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10.05.2022

Entreprise de l’Année 2022 : et si c’était votre tour ?

Votre entreprise succédera-t-elle à Odoo en tant qu'Entreprise de l’Année ? Ou à Cowboy en tant que Scale-up de l’Année ? Qui sait ! Inscrivez-la et tentez de remporter l’un de ces prix prestigieux.

Le rendez-vous des entrepreneurs

Cet événement annuel, une initiative d’EY en collaboration avec L'Echo et BNP Paribas Fortis, en est déjà à sa 27e édition en 2022. L’année dernière, c'est Odoo, une entreprise spécialisée dans les logiciels de gestion d’entreprise, qui a été élue « Entreprise de l’Année 2021 ». Le prix « Scale-up de l'Année 2021 » avait, quant à lui, été attribué à Cowboy, spécialiste du vélo électrique connecté. Les gagnants de l’édition 2022 seront dévoilés le 5 décembre.

Plus que de simples chiffres

L'élection de l'« Entreprise de l’Année » n’est pas seulement une tradition. Elle est un véritable label de qualité. Ce prix récompense des entreprises belges uniques qui font preuve d’un excellent esprit d’entreprise et d’une bonne gestion. Des entreprises qui ont d’ailleurs traversé une période de turbulences extrêmes ces dernières années, mais qui ont malgré tout réussi à maintenir le cap de manière impressionnante. Le jury est conscient que l’entrepreneuriat n’est pas qu’une affaire de chiffres. C’est pourquoi la taille et le chiffre d’affaires des candidates jouent un moindre rôle dans l'évaluation. Les finalistes seront sélectionnés sur la base de critères tels que la croissance et les résultats financiers, l’esprit d'entreprise, l’internationalisation, l’innovation et la bonne gouvernance.

De l’oxygène pour l’économie

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking et Member of the Executive Board, est fier que BNP Paribas Fortis soit depuis le début l'un des partenaires attitrés de cet événement : « Les entreprises sont actuellement confrontées à de nombreux défis. Après la crise du coronavirus, les développements géopolitiques les obligent désormais à se montrer flexibles. Et la durabilité reste également un sujet important. Notre mission consiste à accompagner au mieux les entreprises vers leur avenir. En fin de compte, ce sont les entrepreneurs qui donnent de l’oxygène à notre économie belge. C’est pour cela que nous les mettons chaque année à l’honneur et que nous invitons cordialement les entreprises belges à déposer leur candidature. »

Pourquoi participer ?

Remporter le prix de l’« Entreprise de l’Année » ou de la « Scale-up de l’Année » profitera à votre entreprise. Ces prix ont une forte portée nationale et internationale et contribuent dès lors à la notoriété de votre entreprise. En tant que lauréat, mais aussi en tant que finaliste, cette remise de prix attire l’attention des médias et vous offre d’excellentes opportunités de réseautage. En outre, une place en finale boostera sans aucun doute la motivation des membres de votre personnel.

N’attendez plus et posez votre candidature via le site web d’EY.

Source : image + texte EY.com

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27.01.2022

Qui va redéfinir l’avenir et succéder à I-Care en tant qu’Entreprise de l’Année 2021 ?

C’est le 15 février* que nous saurons qui remporte cette prestigieuse distinction et qui décroche le prix de Scale-up de l’Année.

Comme chaque année, cette 26e édition de « L’Entreprise de l’Année » est organisée par EY en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. Cet événement met à l’honneur des entreprises dont les performances, les résultats et le parcours sont remarquables. Le prix de la Scale-up de l’Année sera également remis lors de cette cérémonie, le 15 février.

Lors de la dernière édition, c’est I-Care qui avait été nommée Entreprise de l’Année 2020, et Proxyclick Scale-up de l’Année 2020.

Changement d’organisation

Dans le respect des règles sanitaires actuellement en vigueur, nous avons décidé, en collaboration avec EY et L’Echo, de remettre les différentes récompenses en présence d’un public réduit. L’assistance sera majoritairement composée des finalistes, des membres du jury, d’anciens lauréats et de quelques personnalités.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Member of the Executive Board, est fier que BNP Paribas Fortis soit un partenaire attitré de cet événement depuis ses débuts. « Les nouvelles technologies et la durabilité restent des défis incontournable pour les entreprises en 2021. Si elles veulent rester pertinentes, celles-ci doivent être flexibles, créatives et se réinventer constamment. Notre mission consiste à les accompagner au mieux dans ce processus de transformation. Car ce sont ces entrepreneurs qui donnent de l’oxygène à l’économie belge. C’est pourquoi nous les mettons chaque année à l’honneur. »

La crème de la crème

Les entreprises prétendant au titre de l’Entreprise de l’Année sont sélectionnées sur base de critères bien précis. En plus de la croissance et des résultats financiers sont également pris en compte la volonté d’entreprendre, l’ouverture sur le monde, le degré d’innovation et la gouvernance d’entreprise.

Qui sera « L’Entreprise de l’Année 2021 » ?

• Analis se profile comme un distributeur indépendant de matériel scientifique et de laboratoire dans le Benelux. Fort de ses 130 experts, Analis veut des clients conquis par les solutions innovantes proposées afin d’établir une relation Win-Win.

• Goumanisto, entreprise active dans le secteur alimentaire de l’apéro, a pour vocation d’être le complice des bons moments ! Goumanisto et ses 75 collaborateurs conduisent leurs projets dans un esprit innovant et respectueux de l’environnement.

• Iris Group est un acteur majeur dans le secteur du Facility Management et un leader dans le secteur de la peinture industrielle. Soutenue par ses 3.200 collaborateurs, Iris déploie son approche « Bringing Betterness to People’s premises » chez ses clients.

• Les Entreprises G. Moury fêtent en 2021 leurs 100 ans. Cet anniversaire fait de la société liégeoise de construction familiale un véritable fleuron liégeois et un des acteurs les plus anciens du secteur en Belgique.

• Odoo est l’un des principaux fournisseurs de logiciels d’entreprise tout-en-un et open source pour les PME. L’entreprise est le résultat de 2 décennies axées sur la création d’un excellent produit, mais également d’une communauté forte.

Qui sera « La Scale-up de l’Année 2021 » ?

Comme chaque année depuis 2013, l’événement sera aussi l’occasion d’élire une jeune entreprise affichant un beau potentiel de croissance. Nous sommes curieux de savoir qui de Cowboy, eFarmz, Elysia, Netaxis ou Urbantz succédera à Proxyclick au titre de Scale-up de l’Année 2021.

En Flandre également

Côté néerlandophone, ce sont les entreprises Aertssen Group, Cegeka, Destiny et Heylen Group qui concourront pour le prix de 'Onderneming van het Jaar'. Les prétendants au titre de 'Scale-up van het Jaar' sont quant à eux B4Plastics, Biotalys, Deliverect et UgenTec. L’événement aura lieu le 16 février 2022.

* En raison de l’évolution de la crise sanitaire et des mesures prises en conséquence, les organisateurs de l’Entreprise de l’Année, à savoir EY, BNP Paribas Fortis et le journal L’Echo, ont été contraints de déplacer l’édition 2021. Celle-ci devait initialement se tenir le 6 décembre 2021 et aura désormais lieu le 15 février 2022. 

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16.02.2022

Odoo est l’Entreprise de l’Année 2021

Odoo a remporté ce titre prestigieux lors de la cérémonie de remise des prix, ce 15 février, en présence d’un public trié sur le volet. À cette occasion, c’est Cowboy qui a été élue ‘Scale-up de l’Année 2021’.

Il s’agissait déjà de la 26e édition de cet événement organisé par EY, en collaboration avec L’Echo et BNP Paribas Fortis. C’est Odoo, spécialisée dans les logiciels de gestion d’entreprise, qui a remporté la plus haute distinction et succède méritoirement à I-Care au palmarès de l’Entreprise de l’Année. Dans la catégorie des scale-up, c’est Cowboy, spécialiste du vélo électrique connecté, qui a été sacrée un an après Proxyclick.

Odoo, une croissance à couper le souffle

Fondée au début des années 2000, Odoo (Grand-Rosière) ne cesse de croître. Et de plus en plus vite ! Aujourd’hui présente dans sept pays du monde, dont les États-Unis et Dubaï, l’entreprise de Fabien Pinckaers (son CEO élu Manager de l’Année 2020) a affiché en 2021 une croissance de 74% à 174 millions d’euros. Un développement supersonique qu’Odoo a réussi à gérer de main de maître en matière de ressources humaines, engageant près de 1.000 personnes supplémentaires en moins d’un an, dont la moitié en Belgique. Et ce n’est pas fini, puisque l’Entreprise de l’Année 2021 ambitionne de recruter 1.600 nouveaux collaborateurs et collaboratrices en 2022 !

« Notre succès s’explique par la polyvalence de notre logiciel de gestion d’entreprise. Il est simple d’utilisation et peut répondre et s’adapter à beaucoup de demandes – c’est certainement ce qui fait sa force auprès des PME », affirme Fabien Pinckaers. « C’est autant un logiciel de gestion qu’un outil de productivité. »

Forte de sa croissance exponentielle, Odoo a remporté le titre d’Entreprise de l’Année devant Goumanisto, Iris Group, Analis et les Entreprises G. Moury. 

Odoo - Didier Beauvois

Cowboy, le vélo électrique bruxellois qui séduit l’Oncle Sam

« Notre but est d’accélérer la transition vers le vélo électrique, en le rendant plus sympa et plus abordable », explique Adrien Roose, CEO de Cowboy. Et ça marche : depuis juillet 2020, année de référence pour sa nomination au titre de Scale-up de l’Année, l’entreprise bruxelloise de vélos électriques connectés a déjà réussi deux levées de fonds – dont une campagne de financement de Série C spectaculaire de 80 millions de dollars. Un succès qui dépasse nos frontières puisque Cowboy vient de se lancer aux États-Unis et compte des investisseurs de renom tels que la richissime famille Agnelli (Exor). 

Fondée en 2017, Cowboy entend désormais accélérer son développement sur la scène internationale, et convaincre de plus en plus de clients d’utiliser activement l’application mobile éponyme connectée à ses vélos électriques. « Depuis novembre dernier, notre application permet aux utilisateurs d'enregistrer leurs statistiques fitness comme l'effort fourni et la quantité de calories brûlées, et de se comparer et de se mesurer aux autres membres de la communauté Cowboy. Nous avons l’ambition de devenir un coach sportif idéal sur le bitume ! », sourit Adrien Roose.

Cowboy succède à Proxyclick au palmarès de Scale-up de l’Année, devançant les autres nominés : eFarmz, Elysia, Netaxis et Urbantz.

Récompenser l’esprit d’entreprise

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking & Member of the Executive Board s’est dit fier que BNP Paribas Fortis soit le fidèle partenaire, depuis le départ, de cet événement qui couronne chaque année des entreprises belges remarquables. « Si les entreprises veulent rester pertinentes, elles doivent se montrer flexibles, créatives et se réinventer constamment. Odoo et Cowboy ont réussi à le faire avec brio. Je tiens également à féliciter tous les autres finalistes pour leur très beau parcours. Tous ces entrepreneurs et entrepreneures donnent de l’oxygène à l’économie belge, et nous sommes heureux de les mettre chaque année à l’honneur. »

Pour en savoir plus, lisez le communiqué de presse.

En Flandre également

Côté néerlandophone, c’est ce 16 février que nous saurons qui de Aertssen Groep, Cegeka, Destiny et Heylen Group remportera le prix de ‘Onderneming van het Jaar’. Le prix de ‘Scale-up van het Jaar’ sera remis lors de la même cérémonie, et les nominés sont B4Plastics, Biotalys, Deliverect et UgenTec. En savoir plus ici.

Source: L’Echo

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09.11.2023

ESG, c'est la loi : ce qu'il faut savoir

16 experts internationaux ont partagé leurs idées lors du Sustainable Future Forum. Virginie Frémat, Senior Partner chez CMS Law Tax, spécialiste ESG et responsabilité sociétale en parlait à Bruxelles.

Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont en peu de temps passés d’une préoccupation de niche à une priorité stratégique au niveau du conseil d’administration dans tous les secteurs et tous les pays.

Implémenter une stratégie ESG et établir les rapports correspondants, ce n'est plus quelque chose que les sociétés font pour être socialement responsables – elles ont l’obligation légale d’adopter ces critères.

Des institutions financières aux sociétés du secteur de l’énergie en passant par les start-ups technologiques, les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés cotées en bourse : toutes les entreprises doivent se concentrer de toute urgence sur les critères ESG.

Si l’impact du règlement ESG est incontestable, l’environnement commercial et des investissements, actuel et futur, ouvre de nouvelles perspectives. Le règlement ESG actuel et futur a pour but d'intégrer les personnes et la planète dans la stratégie à long terme des entreprises. Cette évolution permet aux entreprises de mieux agir pour les personnes et la planète, tout en créant plus de valeur pour les investisseurs. 

Un terrain de jeu changeant

Non seulement les gouvernements sont de plus en plus exigeants sur les questions ESG, mais les actionnaires et la société civile font également entendre leur voix. Pensez à la fondation Urgenda, qui a mené l’État néerlandais devant le tribunal, exigeant que le gouvernement en fasse davantage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et qui a obtenu gain de cause. La question de savoir si l’affaire climatique belge peut forcer le gouvernement à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique est actuellement soumise à la cour d’appel.

Trois éléments sont à l'origine de cette volonté d'avoir des initiatives ESG plus concrètes, mesurables et exécutoires au sein des entreprises : 

  • L'activisme des parties prenantes
  • Les directives européennes
  • La législation nationale

Plan d’action sur le financement de la croissance durable

En mars 2018, la Commission européenne a lancé le Plan d’action sur le financement de la croissance durable, qui vise à :

  1. Diriger les flux de capitaux vers des investissements durables pour une croissance inclusive
  2. Gérer les risques financiers liés au changement climatique et aux questions sociales
  3. Promouvoir la transparence et la vision à long terme dans la finance

Les principales caractéristiques incluent un système de classification unique de l’UE (taxonomie), la responsabilisation des investisseurs, des benchmarks bas carbone et des orientations du durabilité améliorées, tout ceci dans le but de promouvoir un avenir financier plus durable.

Directive sur la publication d’informations non financières

Pour soutenir la transition vers une économie durable, le Parlement européen a adopté la directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) fin 2022. Il s’agit d’une prolongation de la directive sur la publication d’informations non financières (NFRD), tant au niveau du nombre d'entreprises qui doivent se conformer aux normes que du nombre de sujets sur lesquels elles doivent rendre compte.

La NFRD est entrée en vigueur le 5 janvier 2023 et s’appliquera à terme à environ 50.000 entreprises. De la même manière que les entreprises sont désormais tenues d’effectuer des rapports financiers, elles devront également rendre compte de leur durabilité. Les plus grandes entreprises seront les premières à être soumises à ces obligations de reporting, les plus petites suivront. Le système juridique belge a transposé ces exigences par le biais de la loi du 3 septembre 2017, qui fait désormais partie du Code belge des sociétés et des associations.

Règlement Taxonomie

Le règlement Taxonomie de l’UE introduit un système de classification des activités économiques durables sur le plan environnemental. L’article 8 de ce règlement impose certaines obligations de publication aux entreprises soumises à la NFRD. Ainsi, elles doivent notamment rendre compte de leur degré d'engagement dans des activités durables sur le plan environnemental et de certains indicateurs clés de performance.

Directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises

Les sociétés soumises à la CSRD doivent intégrer des informations non financières dans leurs rapports de gestion annuels, couvrant les questions environnementales, sociales, des droits de l’homme, de lutte contre la corruption et de diversité. La CSRD exige également une brève description du modèle commercial de l’entreprise, des politiques, de la performance, des principaux risques et des indicateurs de performance de nature non financière.

Les rapports de durabilité seront conformes aux normes contraignantes de l’UE, la première série de rapports devant être publiée pour le 30 juin 2023 et la seconde série contenant des informations supplémentaires et propres au secteur d’activité pour le 30 juin 2024. Le reporting doit prendre en compte le principe de double matérialité, couvrant à la fois l’impact de la durabilité sur les entreprises et l'impact de ces dernières sur la durabilité.

La CSRD met l’accent sur la chaîne de valeur, la stratégie, les intérêts des parties prenantes, la mise en œuvre des politiques de durabilité et les progrès enregistrés dans la réalisation des objectifs de développement durable.

Elle exige de publier des informations sur ses procédures de diligence raisonnable, sur les incidences négatives tout au long de la chaîne de valeur, sur les mesures prises pour atténuer ces incidences, sur les risques importants en matière de durabilité et sur les indicateurs pertinents.

La CSRD a introduit des exigences complètes en matière de reporting sur la durabilité pour les grandes entreprises d’intérêt public, afin que celles-ci fournissent des informations détaillées et transparentes sur leurs pratiques de durabilité et sur leurs incidences en matière durabilité.

Directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité

Cette directive s’applique aux grandes entreprises européennes et non européennes. Elle leur impose d’exercer un devoir de vigilance et de donner suite à toutes les conclusions. Des sanctions leurs sont infligées en cas de non-respect. Le nouveau régime de responsabilité civile permet aux personnes lésées par la non-conformité d'une entreprise d'introduire directement une réclamation.

Pour les entreprises constituées en conformité avec la législation d'un État membre de l'UE, la CSDD s’applique aux entreprises ayant employé plus de 500 salariés en moyenne et ayant réalisé un chiffre d’affaires mondial de plus de 150 millions d'euros au cours du dernier exercice. Elle s’applique également aux entreprises qui ont employé en moyenne plus de 250 salariés et ayant un chiffre d’affaires mondial de plus de 40 millions d'euros au cours du dernier exercice, si au moins 50% de ce chiffre d’affaires a été réalisé dans des secteurs considérés à haut risque. Les secteurs à haut risque incluent ceux impliqués dans la fabrication de textiles et d'articles en cuir, l’agriculture, les denrées alimentaires, les minéraux et le commerce y associé.

En outre, la CSDD introduit des mesures applicables aux PME impliquées dans les chaînes de valeur des entreprises concernées, en reconnaissant l'incidence indirecte sur celles-ci.

J’ai une PME, que dois-je faire ?

Les PME non cotées ne sont pas soumises à la CSDD. Elles ne doivent donc pas directement se conformer à ses dispositions. En revanche, les PME cotées en bourse ayant des titres sur un marché réglementé de l’UE (à l’exclusion des microentreprises) relèvent du champ d’application de la CSDD. Elles ont la possibilité de ne pas participer jusqu’en 2028. En outre, un ensemble spécifique de normes de publication européennes en matière de durabilité adaptées aux PME est en cours d’élaboration, et les PME non cotées peuvent les adopter sur une base volontaire.

Il est important de noter que même si les PME ne sont pas directement soumises à la CSDD, elles peuvent toujours subir les effets des dispositions de celle-ci par le biais de leur implication dans les chaînes de valeur des grandes entreprises. Tant les États membres de l’UE que les entreprises relevant de la CSDD sont tenus de soutenir les PME dans ces chaînes de valeur.

Je suis administrateur, qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

La CSDD a des implications plus larges pour les administrateurs des entreprises relevant de son champ d’application. Les administrateurs ont l'obligation fiduciaire de promouvoir le succès de leurs entreprises, mais ils sont également exposés à des risques tels que la responsabilité civile et pénale, et des sanctions, notamment pour les sociétés cotées en bourse. En outre, mettre l’accent sur les questions ESG et de durabilité peut entraîner des atteintes à la réputation. La CSDD accroît également les contraintes réglementaires imposées aux entreprises, tant en termes de temps que de coût. Par ailleurs, elle peut avoir un impact négatif sur les cours des actions et le coût des primes d’assurance des administrateurs et dirigeants. Les articles 25 et 26 de la CSDD, qui concernent les devoirs des administrateurs des entreprises de l’UE, font toujours l'objet de discussions et doivent encore être affinés.

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06.09.2023

Nouvelle mobilité : l’atout technologie

La technologie est-elle un atout pour aller vers une mobilité plus durable des entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.

1er juillet 2023 : une date clé

« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »

Anticiper pour mieux servir

Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »

Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie

Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les  nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »

La technologie, un accélérateur de stratégie

L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV.  La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »

Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique  est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.

Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis

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