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24.11.2020

Aux premières loges pour découvrir 'L’Entreprise de l’Année'

En 2020, l’Entreprise de l’Année fête ses 25 ans. Le 7 décembre, le grand gagnant de cette prestigieuse récompense sera annoncé lors d’une cérémonie qui se tiendra en ligne, et à laquelle chacun est invité.

Voilà déjà 25 ans qu’EY organise l’événement 'L’Entreprise de l’Année' en collaboration avec L’Echo et notre banque. Étant donné les circonstances, ce rendez-vous aura lieu à distance cette année. La bonne nouvelle, c’est qu’un plus grand nombre de personnes pourra assister à la remise des prix et découvrir, en direct, lequel des cinq nominés remportera la prestigieuse récompense. Le titre de la 'Scale-up de l’Année' sera également remis le même jour. Inscrivez-vous dès maintenant pour ne pas manquer cet événement exceptionnel.

“Cette année, les entreprises ont été confrontées à des défis de taille”, déclare Didier Beauvois, Head of Corporate Banking et membre du comité de direction de BNP Paribas Fortis. “Elles ont dû faire preuve de créativité et d’agilité pour y répondre, tout en continuant leur transformation vers un business model plus durable. Nous sommes donc d’autant plus fiers de récompenser les efforts de nos finalistes et leur contribution à la santé de notre économie.”

La crème de la crème

Les entreprises prétendant au titre de ‘L’Entreprise de l’Année’ sont sélectionnées sur base de critères bien précis. En plus de la croissance et des résultats financiers, sont également pris en compte la volonté d’entreprendre, l’ouverture sur le monde, le degré d’innovation et la gouvernance d’entreprise.

Qui sera l’'Entreprise de l’Année'?

  • Dubuisson, la plus ancienne brasserie de Wallonie, réputée pour ses bières Bush ou Cuvée des Trolls;
  • Efficy, éditeur de logiciels de gestion de la relation client;
  • I-care, pionnière dans l’intelligence artificielle appliquée à la maintenance prédictive industrielle;
  • Technord, groupe familial spécialisé dans l’intégration de solutions liées à l’électricité industrielle, l’automatisation et l’informatique industrielle;
  • TRBA, active dans le secteur de la construction et dans les travaux d’infrastructures (auto)routière et (aéro)portuaire.

Des scale-up prometteuses

Les prétendants au titre de 'Scale-up de l’Année' sont des entreprises ambitieuses en pleine croissance et qui ont déjà un beau parcours derrière elles. Cette récompense vise à les encourager à continuer à investir , innover et s’étendre à l’international.

Qui sera la ‘Scale-up de l’Année’?

  • BePark, acteur digital visant à générer de la valeur sur des parkings hors voirie, souvent sous-exploités;
  • EyeD Pharma, société de recherche et développement pharmaceutique spécialiste des micro-implants;
  • La Niche, agence digitale orientée stratégie et marketing;
  • Proxyclick, qui offre aux sites de bureaux et de production des solutions répondant à leurs impératifs de sécurité et de protection des données lors de l’accueil de leurs visiteurs;
  • Sortlist, une plateforme orientant les responsables marketing vers les agences les plus pertinentes pour répondre à leurs problématiques créatives et digitales.

Envie d’en savoir plus les dix finalistes? Rendez-vous sur cette page.

Vous aussi, vous pouvez participer cette année. Il vous suffit de vous inscrire et de vous connecter le 7 décembre entre 17h30 et 18h30 pour suivre la cérémonie en direct sur votre ordinateur, smartphone ou tablette, ou sur Twitter via le hashtag #EDLA20.

Côté néerlandophone, ce sont les entreprises Abriso-Jiffy, Konings, Stow et Van Marcke qui concourront pour les prix de 'Onderneming van het Jaar', tandis que FibriCheck, Robovision, THEO Technologies et Unifly visent la récompense 'Scale-up van het Jaar'. L’événement aura lieu le 8 décembre. Retrouvez toutes les infos sur cette page.

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08.10.2019

EASI, sacrée entreprise de l'année 2019

La société EASI succède à Easyfairs au titre convoité de « L’Entreprise de l'Année ». Elle est accompagnée dans la victoire par CluePoints, qui décroche le prix de « Scale-up de l’Année ».

La 24ème édition de la cérémonie de remise du prix de « L’Entreprise de l’Année » s’est tenue ce 7 octobre à Bruxelles. Salvatore Curaba, CEO de EASI, a reçu des mains d’Elio Di Rupo, Ministre-président de la Wallonie, la prestigieuse récompense de ce concours organisé par EY, en collaboration avec l’Echo et BNP Paribas Fortis tandis que Willy Borsus, Vice-Président et Ministre de l’Economie du Gouvernement wallon, remettait le trophée« Scale-up de l’Année » à François Torche, le CEO de CluePoints.

EasI, champion de l’innovation

Pilier de l’entreprenariat wallon, EASI fait preuve d’un formidable esprit d’entreprendre depuis sa création en 1999. Sa croissance tant en Belgique qu’à l’international impressionne. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 250 travailleurs pour un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, en hausse de 20% chaque année. EASI offre, pour les entreprises, des solutions flexibles développées à partir des dernières technologies. Elle se veut être un vrai partenaire informatique de confiance et aide ses clients à développer et à optimiser leur potentiel, que ce soit en leur proposant des applications de gestion, des solutions de sécurité ou encore des services d’infrastructure IT pragmatiques. Ce qui fait sa différence ? Son sens de l’innovation. Pour ses produits et services, évidemment, mais pas seulement ! C’est par son mode de management participatif que se distingue la société nivelloise. Sa devise : “In everything we do, we believe in bringing each person and organisation to its full potential”.

Laurent Levaux, président du jury : « Le jury a ainsi voulu montrer le soutien des entrepreneurs et des industriels aux entreprises en croissance, éthiques de par leur gestion participative et leur partage progressif du pouvoir et des résultats avec leurs dirigeants et employés. Et c’est une équipe de managers fidèles à l’entrepreneur qui a créé EASI qui anime le développement et l’innovation de cette entreprise technologique. »

CLUEPOINTS, détective des essais cliniques

Elue « Scale-up de l’Année 2019 », CluePoints est spécialisée dans la détection de fraude dans les essais cliniques. Créée en 2012, l’entreprise néo-louvaniste est considérée comme un acteur majeur du secteur des technologies des sciences de la vie. CluePoints réalise de très impressionnantes performances : elle compte aujourd’hui plus de 70 travailleurs. Son chiffre d’affaires est en croissance régulière depuis quelques années ; il devrait atteindre 11 millions d’euros en 2019. Et c’est loin d’être fini ! Le développement et la commercialisation de son ‘SMART engine’ laisse entrevoir encore un énorme potentiel de croissance.

« Un management expérimenté dans le secteur pharmaceutique, un nombre conséquent d’emplois créés en Belgique, ainsi qu’un chiffre d’affaires et un résultat en très belle croissance nous permettent de penser que CluePoints briguera très bientôt le prix très convoité de ‘L’entreprise de l’Année’ », explique Katia de Paepe, CEO de Noukie’s et présidente du jury.

CluePoints succède à Newpharma, gagnant en 2018, et devance, cette année, Qualifio, proUnity et Eura Nova, trois autres jeunes entreprises à fort potentiel de croissance.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking :

« Chaque année, les candidats au prix de Scale-up de l’Année et de l’Entreprise de l’Année m’épatent de plus en plus. Les entreprises, qu’elles soient jeunes pousses ou bien établies, composent l’essence même de notre économie. Leur développement, leurs idées, leurs investissements contribuent à son dynamisme et à sa santé, sources de prospérité et de bien-être social. Depuis plus de 20 ans, nous sommes fiers d’être partenaire de cet évènement qui consacre les meilleures entreprises belges. Leur réussite est une source d’inspiration pour les jeunes générations d’entrepreneurs. »

Du côté néerlandophone du pays, Kinepolis a décroché le prix ‘Onderneming van het Jaar’ qui fêtait sa 25ème édition tandis que la récompense ‘Scale-up van het Jaar’ a été remise à Guardsquare.

Galerie Photos

Vidéo du gagnant

Communiqué de presse EY

Comment transformer les contraintes de la transition énergétique en opportunité stratégique ? « Avec rigueur et pragmatisme », nous explique notre partenaire Climact.

«Nous accompagnons et conseillons les entreprises pour qu’elles deviennent plus matures sur les enjeux liés au réchauffement climatique. Et ça implique d’aborder un certain nombre d’obligations, comme le reporting sur la durabilité exigé par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) », explique Jerome Meessen, Associate Partner chez Climact. « Nous veillons à ce qu’elles retirent une vraie valeur ajoutée de cet exercice, les plus tangibles étant une réduction de leurs dépenses énergétiques ou une meilleure résilience de leurs fournisseurs et clients vis-à-vis de la transition climatique. Et nous le faisons à la fois avec rigueur et pragmatisme. Rigueur, car nous nous basons sur des chiffres et utilisons des méthodes reconnues, comme le Greenhouse Gas Protocol pour le calcul de l’empreinte carbone, sans tomber dans les pièges du greenwashing. Et pragmatisme, parce que nous nous adaptons toujours à la réalité de l’entreprise. »

Un parcours en 5 étapes

Mais concrètement, comment Climact accompagne-t-il les entreprises et organisations publiques ?

Jerome Meessen : « Nous les aidons tout d’abord à bien comprendre les enjeux du changement climatique auxquelles elles sont ou vont être confrontées. Nous le faisons en dressant une cartographie des opportunités et des risques, par exemple celui d’inondation d’un site de production ou les conséquences d’un prix carbone élevé. Nous établissons dans la foulée le diagnostic de leur incidence actuelle, c’est-à-dire le bilan carbone de leurs activités. Nous passons ensuite à l’étape de la vision future, en fixant avec elles des objectifs de durabilité, en nous référant lorsque c’est pertinent aux standards internationaux des Science Based Targets. Puis nous les aidons à mettre sur pied un plan de transition bien concret et à l’appliquer sur le terrain, par exemple en leur permettant de définir le contenu et les détails d’un contrat d’achat d’énergie verte. Et enfin, nous les accompagnons pour communiquer sur leur engagement, et ce notamment en nous alignant avec les exigences de la CSRD. »

La CSRD, charge administrative ou opportunité stratégique ?

Entrée en vigueur cette année, la CSRD et ses impératifs de reporting sont un passage obligé pour de nombreuses entreprises. « L’ambition de la directive est de donner un maximum de transparence sur l’état de la transition durable des entreprises », précise Jerome Meessen. « Le reporting porte sur des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce tableau permet aussi aux acteurs extérieurs, en particulier ceux qui vont financer l’entreprise, d’avoir une vue objective du chemin accompli, de l’ambition climatique et de l’exposition aux risques du changement climatique.

« Cet exercice de reporting est une charge administrative significative pour les entreprises », enchaîne Jérémy Robinet, qui coordonne le partenariat avec BNP Paribas Fortis. « Il faut respecter une méthodologie et des standards précis, remplir des formulaires, fournir des indicateurs… Mais c’est aussi l’occasion d’élaborer une stratégie solide et fondée de transition qui sera bénéfique pour l’entreprise, y compris en termes de réputation. Grâce à notre accompagnement, les entreprises gagnent du temps. Elles ont la certitude que leur reporting respecte les contraintes réglementaires, et elles donnent de la valeur et du sens à leur démarche ESG. »

Climact, partenaire de BNP Paribas Fortis

Climact est l’un des partenaires sélectionnés par BNP Paribas Fortis pour accompagner ses entreprises clientes au-delà des seuls enjeux financiers. « A l’initiative du Relationship Manager de la banque, nous rencontrons les entreprises qui souhaitent avancer sur leur transition énergétique et durable, plus spécifiquement pour leur stratégie de décarbonation et pour dresser leur bilan carbone», explique Jérémy Robinet.

Gilles Roumain, Sustainibility Program Officer chez BNP Paribas Fortis et responsable du partenariat avec Climact : « La collaboration avec Climact nous permet d’apporter des solutions à nos clients pour les accompagner dans la décarbonation de leurs activités, mais aussi d’améliorer notre expertise pour ces questions de la décarbonation. Et en leur proposant cet accompagnement, c’est aussi notre propre empreinte carbone que nous réduisons. »

« Les entreprises que la banque met en contact avec nous viennent de tous les secteurs », poursuit Jérémy Robinet. « Elles présentent une certaine envergure, avec par exemple un chiffre d’affaires d’au moins 25 millions ou une supply chain complexe. Ce partenariat a déjà débouché sur une quinzaine de collaborations, dont celle avec le fabricant de portes de garage RE Panels.

Nous les avons dans un premier temps accompagnés pour établir un bilan carbone conforme aux obligations européennes de la CSRD.  La direction a ensuite vu un intérêt stratégique dans ce travail et nous a demandé d’effectuer d’autres analyses plus spécifiques, par produit et site de production. Cet exercice leur a permis d’identifier des best practices. RE Panels  a apprécié notre approche. Pour chaque objectif d’amélioration de l’empreinte carbone, nous avons chiffré le coût, le gain et le montant de l’investissement. Ils ont aussi salué la rigueur de l’alignement sur les standards internationaux, un élément essentiel pour éviter de tomber dans les travers du greenwashing. »

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12.06.2024

Nous devons avancer tous ensemble

La banque a diminué de 55% ses émissions de CO2 par équivalent temps plein, et ce depuis 2019. pour Sandra Wilikens, Chief Human Resources Officer, ça nécessite l’implication de tous.

Entre 2019 et 2022, BNP Paribas Fortis a réussi à réduire ses émissions de CO2 de 55%. Comment y êtes-vous parvenus ?

« Principalement en agissant sur l’efficacité énergétique de nos bâtiments, qui représentent environ 80% de nos émissions directes. Nous avons aussi optimisé notre patrimoine immobilier et fortement réduit les déplacements professionnels. Nous avons adopté une approche très structurée, qui implique tous les départements de la banque. Depuis 2012, notre Green Bank Platform rassemble tous les trois mois les responsables de chaque département. Ils y présentent leur plan d’action annuel et leurs initiatives propres. Nous faisons le point sur toute une série de KPI, notamment la consommation d’énergie et de papier, les déplacements professionnels, l’électrification du parc automobile ou encore la gestion des déchets. Parce que mesurer permet de mieux comprendre. »

Votre objectif était de réduire les émissions de 42,5% par rapport à 2012 avant la fin de l’année 2025. Cet objectif est atteint. Quelles sont vos autres ambitions ?

« Nous ne comptons pas ménager nos efforts d’ici 2025. Car il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons atteindre la neutralité carbone en 2050. Notre nouveau siège de Montagne du Parc à Bruxelles est un bel exemple d’efficacité énergétique. Mais pour le reste de notre parc immobilier, il reste beaucoup à faire. Nous allons améliorer l’efficacité énergétique de nos différents sites régionaux, installer des panneaux solaires sur plus de 80 sites et généraliser l’éclairage LED dans nos bâtiments. Ces efforts devraient nous permettre de réduire nos émissions de CO2 de 7% supplémentaires. »

Où en êtes-vous dans l’électrification de votre parc automobile ?

« Nous faisons beaucoup d’efforts pour électrifier notre parc automobile, et je peux dire que nous avançons dans la bonne direction. Fin 2022, 30% de la flotte des véhicules d’entreprise en leasing était électrifiée, soit des voitures 100% électriques et hybrides rechargeables. Au 3e trimestre 2023, 95% des nouvelles commandes portait sur ce type de véhicules. La nouvelle fiscalité joue évidemment un rôle important dans cette évolution.

Mais pour les employeurs, les choses ne s’arrêtent pas là. Ils doivent composer avec un cadre fiscal très complexe, notamment pour le remboursement des frais d’électricité. Et pour une partie de nos collaborateurs, les choses ne sont pas non plus toujours simples, par exemple parce qu’ils ont difficilement accès à une borne de recharge. Je compte organiser cette année une table ronde sur la mobilité. Elle réunirait autorités, opérateurs, start-up et entreprises. Car nous devons avancer, et nous devons le faire ensemble. »

Comment impliquez-vous les collaborateurs et collaboratrices ?

« Il faut bien sûr beaucoup communiquer, expliquer ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Au sein de la banque, nous pouvons aussi compter sur un réseau de plus de 220 EcoCoaches. Le compartiment durabilité de la CCT 90 est aussi un incitant intéressant. Tous les ans, nous nous nous fixons six objectifs concrets. Si trois d’entre eux sont atteints, l’ensemble du personnel bénéficie d’une prime en fin d’année. Jusqu’à présent, ça a toujours été le cas.

Et nous pouvons nous appuyer sur d’autres incitants. Grâce à notre Green Fuel Consumer Plan, nous récompensons les membres du personnel qui ont une voiture de société mais qui l’utilisent peu. Nous menons aussi de nombreuses actions pour favoriser la mobilité douce : marche, vélo et transports en commun. Le choix d’implanter nos sièges au cœur des villes a également un impact positif. Fin 2022, 79% des membres du personnel travaillant à Bruxelles empruntaient les transports en commun pour venir au bureau. En dehors des villes, ils sont 60%. »

Selon vous, dans quels autres domaines est-il urgent de prendre des mesures ?

« La pollution numérique est souvent sous-estimée. Il faut bien se rendre compte qu’envoyer 100 e-mails pollue autant que rouler 20 kilomètres en voiture. C’est pour ça que nous organisons chaque année une campagne interne pour sensibiliser nos collaborateurs et leur donner des conseils en vue de réduire leur empreinte digitale. Nettoyer régulièrement sa boîte e-mail, envoyer des liens plutôt que des fichiers, supprimer les fichiers obsolètes : ce sont de petits efforts, mais si nos 11.000 collègues intègrent ces nouveaux réflexes, l’impact peut être énorme. Chaque effort compte ! »

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10.06.2024

La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire

Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.

« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »

« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot.  De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls  du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »

Pas une révolution mais une évolution

« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.

En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »

Quel impact pour les entreprises ?

« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »

« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »

Prêts à encore mieux vous accompagner

« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »

En savoir plus ?

Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.

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