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15.01.2020

Deux experts du SBCC aident la fondation Solar Impulse à changer le monde

Depuis avril 2019, deux spécialistes du Sustainable Business Competence Centre (SBCC) font profiter bénévolement la fondation Solar Impulse de leur expertise. Une belle façon de contribuer à l'accélération de la transition énergétique.

Le psychiatre et aéronaute suisse Bertrand Piccard est un homme d'action. Après avoir fait le tour du monde, en 2016, à bord d'un avion fonctionnant uniquement à l'énergie solaire, il a créé la Solar Impulse Foundation, dont le Groupe BNP Paribas est l'un des principaux partenaires.

Un monde plus durable, ça ne coûte pas plus cher

L'objectif de cette fondation internationale ? Identifier, aux quatre coins du monde, 1.000 solutions capables d'accélérer la transition énergétique. Des solutions déjà commercialisées – ou sur le point de l'être – par de grandes entreprises ou des PME, qui sont économiquement rentables et accessibles technologiquement, mais qui ne jouissent pas toujours de la visibilité qu'elles méritent. Bertrand Piccard et sa fondation essaient donc d'y remédier en compilant ces solutions sur leur site Internet. Dans l'objectif de les diffuser ensuite au plus grand nombre, notamment via une série de conférences internationales, et de démontrer ainsi aux entreprises et décideurs encore trop frileux qu'il est possible de rendre le monde plus durable sans perdre d'argent. Bref, qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas s'engager dans la transition énergétique.

Plus de 400 experts indépendants, dont deux collaborateurs du SBCC

Afin d'accomplir cette mission, la Solar Impulse Foundation bénéficie de l'aide de nombreux partenaires et d'un vaste réservoir de plus de 400 experts indépendants issus d'entreprises du monde entier. Leur rôle, étant donné que n'importe quelle entreprise peut soumettre son produit sur le portail web de la fondation, est d'analyser les solutions enregistrées et de rendre un avis objectif et détaillé quant à leur rentabilité et leur impact sur l'environnement. En prêtant également attention au potentiel de diffusion de ces solutions à l'échelle internationale. Un exercice auquel se prêtent régulièrement, depuis plusieurs mois, des collaborateurs de BNP Paribas Fortis.

"BNP Paribas étant un fidèle partenaire de la fondation Solar Impulse, l'équipe CSR du Groupe a contacté celle de BNP Paribas Fortis afin de lui demander de trouver des collaborateurs qui seraient intéressés de remplir, épisodiquement, ce rôle d'expert indépendant et bénévole", explique Quentin Nérincx, Cleantech Advisor du Sustainable Competence Centre (SBCC) de Corporate Banking. "Jeroen Vangindertael, Biotech Advisor du SBCC, et moi-même avons alors introduit notre candidature sur le site de la Solar Impulse Foundation, et nous avons été retenus. Depuis le mois d'avril, la fondation nous envoie ainsi mensuellement un ou deux dossiers à analyser. Chaque solution est étudiée par deux experts différents, et si les deux rapports sont positifs la solution peut être labellisée."

Du bénévolat très utile, pour la Terre… et pour nos clients

Le moins qu'on puisse écrire, en tout cas, est que Quentin et Jeroen s'investissent dans cette tâche avec beaucoup de professionnalisme. "La fondation Solar Impulse tient une sorte de classement de son 'pool' d'experts, sur base notamment du nombre de solutions analysées et de la qualité des rapports. Et j'ai eu le plaisir d'apprendre, récemment, que je fais actuellement partie du top 30", sourit Quentin Nérincx.

"Quoi qu'il en soit, je suis très heureux de contribuer à cet ambitieux projet. Premièrement, parce que cela me permet de découvrir de nouvelles solutions durables et donc d'enrichir mon expertise dans des domaines de prédilection du SBCC tels que la cleantech. Et, deuxièmement, parce que cela me permet d'offrir un meilleur service aux clients. Je peux en effet leur parler de produits et d'initiatives qu'ils ne connaissent peut-être pas et qui pourraient les aider dans leur transition énergétique, et leur proposer de soumettre l'une ou l'autre de leurs solutions sur la plateforme de la Solar Impulse Foundation si j'estime qu'elles méritent de jouir d'une plus grande visibilité."

Envie d'aider la fondation Solar Impulse?

A ce jour, la fondation de Bertrand Piccard a identifié et labellisé 321 solutions durables et rentables. Si vous souhaitez l'aider à atteindre le millier plus rapidement, en lui faisant profiter de votre expertise, n'hésitez pas à soumettre votre candidature via ce lien. Si vous avez des questions, vous pouvez aussi envoyer un e-mail à Léa Andersson, Expert Coordinator de la Solar Impulse Foundation.

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14.01.2020

Le partenaire central de votre révolution durable ? Votre banque !

Pourquoi une banque s’investit-elle dans la durabilité ? La question est légitime… et la réponse évidente : les entreprises — ses clients — ont plus que jamais besoin de soutien pour réussir leur transition.

« Il n’y a pas de plan B, car il n’y a pas de planète B », déclarait Ban Ki-moon lors de la semaine du climat de New York en septembre 2014. La formule de l’ancien Secrétaire général des Nations unies a marqué les esprits, car elle résume parfaitement la situation : agir est la seule issue. Un impératif qui exige que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice du changement. La banque n’échappe pas à la règle ! D’abord pour une raison évidente : ses clients sont précieux et elle doit veiller à ce qu’ils soient performants… et le restent. Un intérêt commun, essentiel pour aider les entreprises à emprunter la voie de la durabilité. Mais le rôle de la banque va bien au-delà. 

Une position… au cœur du « jeu »

Selon l’ONU, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 exigera des investissements colossaux : de l’ordre de 5 000 à 7 000 milliards de dollars par an. Qui mieux que le secteur financier pour relever ce défi ? La banque « connaît » et soutient l’ensemble des acteurs en présence : du secteur public à la santé et à l’enseignement, en passant par les PME, les corporate, les start-up, les ONG ou encore les particuliers. Positionnée au cœur de l’activité économique, elle est plus que jamais un moteur fondamental du changement. Sa mission ? Soutenir la transformation de l’ensemble de la société, et en particulier la transition durable des entreprises, afin de contribuer à répondre aux enjeux environnementaux.

Trois piliers de la banque « durable » :

  1. L’expertise : une banque ce ne sont pas que des banquiers !
  2. L’action de la banque passe inévitablement par le conseil. Au fil des années, elle s’est dotée de véritables experts du « durable »… Leur rôle ? Sensibiliser les entreprises sur la nécessité de se transformer et les accompagner tout au long de la transition. En d’autres mots ? Aider les dirigeants à comprendre les risques de l’immobilisme et à saisir les opportunités issues d’une mutation optimale de business model. Une mission qui s’adapte forcément aux besoins et à la maturité de chaque acteur économique. Cela se traduit entre autres par :

    • partager la connaissance et la compréhension autour de la durabilité, du changement climatique, des défis environnementaux, de la transition écologique, etc. ;
    • Insuffler, soutenir et conduire la réflexion stratégique au sein des structures ;
    • Comprendre et analyser la faisabilité technique d’un projet dans n’importe quel domaine d’activité : nouvelles technologies, décarbonisation, sciences de la vie, économie circulaire, smart cities, etc.
  3. Des moyens : financer le changement et son accélération
  4. La voie de la durabilité exige des investissements importants… La banque est le partenaire idéal pour prendre en compte la dimension financière de toute réflexion stratégique. Après un accompagnement orienté sur les aspects « techniques », le rôle de la banque consiste donc à valider les perspectives établies et à appuyer les dirigeants dans la modélisation du volet financier. Autrement dit : quels moyens sont nécessaires ? Quels sont les véhicules de financement adaptés ? Une approche qui garantit un maximum de sécurité à la transition, puisque les risques, notamment financiers, sont pris en compte dès le départ. Une autre mission importante de la banque ? Jouer un rôle de catalyseur pour aider les entreprises — déjà avancées dans leur processus durable — à passer à une échelle supérieure.

  5. Du réseau : à la recherche d’un partenariat ?
  6. Le réseau est l’une des clés de la transition durable… Et qui mieux que la banque pour connecter tous les acteurs entre eux ? Le networking est donc fondamental sur plusieurs points :

    • Le partage d’expériences ;
    • La diffusion de bonnes pratiques ;
    • La mise en lumière de solutions innovantes… contribuant in fine à rendre certaines nouvelles technologies « durables » accessibles financièrement au plus grand nombre ;
    • L’amplification de projets qui fonctionnent correctement à une petite échelle pour les aider à franchir un cap et atteindre une échelle supérieure.

Nos experts du Sustainable Business Competence Centre
vous accompagnent tout au long de votre transition durable.
N’hésitez pas à prendre contact avec eux !
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08.01.2020

5 étapes pour un business model plus durable

Toutes les entreprises se trouvent face à un impératif : embrasser la voie de la durabilité. La transition est indispensable pour répondre aux enjeux actuels et à venir. Reste à savoir quelle route emprunter…

Une expérience n’est pas l’autre. Chaque entreprise possède ses spécificités et son histoire. Son parcours et ses ambitions. Il n’existe donc pas de route unique vers la mutation durable. Cela dépend entre autres de votre degré d’éveil à la durabilité. Mais où que vous soyez, la transition vers un modèle économique « soutenable » est un passage obligé pour s’inscrire dans le monde de demain. Comme dans tout processus de transformation, la volonté de changer est la première marche. Il faut ensuite se mettre en mouvement, avancer pas à pas et franchir les paliers successifs… sans tarder ! Quelles sont les grandes étapes de votre parcours vers la durabilité ? Quelles questions se poser ? Quels bénéfices à la clé ?

1. PRENEZ CONSCIENCE DES ENJEUX

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », écrivit Lao-Tseu. Cette première impulsion est cruciale. Un électrochoc indispensable pour réaliser que la société bas carbone est à nos portes et que votre entreprise doit trouver sa place dans cette évolution globale. C’est-à-dire éviter les risques potentiels et saisir les opportunités qui se profilent à l’horizon. Comment vous préparez-vous à ce futur ? Quel est le degré de sensibilisation aux défis climatiques au sein de l’entreprise ? La transition durable est-elle un enjeu stratégique ? Autant de questions qui permettent d’évaluer la maturité « durable » de la structure…

Se mettre en mouvement grâce à la connaissance

Vous prenez conscience des enjeux et vous avez la volonté d’agir… Mais demeure une question : par où commencer ? L’information est un élément clé de cette première phase de sensibilisation :

  • Regardez ce qui se passe autour de vous et au sein de votre réseau (y compris chez vos concurrents) ;
  • Participez à des évènements (de plus en plus nombreux sur ces thématiques) : business games, ateliers RSE, conférences, etc. ;
  • Partagez l’information au sein de l’entreprise : intégration de la durabilité dans l’offre de formation, communication interne, etc.

2. FAITES UN DIAGNOSTIC COMPLET

L’étape suivante consiste à réaliser une analyse éclairée de votre entreprise afin de mesurer les impacts et les risques liés à vos activités :

  • Quels sont les risques physiques et économiques liés aux enjeux environnementaux : approvisionnement en matières premières, conséquences climatiques, etc. ?
  • Avez-vous effectué un audit énergétique ?
  • Quelle est votre empreinte carbone ? Votre niveau de production de déchets ? Etc.
  • Avez-vous engagé une équipe ou un responsable de la durabilité ?
  • Vos procédures internes sont-elles adaptées ?
  • Que pensent vos employés, vos clients ou vos fournisseurs de ces questions ? Etc.

L’objectif est de faire une cartographie complète de votre entreprise et de visualiser les forces et les faiblesses, les volets à améliorer ou à transformer. 

3. ENGRANGEZ DES QUICK WINS

Vous commencez à transformer votre entreprise : des investissements pour réduire votre empreinte écologique, l’amélioration de votre gestion des déchets, la mise en œuvre d’une politique de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), le renforcement du bien-être de vos employés ou encore l’isolation de votre bâtiment. Des mesures qui ont pour objectif de minimiser les impacts et les risques liés à vos activités… mais elles vous permettent également de récolter des bénéfices à court terme. Des gains qui sont souvent en périphérie de votre core business et ne sont donc pas directement en lien avec votre modèle d’affaires, mais qui sont bon à prendre : des économies financières liées à une réduction de la consommation énergétique, le recrutement de talents attirés par votre politique RSE ou encore de nouveaux clients séduits par votre image « durable ».

4. TRANSFORMEZ « DURABLEMENT » VOTRE BUSINESS MODEL

Cette étape peut s’avérer plus longue, car vous vous attaquez à votre core business. C’est votre révolution copernicienne. Mais elle est cruciale : vous vous apprêtez à changer de paradigme. Vous devez donc repenser complètement votre manière de faire des affaires, voire développer de nouveaux pans d’activités.

  • Quelle est votre raison d’être ?
  • Votre business model tient-il compte de la durabilité ?
  • Quelles sont les alternatives existantes dans votre secteur ?
  • Comment produisez-vous ? Pourriez-vous fonctionner différemment ?
  • Quel est le positionnement de vos produits sur le marché ? Quelles sont les alternatives ? Etc.

Toutes ces questions exigent de réfléchir out of the box et d’intégrer au cœur de votre business model deux dimensions essentielles : l’humain et la planète.

5. DEVENEZ UNE ENTREPRISE COLLABORATIVE ET INNOVANTE

Plus que la dernière marche, il s’agit d’une notion à intégrer à tous les « étages » de votre parcours de transition. L’objectif ? Insuffler dans les mentalités et les habitudes de l’entreprise de nouveaux modes de fonctionnement : open innovation, ouverture aux start-up, cocréation, intelligence collective, gouvernance durable à tous les niveaux, etc. Plus tôt vous intégrez ces dimensions à votre démarche, plus tôt vous pouvez en tirer des avantages, tels que la neutralisation de nombreux risques (juridiques, commerciaux, etc.) qui pèsent sur les entreprises. Mieux : vous vous positionnez favorablement sur le marché et gagnez en crédibilité. Vos clients, vos fournisseurs, vos employés et vos partenaires vous perçoivent comme un acteur de la durabilité… et vous avez tout à y gagner. C’est ce qu’on appelle du soft cash… duquel découle du hard cash : à savoir des réels bénéfices pour vos affaires (nouveaux marchés, nouveaux clients, etc.).

Le train de la durabilité est en marche… sautez dedans !

Votre organisation aussi est-elle engagée sur la voie de la durabilité ?

Faites le test

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11.03.2024

« Nous sommes prêts à accélérer la transition des entreprises, y compris celle des PME »

Une bonne performance ESG (Environnement, Social, Gouvernance) devient un facteur de compétitivité. Les PME aussi en sont de plus en plus conscientes. . Une bonne chose, selon Didier Beauvois, Head of Corporate Banking.

Comment expliquez-vous cette accélération de la prise de conscience des PME ?

Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les sociétés cotées et les sociétés de plus de 250 personnes sont soumises depuis 2022 à des obligations de reporting en matière de performance ESG. Elles prennent donc des engagements vis-à-vis de leurs clients, investisseurs, banques, personnel ou actionnaires. Pour remplir leur cahier des charges ESG, elles privilégient de plus en plus les fournisseurs (souvent de plus petite taille) qui adoptent des pratiques vertueuses et qui sont en mesure de les démontrer. Par ailleurs, les PME seront, elles aussi, soumises à la CSRD à partir de 2026.

La transition est donc devenue un must pour toutes les entreprises ?

Si vous voulez continuer à travailler avec des clients d’une certaine taille, par exemple dans la grande distribution, vous n’avez plus le choix. Une bonne performance ESG devient un facteur de compétitivité. Nous encourageons d’ailleurs toutes les PME à communiquer sur les efforts qu’elles font. Une politique crédible est une garantie de viabilité, car une entreprise vertueuse sera beaucoup mieux positionnée pour attirer les investisseurs ou obtenir de bonnes conditions de financement.

Comment la banque aide-t-elle les PME dans leur transition ?

Forts de l’expérience acquise avec les grandes entreprises, nous sommes prêts à les accompagner à chaque étape. Nous avons l’expertise, les partenaires, et les solutions, que nous rendons peu à peu accessibles aux entreprises de plus petite taille.

Nos chargés de relation peuvent compter sur un large réseau d’experts en interne. Ceux de notre Sustainable Business Competence Centre, par exemple, ou encore ceux du Low-Carbon Transition Group, un réseau de BNP Paribas qui regroupe 200 experts dans le monde pour accompagner nos clients vers le bas carbone.

Comment les accompagnez-vous, concrètement ?

Nos chargés de relations, en collaboration avec nos experts et nos partenaires externes, proposent à nos clients un véritable trajet. Reprenons notre exemple, celui du petit fournisseur du grand acteur de la distribution. Une fois qu’il a compris les risques et les opportunités liés à l’ESG, nous l’aidons à poser le diagnostic – sur quoi peut-il agir ? – et nous le conseillons sur les actions à entreprendre : rendre sa flotte de véhicules moins polluante, améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments, produire lui-même une partie de son énergie, rendre ses processus de production plus circulaires, adapter sa gouvernance d’entreprise, parvenir à un meilleur équilibre hommes-femmes dans son équipe de management, etc.

Ensuite, nous envisageons ensemble les financements nécessaires pour mettre ces actions en œuvre et lui proposons les solutions les plus adaptées à la situation de l’entreprise, à sa taille et à son secteur. Nous avons développé une large gamme de produits dédiés à la transition, que nous proposons en propre ou via des partenaires.

Pouvez-vous donner quelques exemples ?

Nous proposons des crédits spécifiques, qui permettent de s’équiper en isolants, panneaux solaires, chaudières haute performance ou en véhicules électriques. Les grandes PME peuvent aussi accéder àune ligne de crédit (de minimum 10 millions d’euros) dont le taux d’intérêt est lié à l’atteinte d’objectifs ESG, laquelle est vérifiée par des experts indépendants. Nous avons ainsi financé un producteur de chaux en liant le taux de son crédit à la réduction de ses émissions de CO2 ou encore un gestionnaire de parking, en liant son taux aux émissions de particules fines. Nous mettons aussi en place des solutions de factoring liées à des engagements ESG, et par lesquelles nous finançons le payement des factures de PME de toutes tailles.

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08.03.2024

Les entreprises ont tout intérêt à opter pour l’électrique et la multimodalité

BNP Paribas Fortis est prêt pour la mobilité de demain. Et sa contribution va bien au-delà du leasing de véhicules électriques, avance Laurent Loncke, General Manager Retail Banking et membre du comité exécutif de la banque.

Comment les entreprises peuvent-elles faire de la mobilité l’un des leviers de leur transition ?

« Si on regarde la seule utilisation d’un véhicule, le passage du fuel à l’électrique permet de diviser par quatre les émissions de CO2. Ce changement est plus que jamais encouragé fiscalement dans notre pays. Et dès 2035, les ventes de voitures thermiques seront interdites dans toute l'Union européenne. Qu’il s’agisse de leur propre flotte ou des voitures de société qu’elles proposent à leur personnel, les entreprises ont donc tout intérêt à opter pour l’électrique. Et ce, à côté d’autres formes de mobilité. »

Toutes l’ont-elles bien compris ?

« Aujourd’hui, deux tiers des nouveaux véhicules sont des véhicules professionnels. Dans cette catégorie, 80% des commandes en cours portent sur des véhicules électriques. C’est aussi le cas chez notre partenaire Arval. » 

Une entreprise peut ainsi devenir actrice du changement ?

« Certainement. D’abord parce que les voitures de société alimentent le marché de l’occasion. Avec, à la clé, une démocratisation de la mobilité électrique. Ensuite parce que celui qui opte pour une voiture électrique encourage ses proches à faire de même. Comme l’a révélé notre récente étude Profacts, 85% des détenteurs d’un véhicule électrique sont satisfaits, voire très satisfaits, d’avoir franchi le pas. Mais 42% des Belges restent réticents. La moitié d’entre eux craignent la panne sèche électrique. »

Cette crainte est-elle justifiée ?

« Pas complètement. La plupart des automobilistes souhaitent une autonomie de 500 km pour se sentir à l’aise, même lorsqu’ils ne font que quelques dizaines de kilomètres par jour. Pour autant, développer le réseau de recharge reste absolument nécessaire. Car pour beaucoup, notamment en ville, l’installation d’une borne à domicile n’est pas possible. BNP Paribas Fortis contribue au développement du réseau de recharge, notamment via sa participation dans Optimile. En plus de proposer des solutions logicielles pour la recharge des véhicules électriques, cette scale-up gantoise développe des partenariats stratégiques pour l’installation et la maintenance de bornes. »

Une voiture électrique peut-elle être incluse dans le package de tout employé ?

« Aujourd’hui, des véhicules moins onéreux, accessibles aux cadres moyens et inférieurs, apparaissent sur le marché. De plus, un véhicule électrique doit s’analyser au regard de son coût total de possession (Total Cost of Ownership), bien inférieur à celui d’un véhicule thermique. Souvent, on aura tout intérêt à opter pour le leasing. Nous proposons une offre complète et sur mesure à toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leurs besoins.»

Qu’entendez-vous par une « offre complète » ?

« Outre le leasing proprement dit, nous fournissons, grâce à nos nombreux partenaires, une solution de recharge à domicile ou au travail, une carte de recharge pour les réseaux publics, un remboursement automatique pour l’utilisation au domicile, une app pour trouver des bornes de recharge, et une formation à la conduite électrique. »

C’est, au fond, un véritable écosystème que vous développez…

« Nous voulons coconstruire la mobilité de demain. En la finançant, via le crédit ou le leasing, en l’assurant, mais aussi en agissant avec d’autres au-delà de nos métiers traditionnels. Comme avec Optimile, que j’ai déjà évoquée, et Touring, synonyme de garantie et de fiabilité. »

Mais la mobilité, ce n’est pas que la voiture…

« Nous sommes de ceux qui veulent repenser le rapport à la voiture. Au vu des objectifs climatiques et de la raréfaction des ressources, remplacer chaque voiture thermique par une voiture électrique est impossible. Arval procure une expertise complète aux entreprises engagées dans la transition. Nous les aidons à analyser les besoins, à définir des alternatives à la voiture, à mettre à disposition un budget mobilité, ou encore à mettre au point une mobility policy. Nous proposons par exemple le leasing vélo, en combinaison ou non avec le leasing de voitures. Nous croyons fermement à la multimodalité et aux solutions de mobility a as service, soit la possibilité de combiner et payer facilement plusieurs modes de transport. C’est d’ailleurs aussi l’une des spécialités de notre partenaire Optimile. »

Les entreprises et leurs employés sont-ils réceptifs à ce message ?

« L’idée qu’un employé ne se dise plus ‘j’ai autant pour ma voiture dans mon package salarial’, mais bien ‘j’ai autant pour ma mobilité’, fait son chemin. L’économie de l’usage plutôt que de la propriété s’est imposée pour le fitness ou le streaming. Elle s’imposera aussi pour la mobilité, avec des voitures partagées et des abonnements forfaitaires qui rendront les budgets plus prévisibles pour les entreprises comme pour les citoyens. Mais la rapidité de ce changement dépendra aussi du succès du budget mobilité fédéral, qui peine pour l’instant à décoller.»

BNP Paribas Fortis SA - Montagne du Parc 3 - B-1000 Bruxelles -TVA BE 0403.199.702 – RPM Bruxelles.

Optimile SA – Sassevaartstraat 46 bus 204, 9000 Gent – RPM Gent – TVA BE 0648.837.849 – www.optimile.eu - BNP Paribas Fortis SA détient une participation de plus de 10% dans Optimile SA.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102.

Touring SA – Bd Roi Albert II 4 B12, 1000 Bruxelles - RPM Bruxelles - BCE 0403.471.401, est enregistrée sous ce numéro auprès de la FSMA, rue du Congrès 12-14, 1000 Bruxelles, et agit comme agent lié, rémunéré à la commission, pour AG Insurance SA. AG Insurance SA détient une participation supérieure à 10% dans Touring SA.

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