Les Green bonds, ou obligations vertes, sont une source intéressante de financement alternatif. Elles servent à financer des « activités respectueuses de l’environnement ». Sont-elles réellement vertes, encore trop vertes ?

À l’instar des obligations classiques, les obligations vertes sont des titres de dettes : une entreprise ou une organisation qui a besoin d’argent en vue d’un investissement émet des obligations. Par exemple, une société qui désire installer des éoliennes, ou une organisation qui souhaite lutter contre la pollution au tiers-monde. La seule différence entre une obligation classique et une obligation verte réside dans la finalité de l’investissement. Dans le cas d’obligations vertes, l’objectif porte, d’une manière ou d’une autre, sur des projets respectueux de l’environnement. Les prêts sont consentis et les obligations sont achetées, par exemple, par des fonds de pension ou des assureurs. Les grands investisseurs institutionnels, après s’être montrés quelque peu réticents, augmentent désormais leur exposition de manière systématique.
En pratique, les Green Bonds sont utilisés pour financer des projets dans trois grands domaines :
- des projets énergétiques à faible émission de CO2, en particulier des énergies renouvelables, le stockage de CO2 et des projets waste-to-energy (convertir des déchets en chaleur ou en électricité) ;
- des projets pour améliorer l’efficacité énergétique de bâtiments, de l’industrie et des transports ;
- des projets portant sur l'environnement et l'utilisation des terres, dans des domaines comme l’agriculture, la sylviculture, l'eau, la gestion des déchets et le changement climatique.
Les termes « obligations vertes » et « obligations climatiques » prêtent souvent à confusion. Les obligations climatiques mettent l'accent sur des projets liés au climat, parmi lesquels des projets liés à la réduction des émissions de CO2.
Les « social bonds » (obligations sociales) sont parfois assimilés aux obligations vertes. Les obligations sociales sont émises pour investir dans des programmes de vaccination, l'enseignement, la santé, l’entrepreneuriat des femmes, les droits de l'Homme, les conditions de travail et les projets locaux.
Le secteur privé s’en mêle
Dans ce chapitre, les grandes organisations financières internationales endossent le rôle de pionniers. En 2007, la Banque européenne d'Investissement émet les premières obligations sous le nom d’ « obligations vertes ». La Banque mondiale et la Société financière internationale suivent.
Et récemment, ce sont les entreprises privées qui leur emboîtent le pas. Par exemple, la société française EDF qui émet en 2013 un prêt de 1,4 milliard d'euros - la première obligation liquide émise en euros de la part d’une grande entreprise. Ou, en 2014, GDF SUEZ qui émet des obligations vertes pour 2,4 milliards d'euros.
L’intérêt pour les obligations vertes augmente
Depuis les premières, émises en 2007 par la Banque européenne d’investissement, le marché progresse en moyenne de 55 % chaque année. Des estimations de la Climate Bond Initiative (organe consultatif international pour les investisseurs en obligations vertes) font état en 2014 d’un volume total d’émissions de 35 milliards d'euros et, en 2015, de 88 milliards d'euros. Cela peut sembler beaucoup, mais par rapport au marché obligataire dans son entièreté, ces chiffres restent modestes. En 2014, le chiffre total est d’environ 88.000 milliards d’euros.
The Green Bond Principles
Les obligations vertes sont un produit jeune et ont encore un peu de vert derrière les oreilles. Il n’existe toujours pas de consensus bien défini sur ce qu'est précisément une obligation verte. En 2014, les Green Bond Principles tentent de combler cette lacune. Il s’agit d’un ensemble de normes à l’intention des émetteurs d’obligations vertes. Les normes bénéficient du soutien d’un groupe de banques internationales et sont destinées à renforcer la transparence et la crédibilité du marché des obligations vertes.
Les Green Bond Principles définissent à quoi peut servir le produit d’obligation verte. Ils évaluent et sélectionnent également des projets appropriés et assurent un contrôle indépendant. Autrement dit, ils déterminent les exigences auxquelles doivent répondre des projets d'énergie renouvelable, d’économie d'énergie, de gestion durable des déchets et de l’eau, de transport écologique et autres. Pour l’heure, il s’agit de normes volontaires. Pour garantir véritablement l’intégrité du marché, il faudra des critères clairs sur l’éligibilité des thèmes d'investissement.
31.05.2021
Optimisez votre besoin en fonds de roulement grâce au factoring
Comment préserver la santé de votre fonds de roulement et faire preuve de la flexibilité financière requise ? Le factoring vous aide à financer vos besoins de liquidités de manière rapide et adaptée.
Conserver suffisamment de liquidités est essentiel pour financer votre besoins en fonds de roulement et assurer le bon fonctionnement de votre entreprise en toutes circonstances. Et c’est précisément ce qu’offre le factoring.Il s’agit d’une solution structurelle visant à optimiser votre besoin en fonds de roulement. En une demi-heure, la vidéo ci-dessous vous montre tout ce qu’il faut savoir sur le factoring.
Une solution sur mesure
En échange de la cession de vos factures à une société de factoring externe, vous pouvez compter sur un financement rapide et flexible, la perception de vos factures est suivie et vous vous protégez contre une faillite éventuelle de vos clients. Chaque solution de factoring est conçue sur mesure afin de répondre parfaitement aux besoins de votre entreprise. Le factoring convient également aux entreprises actives à l’échelle internationale. En Belgique, une entreprise sur six sous-traite actuellement sa facturation à une société de factoring externe, et l'on observe une tendance similaire dans d'autres pays européens.
Comment fonctionne le factoring ? De quelle manière cela vous facilite-t-il la vie ? Comment les prix sont-ils fixés ? Benoît Mélot, Area Manager Wallonie, et Stéphanie Liesens, Head of Sales South BNP Paribas Fortis Factor, répondent à ces questions dans la vidéo ci-dessus. Deux clients partagent également leur expérience.
03.08.2020
Odoo : accompagner la croissance d'une entreprise qui casse les codes
Peu d'entreprises belges connaissent une croissance aussi fulgurante qu'Odoo, l'un des leaders mondiaux en logiciel de gestion de PME. "Nous avons besoin d'une banque aux reins solides", estime Fabien Pinckaers, CEO. "Nous comptons sur BNP Paribas Fortis pour accompagner notre développement." Regardez l'interview en vidéo.

En à peine une quinzaine d'années, Odoo est parvenue à se tailler une place de choix dans son secteur. Basée sur l'open source et présente sur plusieurs continents, cette jeune entreprise de Ramilies (Brabant wallon) occupe désormais plus de 1.000 personnes dans le monde. Et elle ne fait décidément rien comme les autres, y compris en matière bancaire.
BNP Paribas Fortis a récemment répondu à deux besoins essentiels liés à la croissance d'Odoo : la restructuration de son actionnariat et d'importants investissements immobiliers dans des fermes brabançonnes – une des marques de fabrique de l'entreprise, qui y concentre une grande partie de ses activités – ainsi que dans une grande extension à Louvain-la-Neuve.
Disruption
"Odoo fait partie de ces entreprises disruptives qui bousculent les codes à tous les niveaux. Elle nous pousse à réfléchir sur notre métier de banquier", raconte Jean-François Pierreux, chargé de relation. "C'est une entreprise positive, qui avance, qui voit grand, qui embauche. Et qui poursuit son impressionnante croissance malgré la crise sanitaire. C'est notre rôle de banquier de répondre de manière innovante à leurs besoins financiers, de leur offrir une véritable valeur ajoutée."
31.07.2020
Du lisier et du fumier pour produire de l’électricité verte
BNP Paribas Fortis soutient Biolectric, une jeune entreprise en pleine croissance, qui produit et commercialise des unités de méthanisation destinées aux agriculteurs.
Construire un avenir meilleur et plus durable, c’est dans l’ADN de BNP Paribas Fortis. Quoi de plus logique donc que de soutenir Biolectric, une jeune entreprise belge au top de l’économie manufacturière durable. Créé à Temse en 2011, Biolectric permet aux agriculteurs de produire de l’électricité verte et du chauffage à partir de fumier et de lisier. Comment ? Grâce aux installations de biométhanisation qui génèrent du biogaz. Le résultat ? Le bilan énergétique de la ferme est positif et les émissions néfastes du méthane sont réduites de 70% ! Une solution avantageuse pour les agriculteurs mais également pour l’environnement.
Aujourd’hui en pleine croissance, Biolectric est soutenu par BNP Paribas Fortis depuis ses débuts comme l’explique Tom De Winter, Relationship Manager. « Notre relation s'est fortement renforcée à partir de 2017. Depuis lors, nous leur avons rendu visite à plusieurs reprises avec un expert de notre Sustainable Business Competence Centre (SBCC) afin de mieux comprendre leur technologie et de bien évaluer les performances techniques. Lorsque Philippe Jans, fondateur de la société, et la société d'investissement Ackermans & van Haaren (AvH) sont venus l'an dernier nous parler du développement d'un parc de 'fermenteurs' pour vendre de l'électricité aux fermiers de Belgique, des Pays-Bas et de France, nous avons su d'emblée que nous devions, en tant que banque, soutenir ce projet ». Plusieurs sources de financements, dont un crédit à impact durable (sustainable impact loan) ont ainsi été apportés par BNP Paribas Fortis.
Découvrez-en plus dans la vidéo
08.06.2020
#TousEnsemble L'obligation d'État coronavirus rapporte 8 milliards € supplémentaires
La crise du coronavirus a forcé le Trésor public belge à émettre des titres de dette supplémentaires. En quelques jours à peine, BNP Paribas Fortis et quatre autres Primary Dealers ont lancé une nouvelle obligation d’État sur le marché des investisseurs institutionnels.

Les certificats du Trésor et les obligations d’État (dénommées OLO) constituent une source de financement importante pour l’État belge. Ils offrent aux investisseurs la possibilité de prêter de l’argent au pays en échange d’un taux d’intérêt périodique. Fin décembre 2019, le Trésor avait supposé qu’il devrait émettre des titres de créance à hauteur de 30 milliards d’euros en 2020. Cela se ferait par le biais d’une augmentation du nombre d’obligations existantes, et par deux nouvelles transactions en OLO.
Cependant, la crise du coronavirus a considérablement augmenté les besoins de financement de notre pays. C’est pour cette raison que l’Agence Fédérale de la Dette a décidé, fin mars, d’émettre des adjudications supplémentaires pour les OLO en circulation. Dans le même temps, l’Agence a cessé le rachat de certaines obligations et a relevé l’objectif d’émission pour les adjudications de certificats du Trésor.
De nouvelles OLO
L’émission d’une troisième nouvelle obligation d’État : OLO91 a constitué une mesure supplémentaire. « Il s’agit d’un emprunt à moyen terme », explique Jean Deboutte, directeur de l’Agence. « La date d’échéance est fixée au 22 octobre 2027. Avec un coupon de zéro pour cent, cette obligation est budgétairement neutre pour notre budget annuel. »
« Nous voulions mettre l’OLO91 le plus rapidement possible sur le marché. Nous y avons réussi en quelques jours à peine. Il s’agit de la plus grande émission d’OLO jamais réalisée : huit milliards d’euros. Nous avons ainsi attiré des investisseurs de 31 pays différents, et plus d’un cinquième du volume a été absorbé par des acheteurs non européens. Ce qui ne fait que confirmer la popularité à l’échelle mondiale des émissions d’obligations belges. »
Primary Dealer
Le lancement rapide de l’OLO91 a été rendu possible, entre autres, grâce à BNP Paribas Fortis. « En qualité de Primary Dealer, nous nous chargeons du placement et de la promotion des titres de créance auprès des investisseurs institutionnels », souligne Stefaan Van Langendonck, Director Debt Capital Markets. « Nous assurons également l’activité et générons la liquidité des OLO et des certificats de Trésorerie sur le marché secondaire. »
La Belgique compte douze Primary Dealers. Ils ont conclu un contrat avec le Trésor public sur la base d’un cahier des charges. « BNP Paribas Fortis peut se considérer, à juste titre, comme l’un des plus importants intermédiaires pour la dette publique belge », déclare Stefaan Van Langendonck. « Chaque année, nous nous classons invariablement parmi les trois Primary Dealers les plus actifs dans notre pays. Régulièrement, nous occupons même la première place. »
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