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03.07.2020

Le ‘CFO of the Year 2020’ et le ‘Deal of the Year 2020’ sont connus !

Nicolas De Clercq, CFO de Kinepolis, a été nommé le 2 juillet 'Trends CFO of the Year 2020'. Avec ce prix, Trends Tendances et BNP Paribas Fortis mettent les prestations d’un directeur financier à l’honneur.

Le prix de ‘Deal of the Year 2020’  a également été décerné. L’entreprise logicielle wallonne Odoo a convaincu le jury grâce à un deal conclu avec un fond de capital-risque américain, couplé à un management buy-out complexe.

NICOLAS DE CLERCQ, TRENDS CFO OF THE YEAR 2020

Nicolas De Clercq a contribué à faire de Kinepolis un acteur d’envergure mondiale dans le secteur de cinéma. Cette performance, sa vision et son approche de la finance ainsi que son excellente communication ont valu au Gantois de 48 ans d’être élu Trends CFO of the Year 2020. Il l’a remporté sur les autres nominés : Ann Desender (Barco), Alessandro Mazzocchetti (Odoo) et Koen Peeters (Studio 100). Nicolas De Clercq succède à Catherine Vandenborre, CFO d’Elia, Trends CFO of the Year 2019.

Le jury a été séduit par le parcours accompli par Nicolas  De Clercq depuis qu’il a quitté USG People pour devenir CFO de Kinepolis en 2012. La croissance de l’exploitant de salles de cinéma durant cette période est allée de pair avec son développement de CFO. L’entreprise cotée en Bourse est active dans sept pays européens, au Canada et aux États-Unis. Elle a doublé son chiffre d’affaires, ses cash-flows opérationnels et le nombre de visiteurs depuis 2012.

LA CRISE DU CORONAVIRUS BIEN GÉRÉE

Avec le CEO Eddy Duquenne, Nicolas De Clercq a veillé à ce que cette évolution s’effectue dans un corset financier rigide. L’an dernier, le CFO a encore orchestré un placement privé de 225 millions d’euros et négocié une extension de la ligne de crédit auprès des banques. Kinepolis a récolté les fruits de cette politique financière durant la crise sanitaire. Alors que les grands acteurs internationaux du divertissement tremblaient sur leurs bases, les longs mois de confinement n’ont pas mis Kinepolis en difficulté.

Dans une interview accordée à Trends et Trends-Tendances le 2 juillet, Nicolas De Clercq explique comment il a abordé la crise dans sa fonction de CFO :

« Dans de telles circonstances, il est très important de surveiller les liquidités et d’avoir de bonnes prévisions des cash-flows. Nous avons également consacré beaucoup de temps à la communication avec les banques, les analystes et les investisseurs. Chacun voulait savoir combien de temps nous pourrions tenir avec nos moyens disponibles. Nous avons organisé d’innombrables vidéoconférences et expliqué que même en cas de fermeture totale et sans rentrées de liquidités, nous pourrions survivre au moins une grande partie de l’année 2021. Kinepolis est entré dans la crise avec 70 millions d’euros de liquidité sur ses comptes et une ligne de crédit de 120 millions d’euros. Nous n’avons aucun souci à nous faire dans l’immédiat. »

PRUDENCE ET RÉALISME

Selon Nicolas De Clercq, Kinepolis a toujours mené une politique financière très prudente :

« Nous n’avons jamais cédé aux conseillers financiers qui trouvaient que nous devions transférer l’immobilier dans une société distincte et le vendre. Selon eux, nous aurions ainsi développé un effet de levier qui nous aurait permis de procéder à une grande acquisition et ainsi de créer beaucoup plus rapidement de la valeur actionnariale. Sur Excel, c’est parfait. Du moins jusqu’à ce qu’on soit confronté à un événement comme cette crise sanitaire et que l’on se retrouve subitement avec un problème existentiel. »

ODOO REMPORTE LE ‘DEAL OF THE YEAR 2020’

Sous l’impulsion de son CFO Alessandro Mazzocchetti, l’entreprise logicielle wallonne a replacé fin 2019 une partie de son capital auprès d’un fonds américain, de deux sociétés d’investissement wallonnes et du management. L’entreprise a ainsi fait d’une pierre deux coups. L’entrée du fonds américain Summit Partners doit permettre à Odoo d’accélérer sa croissance, alors que l’ancrage local de la structure capitalistique s’accompagne d’une plus grande implication du management. Le deal valorise Odoo à 400 millions d’euros.

Le CFO Allessandro Mazzocchetti est très fier : « On a fait l’opération dont tous les CFO rêvent ».

Partenariat

Depuis 2012, BNP Paribas Fortis et Roularta récompensent les performances exceptionnelles d'un(e) CFO d'une entreprise issue du Top 500 belge. Le prix ‘Trends CFO of the Year’ met en lumière le rôle crucial joué par les CFO dans le développement financier et stratégique de leur entreprise. Pour la deuxième fois, Trends décerne également le trophée " Deal of the Year ". Cette nouvelle distinction met à l’honneur une opération particulière – fusion et acquisition, introduction en Bourse, augmentation de capital, placement privé, etc. – dans laquelle une entreprise belge s’est particulièrement distinguée dans le courant de l’année 2019. Avec le ‘Deal of the Year’, Trends et BNP Paribas Fortis récompensent le leadership stratégique et financier.

Lisez les interviews complètes de Nicolas De Clercq, CFO de Kinepolis et d’Allessandro Mazzocchetti, CFO d’Odoo.

Source : Trends-Tendances

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03.05.2019

Ces femmes CFO qui contribuent à changer la donne !

Une femme à la tête d’un département financier ? C’est (heureusement) devenu une réalité, signe que les mentalités évoluent. Toutefois, leur présence reste encore minoritaire…

À l’heure où le CFO prend de plus en plus de place au sein de l’entreprise, passant progressivement de la sphère financière à une véritable fonction stratégique, on assiste à l’entrée en scène d’un nombre croissant de femmes. Des profils polyvalents, capables de dépasser ce rôle traditionnel pour s’assumer en réelles business partner. Faisant preuve de compétences techniques pointues, mais aussi d’excellentes aptitudes relationnelles, en mesure de peser sur les décisions stratégiques de l’entreprise. Exemple éclairant ? Birgit Conix, ex-CFO de Telenet (pendant cinq ans) et élue Trends-CFO de l’année en 2018. Une reconnaissance nécessaire pour faire évoluer les mentalités…

Plus de visibilité !

Mais l’Anversoise, qui a depuis lors rejoint le groupe international Tui, n’est pas la seule belge aux commandes financières d’un grand groupe. Parmi les nommés pour le prix 2019 du CFO de l’année (qui aura lieu le 15 mai prochain), on compte quatre femmes sur les cinq candidats. Els Verbraecken du groupe de services maritimes DEME, Ann Desender chez Barco, Nathasja Van Bael en place à De Persgroep Publishing-Medialaan ainsi que Catherine Vandenborre au sein d’Elia. Une visibilité qui prouve que les entreprises commencent à faire confiance aux profils féminins pour diriger leurs départements financiers. Une réalité qui répond peut-être au fait que ces femmes sont capables d’apporter un vent nouveau dans les boards : des études, comme celle conduite par McKinsey en 2018, établissent une corrélation entre performance économique et diversité. Si l’on peut se féliciter de cette présence féminine accrue, et même si les opportunités semblent de plus en plus grandes, les chiffres restent encore faibles !

Mieux, mais insuffisant…

Dans son rapport 2018 « Women on boards », l’entreprise de services financiers MSCI fait une évaluation détaillée de la présence des femmes au sein des conseils d’administration. En ce qui concerne les CFO, la Belgique affiche une proportion féminine qui s’élève à 20 %... Une information à prendre avec des pincettes, puisque l’étude ne concernait que 10 sociétés nationales. Si l’on observe nos voisins français, les résultats se situent juste en dessous des 10 % pour un échantillon plus large (72 sociétés). Rappelons que la première femme nommée Chief finance officer dans une entreprise du CAC40 ne date que de 2001 (Siân Herbert-Jones chez Sodexo). Désormais, elles sont sept à occuper un tel poste parmi les groupes cotés, c’est-à-dire 18 %. Selon une enquête récente, menée auprès de 1000 entreprises hexagonales tous secteurs confondus, cette proportion baisse pour se fixer autour des 11 %...

Au sein des 500 sociétés cotées en bourse aux États-Unis, seuls 6 % des CFO étaient des femmes en 2000. Des chiffres qui ont évolué, mais pas autant que l’on pourrait croire : quinze ans plus tard, 9 CFO sur 10 étaient toujours des hommes ! Dans son enquête « Women in Business » de 2019, menée à travers 35 pays, la société d’audit Grant Thornton se voulait plus optimiste : 34 % des Chief finance officer seraient des femmes.

Briser le plafond de verre

Derrière ces statistiques, le constat partagé semble plus important qu’un chiffre précis : les femmes sont encore minoritaires dans les milieux financiers et des efforts restent à mener pour leur permettre d’accéder à des postes comme celui de CFO, ou plus largement à la C-Suite et en particulier à la fonction de CEO. Si l’on évoque moins la présence d’un véritable « plafond de verre », les freins sont tenaces : le manque de confiance des investisseurs, des mandats de recrutement restreints, l’absence de « modèles » féminins, le poids d’un environnement professionnel largement masculin, les difficultés pour concilier vie privée et professionnelle ou encore l’insuffisance de femmes dans « l’entonnoir » d’accession à ces fonctions.

Les progrès sont lents et dépendent souvent d’un véritable changement de paradigme, entre autres en termes de culture d’entreprise, afin que plus de femmes s’engagent sur la voie de la finance. Pour aider à combler ce gap, plusieurs initiatives se mettent en place. À titre d’exemple, Deloitte proposait en 2012 un « programme » destiné aux femmes qui aspirent à atteindre le poste de CFO. Même si de l’eau a coulé sous les ponts depuis lors, ce document mérite encore le détour…

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30.04.2019

Les multiples casquettes du CFO d’aujourd’hui

La mission du CFO au sein des entreprises évolue… Au-delà des finances, il occupe de plus en plus une fonction stratégique au cœur de l’organisation. Franciane Rays, CFO de BNP Paribas Fortis, confirme…

Qui dit ‘responsabilités accrues’ suppose également de nouvelles compétences à développer !

L’ensemble de l’univers des entreprises est en mutation accélérée, sous l’impulsion des nouvelles technologies, de la financiarisation de l’économie ou encore devant les importants et inéluctables enjeux environnementaux qui secouent la planète. Dans ce contexte, les marchés sont disruptés, les business models forcés d’évoluer, les entreprises bousculées et poussées à se réinventer.

Au sein des organisations se dessine également une ‘nouvelle place’ pour le CFO de demain. Toujours capable de maîtriser les aspects techniques et financiers, mais plus largement, en mesure d’endosser un rôle transversal et stratégique au sein de la structure. Un ‘guide-conseiller’ incontournable de la prise de décision, véritable vecteur de création valeur pour son entreprise… Une position privilégiée, plus proche que jamais du pouvoir, mais aussi davantage sous pression face aux exigences croissantes de performance. Cela exige à ces profils, de plus en plus polyvalents, de dépasser leur rôle traditionnel, notamment en développant de nouvelles compétences et attitudes.

1. Un maître des données

Le volume des données explose de toutes parts. Des data, encore souvent inexploitées, qui représentent des sources inestimables de création de valeur pour les entreprises. À condition de les transformer en smart data. Une mission dont doit se saisir le Directeur financier et devenir un réel spécialiste, en position de dresser des bilans de ‘santé’ pointus, mais aussi de délivrer des analyses financières prospectives approfondies. De véritables leviers de changement, susceptibles de donner une longueur d’avance concurrentielle à la structure. Ce n’est donc pas un hasard si 48% des CFO belges, interrogés dans le cadre d’une enquête menée par le cabinet d’audit et de conseil PwC en 2018, estiment que des améliorations en matière de reporting, de tableaux de bord et de KPI’s, représentent une priorité majeure à très court terme (18 mois).

2. Un promoteur du digital

La transformation digitale n’est pas une mince affaire pour les entreprises. Catalyseur d’une mutation profonde qui bouleverse tous les pans de l’organisation : business model, RH, processus internes, supply chain, etc. L’impact du numérique est énorme… Digital et performance sont également étroitement liés, c’est pourquoi le CFO ne peut pas se contenter de jouer les seconds rôles en la matière. Blockchain, intelligence artificielle, cybersécurité ou encore machine learning, la tâche est complexe, mais essentielle. Si nombre de directeurs financiers en sont convaincus, leur rôle est également de mener la révolution digitale en interne. Un leader, capable d’agréger les initiatives, booster les efforts et imposer une vision numérique globale. Les résultats espérés ? Une meilleure gestion des risques et des performances en hausse. Rien que ça…

3. Un technicien (toujours) hors pair

Si son rôle évolue, le CFO se doit de rester un excellent professionnel financier. Un expert des chiffres, maîtrisant les aspects réglementaires et de compliance. La gestion de trésorerie, l’élaboration de budgets et de projections financières, la mise en place d’outils de gestion ou encore le contrôle de la santé financière et de la comptabilité, autant de missions qui restent dans sa sphère de contrôle. Mais il doit plus que jamais faire preuve d’innovation pour ‘réformer’ les services et processus financiers et développer une approche transversale dans l’exécution de son rôle : toujours concentré sur la croissance de l’entreprise, en position d’identifier de nouvelles opportunités de business.

Franciane Rays, CFO de BNP Paribas Fortis : « Chiffres, rigueur et expertise sont les maîtres mots. Notre département Finance & Procurement a d'abord un rôle régalien. Reportings réglementaires, production des comptes bilantaires,… les tâches que nous réalisons sont indispensables à l'exercice de l'activité bancaire en tant que telle et, tout simplement, au maintien de la licence de BNP Paribas Fortis. »

4. Un meneur de femmes et d’hommes

Appelé à diriger des équipes importantes, le Directeur financier devra plus que jamais apprendre à gérer les relations humaines et à développer des compétences en interne. Un manager charismatique en position de réunir, stimuler et garder les talents au sein de son département, de conduire les projets, de concilier les positions différentes, de former des équipes performantes, de contribuer au développement de compétences internes ou encore de fixer des objectifs clairs. Un véritable coach, ouvert aux nouvelles idées, capable de motiver ses troupes, mais aussi de se mouiller dans les moments décisifs…

5. Un stratège influent

Résilient et excellent négociateur, le CFO ne peut plus se contenter d’être la femme ou l’homme des ‘chiffres’. Profitant de sa position stratégique, il doit être en mesure de convaincre et d’influencer positivement le CEO ou le board, faisant preuve de suffisamment d’habileté pour faire passer un message, expliquer les enjeux, défendre sa vision, présenter ses solutions ou encore tirer la sonnette d’alerte. Ce rôle décisif exige de développer une série de soft skills, comme la capacité à percevoir the big picture, la curiosité, la communication, le courage et la capacité à challenger sa propre organisation… Un sacré défi !

Franciane Rays : « Nous sommes là pour aider le board  à prendre les bonnes décisions. La plus grande partie de mon temps est consacrée au pilotage, à l'analyse et l'explication de notre situation financière. Il s'agit de bien comprendre les indicateurs financiers de chaque département de la banque, de vérifier que nous ne nous écartons pas des objectifs fixés en termes budgétaires, et d'aider le business à maintenir la bonne trajectoire. Pour ce faire, j'analyse avec mes  équipes les rapports financiers pour en dégager les grandes tendances. Je réfléchis aussi à ce que sera la Finance, demain, afin d'anticiper d'éventuelles adaptations stratégiques. »

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11.03.2024

« Nous sommes prêts à accélérer la transition des entreprises, y compris celle des PME »

Une bonne performance ESG (Environnement, Social, Gouvernance) devient un facteur de compétitivité. Les PME aussi en sont de plus en plus conscientes. . Une bonne chose, selon Didier Beauvois, Head of Corporate Banking.

Comment expliquez-vous cette accélération de la prise de conscience des PME ?

Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les sociétés cotées et les sociétés de plus de 250 personnes sont soumises depuis 2022 à des obligations de reporting en matière de performance ESG. Elles prennent donc des engagements vis-à-vis de leurs clients, investisseurs, banques, personnel ou actionnaires. Pour remplir leur cahier des charges ESG, elles privilégient de plus en plus les fournisseurs (souvent de plus petite taille) qui adoptent des pratiques vertueuses et qui sont en mesure de les démontrer. Par ailleurs, les PME seront, elles aussi, soumises à la CSRD à partir de 2026.

La transition est donc devenue un must pour toutes les entreprises ?

Si vous voulez continuer à travailler avec des clients d’une certaine taille, par exemple dans la grande distribution, vous n’avez plus le choix. Une bonne performance ESG devient un facteur de compétitivité. Nous encourageons d’ailleurs toutes les PME à communiquer sur les efforts qu’elles font. Une politique crédible est une garantie de viabilité, car une entreprise vertueuse sera beaucoup mieux positionnée pour attirer les investisseurs ou obtenir de bonnes conditions de financement.

Comment la banque aide-t-elle les PME dans leur transition ?

Forts de l’expérience acquise avec les grandes entreprises, nous sommes prêts à les accompagner à chaque étape. Nous avons l’expertise, les partenaires, et les solutions, que nous rendons peu à peu accessibles aux entreprises de plus petite taille.

Nos chargés de relation peuvent compter sur un large réseau d’experts en interne. Ceux de notre Sustainable Business Competence Centre, par exemple, ou encore ceux du Low-Carbon Transition Group, un réseau de BNP Paribas qui regroupe 200 experts dans le monde pour accompagner nos clients vers le bas carbone.

Comment les accompagnez-vous, concrètement ?

Nos chargés de relations, en collaboration avec nos experts et nos partenaires externes, proposent à nos clients un véritable trajet. Reprenons notre exemple, celui du petit fournisseur du grand acteur de la distribution. Une fois qu’il a compris les risques et les opportunités liés à l’ESG, nous l’aidons à poser le diagnostic – sur quoi peut-il agir ? – et nous le conseillons sur les actions à entreprendre : rendre sa flotte de véhicules moins polluante, améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments, produire lui-même une partie de son énergie, rendre ses processus de production plus circulaires, adapter sa gouvernance d’entreprise, parvenir à un meilleur équilibre hommes-femmes dans son équipe de management, etc.

Ensuite, nous envisageons ensemble les financements nécessaires pour mettre ces actions en œuvre et lui proposons les solutions les plus adaptées à la situation de l’entreprise, à sa taille et à son secteur. Nous avons développé une large gamme de produits dédiés à la transition, que nous proposons en propre ou via des partenaires.

Pouvez-vous donner quelques exemples ?

Nous proposons des crédits spécifiques, qui permettent de s’équiper en isolants, panneaux solaires, chaudières haute performance ou en véhicules électriques. Les grandes PME peuvent aussi accéder àune ligne de crédit (de minimum 10 millions d’euros) dont le taux d’intérêt est lié à l’atteinte d’objectifs ESG, laquelle est vérifiée par des experts indépendants. Nous avons ainsi financé un producteur de chaux en liant le taux de son crédit à la réduction de ses émissions de CO2 ou encore un gestionnaire de parking, en liant son taux aux émissions de particules fines. Nous mettons aussi en place des solutions de factoring liées à des engagements ESG, et par lesquelles nous finançons le payement des factures de PME de toutes tailles.

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08.03.2024

Les entreprises ont tout intérêt à opter pour l’électrique et la multimodalité

BNP Paribas Fortis est prêt pour la mobilité de demain. Et sa contribution va bien au-delà du leasing de véhicules électriques, avance Laurent Loncke, General Manager Retail Banking et membre du comité exécutif de la banque.

Comment les entreprises peuvent-elles faire de la mobilité l’un des leviers de leur transition ?

« Si on regarde la seule utilisation d’un véhicule, le passage du fuel à l’électrique permet de diviser par quatre les émissions de CO2. Ce changement est plus que jamais encouragé fiscalement dans notre pays. Et dès 2035, les ventes de voitures thermiques seront interdites dans toute l'Union européenne. Qu’il s’agisse de leur propre flotte ou des voitures de société qu’elles proposent à leur personnel, les entreprises ont donc tout intérêt à opter pour l’électrique. Et ce, à côté d’autres formes de mobilité. »

Toutes l’ont-elles bien compris ?

« Aujourd’hui, deux tiers des nouveaux véhicules sont des véhicules professionnels. Dans cette catégorie, 80% des commandes en cours portent sur des véhicules électriques. C’est aussi le cas chez notre partenaire Arval. » 

Une entreprise peut ainsi devenir actrice du changement ?

« Certainement. D’abord parce que les voitures de société alimentent le marché de l’occasion. Avec, à la clé, une démocratisation de la mobilité électrique. Ensuite parce que celui qui opte pour une voiture électrique encourage ses proches à faire de même. Comme l’a révélé notre récente étude Profacts, 85% des détenteurs d’un véhicule électrique sont satisfaits, voire très satisfaits, d’avoir franchi le pas. Mais 42% des Belges restent réticents. La moitié d’entre eux craignent la panne sèche électrique. »

Cette crainte est-elle justifiée ?

« Pas complètement. La plupart des automobilistes souhaitent une autonomie de 500 km pour se sentir à l’aise, même lorsqu’ils ne font que quelques dizaines de kilomètres par jour. Pour autant, développer le réseau de recharge reste absolument nécessaire. Car pour beaucoup, notamment en ville, l’installation d’une borne à domicile n’est pas possible. BNP Paribas Fortis contribue au développement du réseau de recharge, notamment via sa participation dans Optimile. En plus de proposer des solutions logicielles pour la recharge des véhicules électriques, cette scale-up gantoise développe des partenariats stratégiques pour l’installation et la maintenance de bornes. »

Une voiture électrique peut-elle être incluse dans le package de tout employé ?

« Aujourd’hui, des véhicules moins onéreux, accessibles aux cadres moyens et inférieurs, apparaissent sur le marché. De plus, un véhicule électrique doit s’analyser au regard de son coût total de possession (Total Cost of Ownership), bien inférieur à celui d’un véhicule thermique. Souvent, on aura tout intérêt à opter pour le leasing. Nous proposons une offre complète et sur mesure à toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leurs besoins.»

Qu’entendez-vous par une « offre complète » ?

« Outre le leasing proprement dit, nous fournissons, grâce à nos nombreux partenaires, une solution de recharge à domicile ou au travail, une carte de recharge pour les réseaux publics, un remboursement automatique pour l’utilisation au domicile, une app pour trouver des bornes de recharge, et une formation à la conduite électrique. »

C’est, au fond, un véritable écosystème que vous développez…

« Nous voulons coconstruire la mobilité de demain. En la finançant, via le crédit ou le leasing, en l’assurant, mais aussi en agissant avec d’autres au-delà de nos métiers traditionnels. Comme avec Optimile, que j’ai déjà évoquée, et Touring, synonyme de garantie et de fiabilité. »

Mais la mobilité, ce n’est pas que la voiture…

« Nous sommes de ceux qui veulent repenser le rapport à la voiture. Au vu des objectifs climatiques et de la raréfaction des ressources, remplacer chaque voiture thermique par une voiture électrique est impossible. Arval procure une expertise complète aux entreprises engagées dans la transition. Nous les aidons à analyser les besoins, à définir des alternatives à la voiture, à mettre à disposition un budget mobilité, ou encore à mettre au point une mobility policy. Nous proposons par exemple le leasing vélo, en combinaison ou non avec le leasing de voitures. Nous croyons fermement à la multimodalité et aux solutions de mobility a as service, soit la possibilité de combiner et payer facilement plusieurs modes de transport. C’est d’ailleurs aussi l’une des spécialités de notre partenaire Optimile. »

Les entreprises et leurs employés sont-ils réceptifs à ce message ?

« L’idée qu’un employé ne se dise plus ‘j’ai autant pour ma voiture dans mon package salarial’, mais bien ‘j’ai autant pour ma mobilité’, fait son chemin. L’économie de l’usage plutôt que de la propriété s’est imposée pour le fitness ou le streaming. Elle s’imposera aussi pour la mobilité, avec des voitures partagées et des abonnements forfaitaires qui rendront les budgets plus prévisibles pour les entreprises comme pour les citoyens. Mais la rapidité de ce changement dépendra aussi du succès du budget mobilité fédéral, qui peine pour l’instant à décoller.»

BNP Paribas Fortis SA - Montagne du Parc 3 - B-1000 Bruxelles -TVA BE 0403.199.702 – RPM Bruxelles.

Optimile SA – Sassevaartstraat 46 bus 204, 9000 Gent – RPM Gent – TVA BE 0648.837.849 – www.optimile.eu - BNP Paribas Fortis SA détient une participation de plus de 10% dans Optimile SA.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102.

Touring SA – Bd Roi Albert II 4 B12, 1000 Bruxelles - RPM Bruxelles - BCE 0403.471.401, est enregistrée sous ce numéro auprès de la FSMA, rue du Congrès 12-14, 1000 Bruxelles, et agit comme agent lié, rémunéré à la commission, pour AG Insurance SA. AG Insurance SA détient une participation supérieure à 10% dans Touring SA.

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