faire n’est pas si mauvaise », poursuit Johan. « Il est parfaitement possible de travailler et de vivre de cette manière. Même s’il y a un vaccin et que le coronavirus disparaît, je pense que nous garderons ces nouvelles habitudes. Nous vivons et travaillons de manière plus hygiénique, ce qui est une bonne chose à mon sens. »
Réserves financières
Sur le plan financier, Bostoen a jusqu’à présent su traverser cette période difficile sans problème. « Nous avons collaboré de manière intensive en interne pour garder le cap. Nos efforts ont porté leurs fruits, car nous avons su limiter les dégâts dus à la pandémie de coronavirus. Ce qui nous a aussi aidés, c’est que ces dernières années, nous nous étions constitué des réserves financières pour faire face en cas de difficultés. Grâce à cela, nous n’avons à ce jour aucun retard de paiement et Bostoen émerge de la crise comme une entreprise robuste », conclut Johan.
Bostoen n’a donc pas dû faire appel à l’aide de la banque ou aux mesures de soutien du gouvernement. « Mon conseiller à la banque m’a quand même appelé. La banque était prête à m’aider. Mais comme nous avions la situation sous contrôle, nous n’en avons pas eu besoin », dit Johan. « Il est inutile de faire appel à ces mesures sans nécessité, alors que d’autres entreprises ont beaucoup plus de difficultés et ont davantage besoin de soutien. »
Son conseiller, Koen Stepman, Business Centre Manager chez BNP Paribas Fortis, confirme. « Depuis des années, nous avons une bonne collaboration avec Bostoen. Dès le début de la crise, nous avons été régulièrement en contact, principalement par inquiétude mutuelle. En tant que partenaire bancaire de longue date, nous avons été ravis que Bostoen ait pu reprendre ses activités assez vite. »
Johan ajoute : « Je trouve dommage la perception qu’ont certains chefs d’entreprise des banques. Une banque doit en effet être un partenaire et pas un “ennemi”. L’esprit de partenariat qui régit nos relations et notre communication avec BNP Paribas Fortis est très agréable. En ce qui me concerne, ce sentiment n’a fait que se renforcer pendant la crise du coronavirus », conclut Johan.
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17.06.2020
#TousEnsemble Le fabricant de menuiserie d'intérieur Krijnen reconstruit son avenir
Krijnen fabrique des cuisines, salles de bain et articles sur mesure. L'entreprise avait fort investi dans ses machines, puis vint le coronavirus... Heureusement, Krijnen a pu compter sur BNP Paribas Fortis.
Wouter Leysen, Krijnen
D'abord cuisiniste, l'entreprise familiale Krijnen à Malle s'est spécialisée au fil du temps dans toute la menuiserie intérieure. Même pour une société qui comptabilise déjà 57 ans d'expérience et de savoir-faire, cette crise reste inédite.
« Nous avons dû mettre nos activités à l'arrêt pendant un certain temps », déplore le CEO Wouter Leysen. « Nous sommes actifs dans le secteur de la menuiserie intérieure et de la rénovation et travaillons donc souvent au domicile des gens. Vu que les mesures liées au coronavirus ne le permettaient pas, notre équipe de production et notre service d'installation ne pouvaient plus travailler. Le gouvernement ayant ordonné la fermeture de tous les magasins, nous avons également fermé notre showroom. »
Capacité d’adaptation
Le fait que Krijnen ait plus d'un demi-siècle peut surprendre au vu de la réactivité de l'entreprise à l'apparition de la pandémie. « Nous avons immédiatement fait tout notre possible pour nous adapter à la situation. Dès l'annonce des mesures de distanciation sociale par le gouvernement, nous avons commencé à les mettre en œuvre et à communiquer à ce sujet », poursuit Wouter. « Dans notre showroom, par exemple, nous avons placé de plus grands bureaux d'un mètre et demi de large pour pouvoir recevoir les clients en toute sécurité. Naturellement, nous avons également pris de nombreuses mesures d'hygiène et avons misé un maximum sur le travail à domicile. »
Jouer cartes sur table
« Ce n'est bien sûr pas une période facile sur le plan financier. Heureusement, nous avons pu compter sur le soutien de BNP Paribas Fortis, avec qui nous entretenons de très bonnes relations. La banque est un véritable partenaire pour nous et nous avons pu discuter très ouvertement des conséquences de la crise avec notre personne de contact. Ensemble, nous avons cherché des solutions pour surmonter cette période. »
Leur personne de contact est Stefan Lauwers, du Business Centre Campine. « C'est un véritable plaisir et un privilège absolu de travailler avec une entreprise familiale comme Krijnen », assure-t-il. « Durant la crise, Wouter et moi sommes restés en contact étroit et avons discuté à plusieurs reprises des mesures qui pouvaient être mises en place. Le fait que nous nous entendions bien est évidemment un grand atout dans une crise comme celle-ci. J'admire l'attitude positive de Wouter et le fait qu'il ne baisse jamais les bras, sans doute parce que j'essaie moi-même de toujours travailler de cette façon. »
« Nous ne sommes pas du genre à rester à nous morfondre et nous aimons communiquer ouvertement », ajoute Wouter. « C'est une philosophie que nous appliquons aussi avec nos fournisseurs et nos clients. Les clients font aujourd'hui face à de nombreuses questions et incertitudes. Nous essayons dès lors de faire tout notre possible pour assurer la continuité et les tenir informés de leurs projets. »
L'humain fait la différence
« Pour moi, cette crise met en évidence l'importance d'une approche humaine dans les entreprises », poursuit Wouter. « La grande plus-value de BNP Paribas Fortis pour nous est la personne de contact de qualité que nous avons, qui réfléchit activement avec nous. Si la banque avait été trop digitalisée, je ne pense pas que les solutions seraient apparues aussi facilement. Je sais que l'avenir est de plus en plus au digital, mais je vois encore de nombreux avantages dans le contact humain. Trouver le juste équilibre entre le digital et l'humain est donc essentiel, tant pour la banque que pour notre entreprise », conclut Wouter.
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17.06.2020
#TousEnsemble Les liens ont toujours fait la différence pour Bellerose
C’est dans les moments difficiles que l’on voit ceux sur qui l’on peut compter. Au plus fort de la crise du COVID-19, Bellerose et son CEO ont pu s’appuyer sur toutes leurs relations, dont leur banque.
Hélise Bertouil, Bellerose Bruxelles
« Il y a ce qu’on a fait, et ce que l’on a appris ». D’entrée de jeu, Frédéric Vitre voit le positif et les opportunités dans la crise liée au coronavirus. Bien évidemment, tout le monde s’en serait bien passé mais ce n’est pas une raison pour le CEO et copropriétaire de la marque de vêtements Bellerose de s’apitoyer sur son sort.
Les aspects pratiques et sécuritaires d’abord
Dans ce que Bellerose a fait, il y a tout l’aspect sanitaire et la continuité du travail à mettre en place. « C’était le point le plus important au départ », explique Frédéric Vitre. « Nous avons géré l’aspect sanitaire de la crise en veillant à la santé de nos collaborateurs. L’objectif ensuite était de continuer à fonctionner à distance, grâce au télétravail ». La continuité de l’entreprise était aussi à assurer, avec une gestion et préservation de la trésorerie stricte. « Nous avons été à cheval sur ce sujet », précise même le CEO. Bellerose a ensuite gardé et renforcé ses contacts avec ses clients, notamment grâce à du contenu pertinent sur les réseaux sociaux. « Nous avons été encore plus loin dans la production de contenu, que l’on développe en interne. On s’est mis à la place des clients et on a voulu les distraire, les engager, les rassurer, les faire sourire et rire. Plutôt que de baisser le rythme de la communication, nous l’avons augmenté ». En réalité, Bellerose a renforcé tous ses liens, avec tout le monde.
Les relations avec les parties prenantes ont fait toute la différence
C’est ici que Bellerose a appris beaucoup de choses. « Comme le dit l’expression, on récolte ce que l’on sème. Le COVID-19 a été un accélérateur et un révélateur de la qualité des relations tissées avec les stakeholders : clients, fournisseurs, collaborateurs, banques… Si vous avez toujours été respectueux envers eux en toutes circonstances, ils pourront plus facilement composer avec vos difficultés. Par contre, si vous avez toujours été indélicats avec eux, ils ne seront pas là pour vous ». Ce sont ces relations construites depuis des années et ce respect entre les différentes parties qui ont payé. « Il est plus ‘facile’ de passer une crise et d’en sortir quand on est entourés de gens qui se respectent et s’entraident. Les clients et collaborateurs ont été extraordinaires ». Au final, la crise s’est même « pas si mal passée que cela » selon les mots de Frédéric Vitre. Notamment grâce à l’appui de BNP Paribas Fortis, sur un sujet bien spécifique .
Le cash est roi, et la banque est là pour ça
« Cash is king ». Tous les dirigeants , de PME comme de grosses entreprises, connaissent l’adage. Si vous avez des problèmes de trésorerie, vous êtes en sérieuses difficultés. « C’est une autre leçon de la crise, le cash reste roi. Il faut toujours gérer cela comme un bon père de famille et éviter de ‘stretcher’ ». Le cash, il a pu être amené par l’appui de la banque avec un prêt garanti par l’Etat d’un million d’euros qui permet ainsi de soulager la trésorerie et de financer l’achat du stock pour les saisons futures. Et donc garantir la continuité des activités de Bellerose. « Nous avons rapidement été contactés par Marcel Seys, notre chargé de relation. Il a toujours été présent pour nous et est très engagé dans notre entreprise. Marcel en a une telle compréhension que tout s’est rapidement mis en place ». L’intéressé avait les mêmes mots en bouche : « Nous avons contacté tous nos clients, en sachant que ceux dans le secteur textile étaient parmi les plus touchés. Nous avons élaboré ensemble des stratégies selon plusieurs hypothèses. Ce n’est pas toujours facile de trouver un client ouvert à cela. Nous dépendons aussi des informations des clients et pour Bellerose, c’est ce qui a permis de rapidement trouver une solution ». Une nouvelle preuve, si besoin en est, que les relations et la confiance font la différence.
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17.06.2020
#TousEnsemble Réinvention et déstructuration, comment Le Botaniste a adapté son offre
Le Botaniste a accusé le choc face à la fermeture de ses restaurants. L’enseigne vegan a su se réinventer durant le confinement pour continuer à servir ses clients, grâce notamment au soutien de sa banque.
Gregory Verellen, Le Botaniste
Les premières mesures de confinement ont pris tout le monde de court durant le mois de mars. Une décision logique pour endiguer la crise sanitaire mais qui a vu une grande majorité d’entreprises, magasins et restaurants s’arrêter quasiment du jour au lendemain. Le Botaniste a ainsi dû fermer les portes de ses trois établissements (deux à Bruxelles, un à Gand). Les « foodies » et autres amateurs de bols délicieusement remplis de nourriture bio et 100% vegan ont dû rester sur leur faim.
La sécurité du personnel et des clients avant tout
« Dans un premier temps, nous avons accusé le choc », se remémore Gregory Verellen, co-fondateur et Chief Development Officer d’un concept qui s’est également implanté à New York. Même si les directives permettaient la vente à emporter, Le Botaniste a d’abord joué la sécurité à 100% : « Nous avons été complètement fermés pendant six semaines, le temps de prendre le recul nécessaire. Je me voyais mal dire au personnel de se mettre en danger en se rendant au travail. Et personnellement, père de famille de quatre enfants, ce n’était pas évident non plus de tout gérer », sourit-il.
Une offre et un service adaptés depuis le 12 mai
C’est le 12 mai que Le Botaniste a rouvert deux cuisines de ses enseignes, au même moment que les magasins du pays. « Les gens ont recommencé à sortir et cela a amené du passage comme à Bruxelles, rue du Bailli. A Gand, nous sommes en pleine zone piétonnière et la décision a vite été prise », précise le co-fondateur. Seul Schuman, fort dépendant des bureaux, est resté fermé. L’offre a été réduite et la présentation, en pick-up d’abord et en livraison ensuite, a du coup été adaptée : « Nous avons revu notre produit, nos fameux bols, où tout est dressé l’un sur l’autre. On s’est rendu compte que beaucoup de personnes commandent pour le manger chez soi, voire le réchauffer le soir ». Tout est désormais déstructuré et le client le recompose à la maison. « Le produit vit mieux dans le temps et nous créons également une meilleure expérience ». A côté de cela, une rubrique « épicerie » qui permet d’acheter des vins nature a également été ajoutée.
Un coup de pouce bienvenu pour la trésorerie
Tout cela a évidemment un coût, alors que les recettes ont fortement baissé. L’ équipe a la chance d’être bien entourée pour relancer ses activités. « Nous sommes soutenus par BNP Paribas Fortis depuis le début de notre développement et cette crise n’a rien changé. Le support du centre d’affaires de Liège-Verviers et de Martine Fabry, notre chargée de relation, ont été plus qu’utiles ». Martine Fabry confirme ces propos : « Nous avons rapidement contacté Le Botaniste dès le début de la crise afin de prendre le pouls et de mettre en place les mesures nécessaires à la relance de leurs activités, dans les meilleures conditions possibles ». Le Botaniste a ainsi pu bénéficier des mesures bancaires, à savoir le moratoire sur les crédits en cours, ainsi qu’un prêt de 250.000 euros garanti par l’Etat. « Cela fait du bien à notre trésorerie pour 6 à 12 mois. Nous faisons face à une grande incertitude et personne n’est à l’abri d’une relance difficile ». Grégory Verrellen reste tout de même relativement confiant à moyen terme : « Il y aura des ajustements dans nos espaces, qui sont déjà petits, et il faudra également rétablir la confiance du consommateur », conclut-il.
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