Article

16.01.2017

Disruption : les 5 facteurs qui peuvent faire prospérer ou sombrer votre entreprise

CEO Pulse vous propose des stratégies pour faire face aux ‘disrupteurs’ contemporains (consommateurs ‘assertifs’, évolutions technologiques, nouveaux modes de distribution) et faire perdurer votre entreprise.

La ‘disruption’, un mot et un phénomène qui inquiètent la plupart des chefs d'entreprise ! Il désigne des changements importants et fondamentaux, occasionnés par une innovation (une technologie nouvelle, une forme inédite de concurrence...) et susceptibles de terrasser toute une industrie en un rien de temps.

Ces ‘disruptions’ peuvent avoir des conséquences considérables. Il est donc de la plus haute importance de les détecter à temps. Pour vous aider en tant que chef d'entreprise, CEO Pulse, le département de recherche de Price Waterhouse Coopers, a publié récemment une étude portant sur les 5 principaux ‘disrupteurs’ du moment. Sur la base d'entretiens avec 268 CEO, ce département a également déterminé des pistes essentielles à la survie de l'entreprise, voire à l'amélioration de ses résultats.

1.  Nouveaux modes de distribution

En ce moment, ce sont surtout l'économie de partage et l'internet des objets qui ébranlent quelques secteurs, comme ceux de l'automobile, du retail et de l'hôtellerie. Ainsi, aucun CEO n'ignore les conséquences d'Airbnb pour le secteur de l'hôtellerie. En vertu de telles évolutions, les CEO considèrent souvent qu'une ‘disruption’ a, par définition, un impact négatif. Ils se laissent souvent surprendre et n'imaginent pas l’impact sur leurs propres activités. Toutefois, une telle attitude joue très vite en faveur de leurs concurrents plus prompts à saisir les occasions qui se présentent. Pour CEO Pulse, le premier facteur décisif en matière de ‘disruption’ réside dans la capacité à percevoir les petits changements et à s'efforcer ensuite de tirer parti de ces transformations.

2.  Clients plus ‘assertifs’

Aux yeux de CEO Pulse, les consommateurs représentent la plus grande force de ‘disruption’. 86 % des CEO interrogés estiment que les clients se montreront plus exigeants envers les produits et services ces cinq prochaines années. Selon la moitié des personnes sondées, les clients échangeront également un de leurs produits ou services contre une solution alternative. Nous sommes effectivement passés d'une économie de l'offre à une économie de la demande, affirme CEO Pulse. À l'heure actuelle, les consommateurs comparent les prix à volonté, se mettent en quête d'informations – y compris sur la façon dont les entreprises opèrent – et changent plus rapidement de marque et/ou de produit. Ce qui contraint les CEO à réfléchir de toute urgence aux moyens de conserver leurs clients et aux souhaits futurs des consommateurs. 

Le conseil de CEO Pulse : pour chaque innovation, examinez ses conséquences en termes de nouvelles habitudes de consommation. La façon dont les consommateurs adoptent ou rejettent une innovation (et la logique sous-jacente de cette attitude) vous fournira des indices sur ‘the next big thing’. 

3.  Évolutions technologiques

Selon 4 CEO interrogés sur 5, les technologies modifieront elles aussi leurs entreprises au cours des 5 prochaines années. Et pour 3 CEO sur 4, l'investissement dans de nouvelles technologies constitue la stratégie principale à déployer pour faire face aux ‘disruptions’. 

Une ‘disruption’ surgit souvent lorsqu'une nouvelle technologie transforme le mode de production du produit de base d'une entreprise. Un exemple éloquent : la fabrication additive ou impression 3D, qui consiste à fabriquer des produits tridimensionnels.. Selon les prévisions, cette évolution technologique, susceptible d'accélérer fortement la succession des cycles de développement, réformera les fondements de la production. CEO Pulse estime qu'ici aussi, le défi à relever consiste à reconnaître, à développer (ou acquérir) et à mettre en œuvre les bonnes technologies.

4. Autres concurrents

Selon l'étude, la moitié des CEO doivent faire face à de nouveaux concurrents, des concurrents non traditionnels. En effet, il n'est pas rare de voir une ‘disruption’ surgir sous la forme d'une entreprise différente et plus efficace dans son offre de produits et services. Il suffit de songer au nombre de personnes qui utilisent de nos jours leur téléphone mobile pour régler leurs factures et effectuer leurs achats. Une concurrence de ce genre, même lorsqu'elle n'en est encore qu'à ses balbutiements, annonce souvent un changement plus général, affirme CEO Pulse

5.  Réglementation

Les règles plus strictes qu'imposent les pouvoirs publics exaspèrent de nombreuses entreprises. Actuellement, les secteurs les plus soumis à des règles strictes sont les services financiers, l'énergie, l'enseignement et le transport. 75 % des personnes interrogées dans le cadre de l'étude de CEO Pulse pensent que de nouvelles réglementations auront une influence sur leurs activités au cours des 5 années à venir. 

L’adaptation des réglementations risque de mener à des changements, selon CEO Pulse. À titre d'exemple, citons les véhicules autonomes, qui selon les experts, représentent l'avenir et iront de pair avec une nouvelle réglementation. Ils provoqueront une ‘disruption’ importante dans les transports publics, les compagnies de taxis, les sociétés de location de voitures et dans beaucoup d'autres secteurs liés au transport. Une réglementation plus stricte peut, elle aussi, constituer un facteur de ‘disruption’. Sans les restrictions sur le marketing des produits du tabac, les cigarettes électroniques, par exemple, n'auraient pas connu un tel succès. 

Le mot de la fin

Selon CEO Pulse, le défi primordial consiste à surveiller l'avènement d'une ‘disruption’ et à élaborer alors une stratégie pour l’avenir. Il serait vain de vouloir combattre ce phénomène. En général, les ‘disruptions’ ont une telle amplitude qu'il est sans cesse nécessaire de se réinventer en tant qu'entreprise. De nombreuses entreprises ont déjà entamé leur réinvention. Un cas bien connu est celui de la multinationale américaine General Electric et de sa conversion en entreprise digitale. Le constructeur automobile General Motors s'est engagé lui aussi dans ce processus de réinvention et entend devenir une entreprise axée sur la mobilité personnelle, proposant par exemple des systèmes de covoiturage. La transformation fructueuse de l'activité de base d'une entreprise requiert des connaissances, l'attitude correcte et un certain cran, conclut CEO Pulse

Lisez l'article complet (en anglais)

(Source : www.pwc.com)

 

          Avec la scale-up bruxelloise Optimy, le bénévolat, les dons, le mécénat ou encore le sponsoring des entreprises sont sur une seule et même plateforme pour mesurer leur apport social concret.

          « Au départ, je ne me considérais pas comme un entrepreneur social, même si je m’occupais de sponsoring. À la demande de nos clients, mes partenaires et moi-même avons développé un service qui est ensuite devenu la plateforme la plus complète du marché », explique Kenneth Bérard, CEO d’Optimy.

          L’un de ces clients était la BNP Paribas Fortis Foundation, qui voulait accroître son apport sociétale et souhaitait donner plus de visibilité à ses actions. « Pour les entreprises, il est indispensable d’apporter quelque chose à la société. Cela génère une plus-value pour l’entreprise et crée une spirale positive. Mais ces apports sociétaux doivent être mesurables. Combien d’enfants ont été aidés ? Combien d’arbres ont été plantés ? Quel effet cela a-t-il sur la satisfaction des collaborateurs, sur l’image, sur le chiffre d’affaires ? Notre modèle permet de répondre à ces questions. Les entreprises ne doivent donc pas sans cesse acheter de nouveaux modules lorsqu’elles souhaitent ajouter de nouvelles activités. C’est selon moi l’un des éléments qui font notre succès. Nous sommes le leader européen de notre secteur et la seule entreprise à la fois active en Europe et en Amérique du Nord. »

          Un accompagnement personnalisé

          « De nombreuses entreprises sont pleines de bonnes intentions. Elles veulent avoir un apport positif sur la société, mais il leur manque souvent une bonne méthode pour travailler efficacement », souligne l’entrepreneur. « Elles ont tendance à considérer tous leurs efforts séparément les uns des autres. La plateforme Optimy résout ce problème. Elle est facile à configurer et orientée services. Nous nous adaptons aux processus de chaque business unit et de chaque entreprise. Et l’inverse ne fonctionne pas », assure Kenneth Bérard. « Nos clients ne veulent pas que de la technologie, mais bien un accompagnement. Nous investissons dans la personnalisation et cela porte ses fruits, comme le montre aussi une enquête de satisfaction réalisée auprès de nos clients. »

          Structurer les actions

          Le premier conseil qu’Optimy donne toujours aux entreprises : ne fragmentez pas vos efforts, ils doivent former un tout. « Nous conseillons aux entreprises de structurer leurs actions à l’aide de notre outil. La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. Et les actions doivent bien entendu être transparentes et bien exécutées. »

          Le bon partenaire

          Le lien qui unit depuis le début Optimy et BNP Paribas Fortis a été déterminant pour la croissance de l’entreprise. « Le fait que la banque nous suive a renforcé notre crédibilité auprès de nos partenaires, investisseurs, clients et en interne. Aujourd’hui, elle met en place pour nous un service de factoring, pour continuer à soutenir notre croissance. »

          La croissance d’Optimy s’appuyait au départ sur le cash-flow, ce qui est inhabituel pour une entreprise technologique. Il n’a été question de financement qu’à partir de 2019, lorsqu’un fonds canadien spécialisé dans les entreprises SaaS (Software as a Service) et lié au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) est entré dans son capital.

          Enrichissement multiculturel

          Comme pour de plus en plus d’entreprises, l’un des plus grands défis pour Optimy est le recrutement de nouveaux talents. « Nous avons pu transformer ce défi en un atout », conclut Kenneth Bérard. « Nous attirons des talents de l’étranger. Nous employons soixante personnes de vingt nationalités différentes dans nos bureaux de Bruxelles. Cette multiculturalité est extrêmement enrichissante et nous a aidés à nous développer à l’international. »

          « La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. »

          Article

          22.06.2023

          Transport maritime : zoom sur l’impact de la décarbonation et de la transition énergétique

          Fin mai, BNP Paribas Fortis et l’Université d’Anvers ont réuni une flopée d’experts pour échanger sur les nombreux défis liés à la décarbonation du secteur du transport maritime. Que faut-il en retenir ?

          Née il y a 12 ans, la Chaire BNP Paribas Fortis Transport, Logistique et Ports – liée à l’Université d’Anvers – mène des recherches approfondies pour trouver des moyens concrets et innovants de créer un écosystème maritime de plus en plus résilient. Et durable !

          Forte du succès rencontré par ses deux premiers événements d’envergure, en 2017 et 2019, la chaire a décidé de remettre le couvert cette année. C’est ainsi que, le 25 mai 2023, une série de spécialistes et d’acteurs du secteur portuaire et du transport maritime se sont réunis dans les locaux de BNP Paribas Fortis, à Anvers, pour débattre de l’impact de la décarbonation dans l’écosystème maritime.

          Voici leurs principales conclusions…

          1 – Il faut passer à la vitesse supérieure

          Le transport maritime est actuellement la forme de transport commercial la plus économe en carbone, sur la base du CO₂ émis par tonne et par kilomètre. Mais il peut faire mieux.

          Jusqu’ici, les acteurs du secteur ont privilégié les gains rapides. En modifiant les hélices des navires et en adaptant leur vitesse, par exemple. Mais le 25 mai, les experts se sont accordés sur le fait qu’il est temps à présent d’expérimenter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies, et d’évoluer vers des carburants à émissions (quasi) nulles. Le rythme du changement s’accélère, mais il n'y a pas encore de solution miracle. Les coûts (et les risques) sont énormes.

          2 – Une réglementation internationale, SVP (et une seule) !

          Le cadre réglementaire est complexe et en constante évolution.

          D’ici 2030, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, s’engage à réduire la production de carbone de tous les navires de 40% par rapport à 2008. Et de 70% d’ici 2050.

          L’Union européenne, elle, s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à 1990. D’ici 2024, un système d’échange de quotas d’émission (SCEQE) s’appliquera à tous les navires de plus de 5.000 tonnes brutes à destination ou en provenance des ports de l’UE.

          Bref : les choses bougent, et dans la bonne direction. Le hic, selon les acteurs du secteur, c’est que de nombreux programmes régionaux et suprarégionaux subsistent en parallèle. Et que cela entraîne une surcharge administrative et financière.

          Le 25 mai, toutes les parties prenantes se sont accordées sur deux points : premièrement, une politique internationale unique est indispensable, puisqu’il s’agit d’un secteur mondial ; deuxièmement, les acteurs qui ne respectent pas les règles doivent être sanctionnés.

          3 – La transition vers la neutralité carbone sera coûteuse 

          L’investissement nécessaire à la construction de nouveaux navires plus écologiques est estimé à 5.000 milliards de dollars d’ici 2050. Le coût de la modernisation de la flotte existante n’est pas encore connu, quant à lui, mais il ne sera pas nul… Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour renouveler les infrastructures portuaires s’annonce colossal.

          4 – Carburant et/ou technologie de prédilection : l’incertitude règne

          Quel sera le carburant ou la technologie du futur ? Les opinions divergent.

          De nombreux types de carburant à faibles émissions devraient coexister pendant un certain temps. L’électricité ne sera utilisée que sur les navires côtiers, les ferries et certains remorqueurs. Les grands navires utiliseront du gaz naturel liquéfié (GNL) ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL), du méthanol, de l’ammoniac et peut-être même des biocarburants.

          Le transport sur de longues distances dépendra dans un premier temps du carburant lourd, éventuellement avec capture et stockage du carbone. L’hydrogène a du potentiel, mais sa densité, son stockage et sa manipulation posent question. L’éolien, le solaire et le nucléaire ne sont pas en reste.

          Mais le véritable problème, actuellement, est que si le nombre de navires pouvant fonctionner avec des carburants plus propres augmente effectivement, ces carburants ne sont pas encore suffisamment disponibles à l’échelle internationale. Autrement dit, l’offre est nettement inférieure à la demande.

          5 – Les banques jouent un rôle clé

          Les banques jouent un rôle clé dans le financement de la transition énergétique. En 2019, onze institutions financières – majoritairement européennes, dont le Groupe BNP Paribas – ont instauré les principes de Poséidon, qui soutiennent la transition vers un shipping à faible émission de carbone. Grâce à ce cadre mondial, l’intensité carbone des prêts bancaires du secteur maritime peut être mesurée, et connue de tous et toutes. Aujourd’hui, on dénombre 24 signataires, dont des institutions financières japonaises. Et c’est une bonne nouvelle.

          Envie d’en savoir plus ?

          Les présentations, vidéos et photos de l’événement du 25 mai 2023 sont disponibles sur cette page.

          Article

          07.12.2020

          Une scale-up conclut un mégacontrat en pleine crise sanitaire

          La scale-up anversoise IPEE transforme des toilettes ordinaires en produits innovants. Et pour ce projet, BNP Paribas Fortis est plus qu’un simple partenaire financier et a permis à IPEE de profiter de son réseau et de rencontrer les bonnes personnes.

          “L’urinoir classique n’a pas de cerveau”, déplore Bart Geraets, qui a fondé IPEE en 2012 avec Jan Schoeters. “Son capteur infrarouge détecte uniquement si quelqu’un se trouve devant. Avec, à la clé, un énorme gaspillage d’eau et beaucoup de problèmes.”

          La scale-up a imaginé une technologie de mesure qui détecte, à travers la céramique, quand quelqu’un urine ou quand l’urinoir se bouche. Grâce à cette technologie innovante, la scale-up a développé des urinoirs qui consomment moitié moins d’eau et des toilettes qui peuvent être commandées sans contact.

          Un design épuré

          “IPEE innove dans un secteur qui n’a guère évolué ces dernières décennies”, pointe Conchita Vercauteren, chargée de relation au sein de l’Innovation Hub de BNP Paribas Fortis. “Au départ, nous jouions surtout la carte du développement durable”, embraie Jan Schoeters. “Mais nous avons rapidement senti que, dans les applications non résidentielles, l’économie d’eau potentielle était subordonnée à l’aspect opérationnel. Nous devions pouvoir apporter une valeur ajoutée à chaque partie prenante du processus d’achat.”

          L’entreprise a dès lors opté pour un design épuré, apte à séduire les architectes et les utilisateurs finaux. La simplicité d’installation devait convaincre les installateurs, tandis que les responsables de l’entretien apprécieraient avant tout les avantages d’un design simple – facile à nettoyer – et de toilettes qui ne débordent jamais.

          La quête de financement

          Jusqu’en 2015, Jan Schoeters et Bart Geraets, accompagnés de Victor Claes, expert dans les méthodes de mesure et à la base de la technologie d’IPEE, ont d’abord investi leur énergie dans le développement du produit et l’exploration du marché. Le financement provenait surtout de leur réseau de "friends, family & fools", selon leurs propres dires.

          Pour la production et la commercialisation, ils ont dû puiser à une autre source: “Nous avions un produit mais celui-ci n’était pas prêt à être vendu”, se souvient Bart Geraets. “Pour franchir cette étape, nous avions besoin d’investisseurs.”

          Cette quête de financement s’est révélée plus complexe que prévu. “Nous ne sommes pas des développeurs de logiciels, le secteur où nous sommes actifs n’a rien de sexy”, avance Jan Schoeters. “Nous ne nous trouvions donc pas dans le cœur de cible de nombreux investisseurs.”

          La jeune scale-up a cependant attiré l’attention de Ronald Kerckhaert, qui avait revendu son entreprise à succès Sax Sanitair fin 2015. “Il nous a encouragés à voir les choses en grand, en plus grand que nous n’osions le faire”, sourit Jan Schoeters. “Lui-même ne s’est jamais positionné pour une sortie du capital. Son objectif était clairement de lancer notre produit sur le marché mondial.”

          Croissance

          Le trajet accompli par IPEE est impressionnant. L’assortiment de produits a été étendu et l’entreprise a pénétré de nouveaux secteurs: enseignement, bureaux et hôpitaux. Et sa technologie a été adoptée par Kinepolis, Texaco, Schiphol et Changi Airport (Singapour).

          Elle est distribuée notamment à Singapour (où la scale-up dispose de son propre bureau de vente), en Chine, en Thaïlande et au Vietnam. “Nous nous sommes très vite orientés vers l’Asie parce qu’on y adopte plus rapidement les nouvelles technologies”, indique Bart Geraets. L’entreprise réalise environ la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger, même si la crise sanitaire laissera des traces cette année.

          Banquier supporter

          “Mon principal souci est d’atteindre une croissance saine”, conclut Bart Geraets. Point positif pour IPEE : la crise sanitaire a remis l’hygiène en haut de l’agenda. Et le sanitaire sans contact de la scale-up rencontre un grand nombre des préoccupations actuelles.

          Simultanément, la pénurie d’eau et la nécessité de l’économiser restent des thèmes très prégnants. “En cette période particulière, il nous est encore plus facile de nous imposer”, confirme Bart Geraets. “En pleine pandémie, nous avons conclu un contrat avec le plus grand fabricant de sanitaire au monde. Et à présent, nous devons continuer de professionnaliser nos activités, notre politique de ressources humaines et notre marketing.”

          Le banquier attitré d’IPEE, BNP Paribas Fortis, est un partenaire important dans ce contexte. “Notre banque est plus qu’une simple organisation financière”, conclut Jan Schoeters. “Son réseau nous a déjà mis à plusieurs reprises en contact avec les personnes dont nous avions besoin. Nous voyons plutôt notre banquier comme un supporter, qui soutient notre évolution.”

          Article

          12.10.2020

          Crunch Analytics : ‘Nous aidons les entreprises à valoriser leurs données’

          Analyser les données et les convertir en informations intelligentes, c’est là l’expertise de Crunch Analytics. Il y a quelques années, la start-up gantoise a contacté BNP Paribas Fortis, et nous l’avons jugée sur base de son énorme potentiel plutôt que sur sa taille, réduite à l’époque.

          Crunch Analytics rend les entreprises plus efficaces. Comment ? En leur fournissant deux types de services concernant leurs données.

          D’une part, afin d’aider les entreprises à devenir plus performantes, la start-up gantoise analyse en profondeur leurs données digitales et identifie des manières de les exploiter. « Les infos stratégiques tirées de l’analyse des données débouchent potentiellement sur un avantage concurrentiel », explique Laurent Mainil, fondateur et CEO de Crunch Analytics. « Notre expertise permet en effet à nos clients d’établir une meilleure stratégieet de mieux comprendre l’évolution du marché et du comportement des consommateurs. »

          Intelligence artificielle

          D’autre part, Crunch Analytics développe aussi des algorithmes qui s’appuient sur l’intelligence artificielle et l'apprentissage artificiel (en anglais : ‘machine learning’, litt. ‘apprentissage machine’). Lors de la mise en œuvre de la stratégie data définie, ces algorithmes peuvent être progressivement introduits chez le client.

          « Nous aidons ainsi des magasins à déterminer automatiquement le prix idéal de leurs articles à solder », précise Louis-Philippe Kerkhove, cofondateur et CTO de Crunch Analytics. « Les magasins en ligne peuvent, eux aussi, augmenter leur part de marché grâce à notre technologie, en comparant les prix et la rotation des ventes de leurs articles à ceux de leurs concurrents sur le web, par exemple. »

          Une solide retour sur investissement

          Qu’est-ce qui démarque Crunch Analytics des autres spécialistes de la donnée qui exercent en Belgique ? Des collaborations au long cours dans des secteurs bien précis : commerce de détail, biens de consommation, horticulture, horticulture sous serres. Des partenariats qui voient plus loin que la seule technologie et tiennent également compte d’objectifs économiques et de rentabilité. 

          « Nous n’amenons nos solutions que si nous pouvons prouver qu’elles ont une valeur ajoutée claire et nette pour nos clients », affirme Laurent Mainil. « Les applications que nous déployons ont donc un solide retour sur investissement. En un ou deux ans, la plus-value financière est déjà dix fois supérieure à l’investissement consenti. »

          Ambitions

          Depuis sa fondation en 2016, Crunch Analytics double chaque année son chiffre d’affaires. Et ses effectifs augmentent aussi de façon exponentielle : l’entreprise comptait deux travailleurs au départ (ses fondateurs), et en dénombre 22 aujourd’hui.

          « Dans cinq ans, nous voulons être leader du marché européen au niveau des analyses poussées de données dans les secteurs que nous privilégions », précise Louis-Philippe Kerkhove. « Dans les prochaines années, nous devrons donc continuer de trouver de nombreux nouveaux talents, et faire en sorte qu’ils nous soient fidèles. »

          Partenaire financier

          BNP Paribas Fortis est le banquier de Crunch Analytics depuis plusieurs années. « Koen, notre chargé de relation, a veillé à ce que nous puissions nous développer le plus vite possible, et de manière durable », témoigne Laurent Mainil. « Il nous a bien sûr conseillés sur les crédits, les modalités de paiement et les risques à assurer, mais il nous a aussi et surtout donné accès à de nouveaux clients potentiels, via Co.Station et l’Innovation Hub de Gand. Nous avons été invités comme orateurs lors de plusieurs événements et avons ainsi pu attirer l’attention des médias. Une visibilité qui a vraiment accéléré le développement de notre entreprise. »

          Discover More

          Contact
          Close

          Contact

          Pourriez-vous répondre aux questions ci-dessous ? Nous pourrons vous répondre ainsi plus rapidement. Merci d'avance.

          Vous êtes indépendant, exercez une profession libérale, démarrez ou dirigez une petite entreprise locale. Rendez-vous sur notre site dédié aux professionnels.

          Vous êtes un particulier ? Rendez-vous sur notre site dédié aux particuliers .

          Votre entreprise / organisation est-elle cliente de BNP Paribas Fortis ?

          Mon organisation est servie par un chargé de relation :

          Votre message

          Tapez le code indiqué dans l'image :

          captcha
          Check
          La Banque traite vos données à caractère personnel conformément à la Déclaration Vie Privée de BNP Paribas Fortis SA.

          Merci

          Votre message a bien été envoyé.

          Nous vous répondrons dans les plus brefs délais.

          Retour à la page en cours›
          Top