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31.03.2017

Pour en finir avec les retards de paiement

Au-delà des respects contractuels et légaux, la problématique du retard des paiements soulève parfois une certaine responsabilité partagée entre acheteurs et fournisseurs. Comment y remédier ?

Ce que dit la loi

La Belgique a, dès 2013, transposé dans une loi la directive européenne relative aux retards de paiement dans les transactions commerciales. L'objectif de la loi réformée était double : mettre un terme aux délais de paiement excessifs et sanctionner les mauvais payeurs.

Depuis lors, si la période de paiement n'est pas fixée dans le contrat, la facture doit être payée à l'expiration de 30 jours calendaires à compter de la réception par le débiteur de la facture ou de la réception des marchandises ou des services. À défaut de paiement, le taux d'intérêt applicable est égal au taux d'intérêt directeur majoré de 8 points de pourcentage, y compris pour les transactions commerciales avec les autorités publiques.

« B2B : le délai de paiement
standard est de 30 jours. »

Problème : si on constate une amélioration globale en Europe depuis la transposition de la directive, notamment face aux standards anglo-saxons, les mesures coercitives restent encore timorées et les contrôles encore trop peu nombreux. Faute de mesures dissuasives, on continue d'observer des retards de paiements importants.

Parfois, des raisons objectives viennent expliquer ces délais, notamment en raison d’exigences complexes d'informations du fournisseur à faire figurer sur la facture, lesquelles peuvent se transformer en casse-tête pour certains départements de comptabilité. On peut alors parler de responsabilité partagée.

Le retard dans la facturation s'explique de deux manières. D'un point de vue stratégique, d'abord. Dans une logique de conquête de parts de marché, une société peut choisir de faire l'impasse sur les délais de paiement. D'un point de vue opérationnel, le manque d'organisation peut conduire une entreprise à ne pas toujours répondre correctement aux impératifs réglementaires, ce qui se traduit par des factures incorrectes ou hors délais.

Quelles solutions ?

  • La dématérialisation des factures. Elle entraîne une accélération de la validation des factures et une réduction des temps de traitement.
  • Une réduction du délai entre la réalisation d'une prestation (ou la vente) et l'émission de la facture.
  • Une meilleure gestion du risque client, notamment en consultant des bases de données d'informations pour anticiper les défaillances de certains clients. Dans les cas où le risque est plus important, une opération de reverse factoring est alors envisageable.
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31.05.2021

Optimisez votre besoin en fonds de roulement grâce au factoring

Comment préserver la santé de votre fonds de roulement et faire preuve de la flexibilité financière requise ? Le factoring vous aide à financer vos besoins de liquidités de manière rapide et adaptée.

Conserver suffisamment de liquidités est essentiel pour financer votre besoins en fonds de roulement et assurer le bon fonctionnement de votre entreprise en toutes circonstances. Et c’est précisément ce qu’offre le factoring.Il s’agit d’une solution structurelle visant à optimiser votre besoin en fonds de roulement. En une demi-heure, la vidéo ci-dessous vous montre tout ce qu’il faut savoir sur le factoring.


Une solution sur mesure

En échange de la cession de vos factures à une société de factoring externe, vous pouvez compter sur un financement rapide et flexible, la perception de vos factures est suivie et vous vous protégez contre une faillite éventuelle de vos clients. Chaque solution de factoring est conçue sur mesure afin de répondre parfaitement aux besoins de votre entreprise. Le factoring convient également aux entreprises actives à l’échelle internationale. En Belgique, une entreprise sur six sous-traite actuellement sa facturation à une société de factoring externe, et l'on observe une tendance similaire dans d'autres pays européens.

Comment fonctionne le factoring ? De quelle manière cela vous facilite-t-il la vie ? Comment les prix sont-ils fixés ? Benoît Mélot, Area Manager Wallonie, et Stéphanie Liesens, Head of Sales South BNP Paribas Fortis Factor, répondent à ces questions dans la vidéo ci-dessus. Deux clients partagent également leur expérience.


Vous avez encore des questions ou souhaitez discuter de la manière dont le factoring peut vous aider ? N’hésitez pas à contacter votre chargé de relation ou à nous laisser vos coordonnées dans le formulaire de contact et nous vous recontacterons.
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01.06.2020

L’art de négocier ses délais de paiement avec ses fournisseurs

La trésorerie est le nerf de la guerre pour une PME et les délais de paiement sont un levier majeur pour la maîtriser. À condition de prendre l’initiative de négocier avec ses fournisseurs. Une solution encore trop peu utilisée par les entrepreneurs

Les difficultés de trésorerie sont la première cause de faillites en Belgique. Le dirigeant d’entreprises doit constamment batailler pour garder le contrôle et l’équilibre de ses flux entrants et sortants. Parmi les leviers à sa disposition, la négociation des délais de paiement : les raccourcir du côté client et les allonger pour ses fournisseurs. En Belgique, le délai légal entre entreprises est de 30 jours. Pourtant, la réalité est parfois différente, puisque les deux partenaires peuvent y déroger. En fonction de la position dominante de l’une des parties, l’autre est souvent forcé d’accepter les conditions du premier… et voit alors cette durée s’allonger. Toutefois, tout est négociable, même avec ses « gros » fournisseurs, à condition d’y mettre les formes et de veiller à préserver la relation commerciale.

Qui est votre fournisseur ?

« L’information, c’est le pouvoir », une formule qui a du vrai. En effet, mieux vous connaissez votre « adversaire », plus vous renverserez le rapport de force. Quelles sont sa situation économique et sa position de trésorerie ? Rencontre-t-il des difficultés ? Quelle est sa place sur le marché, notamment face à ses concurrents ? Quel est votre taux de dépendance vis-à-vis de lui ? Comment paie-t-il et quel est son historique d’achat ? Toutes les réponses apportées à ces questions vous permettront de mieux vous positionner au cours de la négociation, de trouver le meilleur angle d’attaque et de le surprendre. Sites web spécialisés, banque de données, bouche-à-oreille (concurrents), tous les moyens sont valables pour en savoir plus !

Que voulez-vous obtenir ?

Corollaire de cette question : qu’êtes-vous prêt à mettre sur la table pour atteindre votre objectif ? En d’autres mots, vous devez vous préparer correctement et établir une stratégie autour de ce que vous êtes d’accord de céder (et combien cela va vous coûter) et ce que vous voulez absolument obtenir. Rappelez-vous que votre interlocuteur n’a a priori rien demandé et a potentiellement peu à gagner. Vous ne pouvez donc pas venir les mains vides : êtes-vous prêt à augmenter vos volumes de commande pour allonger les délais de paiement ? Pouvez-vous envisager un engagement contractuel à long terme ? Pouvez-vous vous permettre de payer plus pour étaler davantage les décaissements ? Évidemment, comme dans une partie de poker, ne dévoilez pas trop vite vos atouts. Attendez le bon moment pour montrer à votre partenaire que vous êtes prêt à faire des concessions.

Comment réussir la négociation ?

L’art de la négociation n’est pas chose aisée. Même bien préparé, vous devez garder à l’esprit les principes suivants :

  • Même si vous venez avec une proposition, restez à l’écoute de votre partenaire et soyez attentif aux détails afin de pouvoir rebondir.
  • Même si vous ne voulez pas gâcher la relation commerciale avec votre fournisseur, cela ne doit pas vous empêcher de montrer un peu les dents. Soyez ferme et évoquez, par exemple, ce que vous offre la concurrence.
  • Votre communication doit être maîtrisée afin de ne pas lui donner l’impression que vous avez des difficultés de trésorerie. Insistez sur le fait que des retards de paiement ne sont positifs pour personne et qu’il vaut mieux s’accorder sur une durée raisonnable et tenable.
  • Si votre relation dure depuis un petit temps, pensez à évoquer votre bonne collaboration et le souhait que cela continue.
  • Au cours de l’échange, rappelez régulièrement le chemin parcouru et les progrès mutuels atteints. Un discours positif qui sera apprécié.
  • Lorsque la négociation bloque, tentez de la dénouer, par exemple, en sortant un atout (une concession) de votre manche.
  • Souvenez-vous : un bon accord est un accord équilibré, où aucune des parties ne se sent lésée. Ne soyez donc pas trop gourmand : le jeu doit en valoir la chandelle.
  • Vous vous sentez satisfait ? Sachez conclure le deal, soit en acceptant ce qui est sur la table, soit en tranchant une dernière fois par un compromis équitable.
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28.01.2019

2019, l’avènement du paiement sans contact

L’année écoulée a été une période faste pour le paiement sans contact en Belgique. En termes de croissance du moins, car pour le volume, il faudra encore attendre... C’est ce que rapporte Worldline, soulignant aussi que ce sont les montants de moins de 5 euros qui gardent la cote en matière de contactless.

De 600.000 à 4,3 millions d’opérations sans contact en l’espace d’un an en Belgique ! Sept fois plus, une très belle croissance ! Cette performance a été mesurée en octobre 2018 et comparée au même mois de l’année précédente. Mais cela ne représente toujours que 4 % de l’ensemble des paiements électroniques effectués dans notre pays en 2018, explique Worldline, filiale du groupe de services numériques Atos, l’un des leaders européens des services de paiement et de transaction. Si l’on détaille un peu plus, ce sont les cartes de crédit qui mènent le bal. En effet, 8 % des paiements Visa et MasterCard sont effectués sans devoir entrer un code PIN. Ils représentent 3,7 % pour Bancontact et 3,1 % pour Maestro. Autre élément significatif : le système est surtout adopté pour régler les petits montants, principalement en dessous de 5 euros. Dès que l’on dépasse 25 euros, cela devient vraiment marginal (à peine 0,7 % des paiements via Bancontact).

La Belgique reste en retrait

On peut dire que le paiement sans contact commence à rentrer dans les habitudes des Belges. Même si le cash reste très présent — 63 % des transactions en Belgique —, le paiement électronique en général grappille chaque année du terrain, puisqu’aujourd’hui 42 % des opérations de moins de 5 euros se font par carte. Mais la Belgique reste encore loin de ce qui se passe chez ses voisins européens, en particulier lorsqu’on parle du contactless. Sur le Vieux Continent, 47 % des paiements (pour de petites sommes) se font via ce système, avec de très bons élèves, comme la République tchèque (90 %) ou les Pays-Bas avec 51 %, les early adopters de la technologie. Pourtant, près de la moitié des cartes bancaires en circulation dans notre pays sont équipées d’une puce permettant le paiement sans contact, soit plus de 7 millions de cartes. Sans oublier que plus de 90 % de nos terminaux sont aussi dotés de capteurs sans contact. Tout semble donc prêt au décollage… à condition de renforcer l’usage auprès des consommateurs.

Le contactless, c’est quoi déjà ?

Tapoter sa carte bancaire ou la faire glisser à proximité d’un terminal, sans devoir entrer son code PIN, de plus en plus de consommateurs connaissent ces gestes. C’est ce que permet le paiement sans contact : payer plus rapidement, puisqu’il ne faut rien faire d’autre qu’agiter son dispositif devant un lecteur, qu’il s’agisse d’une carte bancaire, débit ou crédit, d’un smartphone équipé d’une application de paiement, mais aussi d’un porte-clés ou encore d’une montre connectée. Il suffit que les appareils soient dotés des technologies RFID (de l’anglais radio frequency identification) ou NFC (near field communication), qui permettent de transmettre des informations de paiement, simplement à travers le rapprochement physique des dispositifs. Contrairement aux paiements mobiles, qui peuvent être effectués à distance en utilisant le Wi-Fi ou les réseaux cellulaires. Le paiement sans contact a des atouts majeurs : la vitesse et la facilité de règlement dans les commerces. D’ailleurs, certains acteurs du secteur semblent indiquer que cela encourage l’acte d’achat chez les consommateurs. Ce n’est donc pas un hasard si les applications s’étendent aussi à d’autres secteurs que le retail, puisque certaines villes, par exemple, utilisent le système pour équiper leurs transports publics.

Rapide, facile… et sécurisé ?

C’est ce qui inquiète le plus les consommateurs, notamment en Belgique. La sécurité reste un paramètre fondamental en matière de paiement sans contact. Malgré les avantages du contactless, bon nombre d’acheteurs expriment encore des craintes. Pourtant, l’innovation technologie ne cesse de renforcer la sûreté des transactions. De plus, plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour placer les clients à l’abri. Ainsi, en Belgique, pour des montants supérieurs à 25 euros, le code PIN devient obligatoire, histoire de limiter les risques. Même mesure de sécurité, lorsque plusieurs dépenses cumulées atteignent 50 euros. Enfin, toute personne souhaitant s’équiper d’un terminal de paiement doit impérativement s’enregistrer comme commerçant, permettant ainsi de tracer n’importe quelle opération. Nul doute que les conditions sont présentes pour assister au décollage du paiement contactless au cours de l’année 2019…

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26.10.2018

Comment obtenir automatiquement le meilleur taux de change ?

Les entreprises qui gèrent plusieurs devises n’ont guère envie de prendre des risques avec les taux de change et de s’embarrasser de tracasseries administratives. La banque a élaboré une solution en coulisses : le service « embedded FX ».

Embedded FX ? Ne vous cassez pas la tête à essayer de retenir ce nom, car le système fonctionne de manière entièrement automatique, sans même que vous ayez à y penser. Non, FX n’est pas le nom des derniers effets spéciaux utilisés à Hollywood, c’est tout simplement l’abréviation de Foreign Exchange, aussi parfois appelé Cross Currency. Vous y serez certainement confronté si vous effectuez des paiements internationaux. Ces derniers ne sont pas toujours réalisés dans la devise du compte de débit (ce que l’on appelle les « mono-currency payments », les paiements mono-devises). Il arrive que la devise du paiement du compte à débiter diffère de celle du compte à créditer. Ce sont les paiements FX. Une opération de change se produit durant les paiements : une devise est vendue et une autre est achetée sans que vous ayez à intervenir.

Les volumes sur le marché FX sont peut-être légèrement supérieurs à ce que vous croyez. En réalité, ils sont gigantesques ! Chaque jour, on y échange plus de 5 billions de dollars ! Ce qui équivaut à 5.000 milliards de dollars, soit plus que le marché mondial des actions… en une seule journée. Le marché FX tourne jour et nuit et ne ferme que le week-end, du vendredi 22h au dimanche 22h.

Wim Grosemans (Head of Product Management Payments and Receivables du BNP Paribas Cash Management Competence Center) :

« Sur ce marché FX, les banques jouent en quelque sorte le rôle d’un grossiste : elles achètent et vendent des devises sur le marché international pour ensuite les revendre à leurs clients avec une marge. BNP Paribas est un des plus grands acteurs, elle se trouve dans le top au niveau mondial. Il n’existe pas un taux de marché officiel pour ce marché de gré à gré (OTC ou over-the-counter). Chaque banque détermine le taux auquel elle veut acheter ou vendre des devises. Un taux du marché officieux peut être obtenu dans des publications de certaines institutions publiques (comme la Banque Centrale Européenne) et des organisations privées (Reuters, Bloomberg…). Celles-ci se basent sur le taux moyen proposé par un certain nombre de grandes banques. »

Le taux est toujours fixé par paire de devises (currency pair), par exemple, l’euro contre le dollar américain : EUR/USD = 1,1119. C’est la paire la plus échangée, elle représente en effet 25 % des transactions quotidiennes. En deuxième position, on trouve la paire dollar américain - yen japonais (USD/JPY), avec 18 %. La paire livre sterling - dollar américain (GBP/USD) arrive troisième avec  9 %.

Alwin Vande Loock (Product Marketing Manager Payments and Receivables du BNP Paribas Cash Management Competence Center) :

« En ce qui concerne les taux, les banques offrent différentes options. Le taux peut être un live market rate, un taux de marché mis à jour en continu. Le taux de change de l'euro contre le dollar américain est ajusté, par exemple, plus de 50 fois par seconde. Une autre option peut être un taux quotidien. Dans ce cas, un taux sera applicable durant une période déterminée. »

De nombreuses entreprises ne savent pas où donner de la tête avec toute cette problématique de taux de change. Trop complexe, trop coûteux en termes d'administration et des risques de change trop importants. Pour ces clients, les banques ont une solution : l’embedded FX.

Wim Grosemans (Head of Product Management Payments and Receivables du BNP Paribas Cash Management Competence Center) :

« Lorsque vous effectuez un paiement dans une devise dans laquelle vous ne possédez pas de compte, la banque va collecter immédiatement un taux concurrentiel chez les collègues dans la salle des marchés de la division Global Markets. Normalement, le taux est confirmé dans l’heure qui suit le paiement envoyé par le client. À moins qu'il ne s’agisse de montants importants, l’ensemble du processus se déroule de manière automatique. L’informatique est nettement plus performante qu’il y a quelques années, de sorte que la banque est moins vulnérable à la volatilité des marchés et elle peut offrir un taux concurrentiel à ses clients. Embedded FX est une alternative efficace et simple pour ceux qui ne souhaitent pas ouvrir des comptes dans des devises différentes, avec tous les risques de change que cela comporte. Pour le client, peu importe la devise qu’il utilise : son expérience ne s’en ressentira pas. Et il peut dormir tranquille, il sait qu’il obtiendra d’office un taux compétitif. »

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