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18.01.2016

Fonds de roulement et cycle d’exploitation

Le Cash Conversion Cycle est un excellent baromètre indiquant dans quelle mesure votre cycle d'exploitation accapare votre fonds de roulement. Il vous renseigne sur le nombre de jours pendant lesquels l’argent reste immobilisé dans votre processus d’exploitation.

Le calcul du Cash Conversion Cycle (CCC) se base sur :

  • le nombre de jours crédit-clients (DSO – Days Sales Outstanding) : le nombre moyen de jours pendant lesquels votre entreprise doit attendre le paiement après la livraison d’un produit ou d’un service ;
  • le nombre de jours de rotation des stocks (DIO – Days Inventory Outstanding) : en combien de jours en moyenne votre entreprise transforme ses stocks en ventes ;
  • le nombre de jours crédit-fournisseur (DPO – Days Payable Outstanding) : en combien de jours en moyenne votre entreprise parvient à payer ses fournisseurs.

Plus le cycle est court, moins longtemps le capital reste immobilisé dans le processus d’exploitation. Ce qui vous aide à faire face à vos obligations à court terme et à développer vos activités.

Schéma simplifié du CCC :

 

 

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12.09.2018

Fonds de roulement. Bien plus qu’un simple terme de comptabilité

Le fonds de roulement, ou plus précisément le fonds de roulement net global, donne une indication sur la liquidité opérationnelle d’une entreprise. Et bien plus encore.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce terme de comptabilité ? Un élément déterminant du succès d’une entreprise puisque celui-ci dépend en grande partie de la façon dont elle gère son besoin en fonds de roulement.

Différence entre fonds de roulement et besoin en fonds de roulement

En analyse financière, le fonds de roulement donne une indication sur la liquidité opérationnelle d’une entreprise. De celle-ci dépendent la gestion de l’entreprise mais aussi sa valeur et son accès au crédit bancaire. Le fonds de roulement se calcule comme suit :

Fonds propres et autres capitaux à long terme – actifs immobilisés

Si le résultat est positif, cela signifie que vous disposez de capitaux à long terme suffisants pour financer la chaîne de production. Si le résultat est négatif en revanche, c'est votre chaîne de production qui devra assurer le financement à long terme.

Dès lors, il devient également nécessaire de calculer votre besoin en fonds de roulement :

Actifs circulants (hors trésorerie) – passifs circulants (hors dettes financières)

Le résultat indiquera le montant dont votre entreprise a éventuellement besoin pour financer sa chaîne de production. Il peut être positif ou négatif :

  • Un résultat positif indique que les dettes commerciales de l'entreprise ne sont pas suffisantes pour couvrir ses actifs à court terme (hors actifs financiers). Elle pourra bien-sûr puiser dans son fonds de roulement. Mais si celui-ci s'avère insuffisant, elle aura besoin de ressources financières complémentaires à court terme pour financer son cycle d’exploitation.
  • Un résultat négatif indique que l’entreprise peut sans problèmes faire face à ses dettes à court terme. Il lui reste conseillé de (continuer à) réduire son besoin en fonds de roulement.

En bref, le fonds de roulement est un indicateur de la liquidité opérationnelle d’une entreprise, tandis que le besoin en fonds de roulement représente le montant dont une entreprise a besoin pour financer sa chaîne de production.

Cela revient à dire qu’une entreprise doit limiter autant que possible son besoin en fonds de roulement afin d’améliorer sa liquidité. Il s’agit là d’une nécessité vitale surtout en période économique difficile. Dans ce contexte, les clients ont en effet tendance à payer plus tard alors que vos stocks grossissent et que vos fournisseurs vous imposent des délais de paiement plus serrés. La part de fonds de roulement bloqué dans votre cycle d’exploitation ne fait que grossir alors même qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des ressources financières complémentaires.

Conclusion

Optimaliser votre fonds de roulement ne doit pas seulement être une préoccupation à long terme. Vous pouvez, dès à présent, exploiter mieux ou davantage les liquidités se trouvant dans votre entreprise et plus précisément dans les processus d'achat, de production et de vente au sein même de votre cycle d'exploitation.

Votre fonds de roulement et votre besoin en fonds de roulement doivent être en parfaite adéquation. Structurellement, le besoin doit être inférieur au fonds de roulement et il est préférable de se ménager une certaine marge. En réalité, il n'existe toutefois aucune formule mathématique pour déterminer les montants idéaux. Ceux-ci dépendent notamment du secteur, de l'activité et du modèle d'entreprise.

Article

18.01.2016

Vous voulez que ça roule ? Pensez fonds de roulement !

La notion de fonds de roulement est connue des chefs d'entreprise mais, souvent, le potentiel en reste sous exploité en dépit des profits tant financiers qu’ organisationnels.

La façon dont une entreprise aborde la question dépend évidemment de sa situation et de la branche dans laquelle elle travaille. En voici plusieurs conseils pratiques.

1. Analysez les processus opérationnels de votre entreprise

Première étape logique : analyser minutieusement votre besoin en fonds de roulement en étudiant ce qu'on appelle le cycle d'exploitation de votre entreprise ou, en anglais, son cash conversion cycle (CCC). Le but de l'exercice est de cartographier :

  • la gestion des paiements de vos clients
    Combien de temps faut-il pour que vos factures soient payées ? Pourquoi certaines factures restent-elles en souffrance ? Dans quelle mesure connaissez-vous la situation financière de vos clients ?
  • la gestion des paiements de vos fournisseurs
    De quel délai de paiement bénéficiez-vous ? Vous accorde-t-on une réduction lorsque vous payez rapidement ? Avez-vous recours au factoring ?
  • la gestion de votre production et de vos stocks
    Dans quelle mesure pouvez-vous réduire votre stock sans que la production n'en souffre ? Pouvez-vous raccourcir le délai de fabrication ? Vous diminueriez ainsi les en-cours de fabrication. Appliquez-vous la méthode du "just in time" (juste à temps) ou celle de l' "economic order quantity" (quantité optimale de commande) ?

L'étape suivante est d’identifier une marge de manœuvre potentielle, soit les points d’amélioration sur lesquels vous pourriez jouer pour raccourcir votre cycle d'exploitation (CCC). L'objectif est de réduire votre besoin en fonds de roulement et d'améliorer ainsi, en étant plus économe avec le capital disponible, le rendement de votre gestion.

2. Encaissez plus vite, encaissez mieux

Bien suivre vos débiteurs, c’est essentiel. Des mesures relativement mineures et évidentes à la fois peuvent produire de grands effets. Voici quelques pistes à suivre :

  • Veillez à la qualité de vos factures. Une bonne facture est une facture dont le montant est correct, où la date ultime de paiement est précisée et qui arrive à temps chez vos clients.
  • Facturez plus régulièrement mais des montants moins importants et évitez autant que possible les factures récapitulatives.
  • Ne restez pas passif, suivez de près les factures impayées et cherchez à savoir pourquoi elles ne sont pas honorées. Est-ce dû à la situation financière du client ou y a-t-il d'autres facteurs en cause ? Un désaccord sur le montant facturé, des problèmes à la livraison ou à la vente donnent souvent lieu à des retards de paiement ou à un impayé. En coordonnant mieux le volet administratif et la prestation de service, vous faites coup double : clients plus satisfaits et factures moins contestées.
  • Des solutions comme le factoring et la domiciliation de factures constituent des pistes particulièrement intéressantes. Vous encaissez vos factures plus rapidement sans mettre la pression sur vos clients ni sur les délais de paiement, deux points délicats dans une relation commerciale.

Se faire une idée claire de la situation
Sans une vue d'ensemble de vos comptes ici et à l'étranger ainsi que des paiements entrants et sortants, la gestion de votre fonds de roulement est presque mission impossible. Il vous faut donc des informations claires et disponibles en permanence, ainsi qu'un système de suivi. Pour vous aider, différentes solutions s'offrent à vous : banque à distance, accords avec vos partenaires financiers sur vos différents reportings, pilotage efficace de votre volet administratif et de votre comptabilité.

Autre piste intéressante, la centralisation de vos liquidités . Elle simplifie votre gestion et votre suivi. En plus, elle vous permet souvent d'optimaliser votre situation fiscale.

3. Exploitez votre crédit-fournisseur

Augmenter vos jours crédit-fournisseur en réglant systématiquement vos factures en retard semble être une opération bien anodine mais c'est tout le contraire. Car le fournisseur répercutera fort probablement ce retard de paiement sur le prix que vous paierez lors de vos livraisons suivantes. Il existe de meilleures solutions :

  • Voyez si vous pourriez payer plus vite et ce que vous y gagneriez ; dans la plupart des cas, un paiement rapide donne lieu à une belle ristourne.
  • Optez pour des solutions qui vous permettent de payer plus tard sans que votre fournisseur n’en ait à subir les conséquences. En recourant par exemple à des lignes de crédit ou au reverse factoring, il recevra via la banque une avance sur vos paiements.
  • Négociez avec votre fournisseur une prolongation de votre délai de paiement.

Se ménager une protection efficace
Optimiser votre fonds de roulement suppose entre autres de disposer rapidement de votre argent. Etre certain que vos clients paieront effectivement est encore un autre défi. Assurez-vous pour cela que votre entreprise inspire confiance à vos partenaires commerciaux. À cet effet, vous pouvez recourir au crédit documentaire sous ses différentes formes. En faisant intervenir des assureurs-crédits, vous vous couvrez de surcroît contre le risque d’impayés.

Il est un autre facteur important à considérer, surtout dans les opérations internationales, c’est le risque de change. Si vous savez quand vous serez payé, le montant exact que vous encaisserez variera encore selon le cours de change au moment du paiement. L'écart entre un cours de change favorable et un cours qui l'est moins peut avoir un effet non négligeable sur votre marge. Mieux vaut se couvrir contre d'éventuelles fluctuations.

4. Rentabilisez vos stocks au maximum

Ne sous-estimez pas non plus l'impact financier de votre gestion de stocks. Songeons aux factures qui restent en attente de paiement après une erreur ou un retard de livraison ou bien à un stock de produits trop important que vous aurez des difficultés à écouler. L'avantage de stocks importants est d'être toujours en mesure de livrer rapidement, mais cela bloque une grosse part de votre fonds de roulement. Quelques conseils :

  • Vérifiez régulièrement vos stocks et vos prix, de préférence à l'aide d'un logiciel comme Enterprise Resource Planning (ERP) ou une application Internet en lien direct vers les parties tierces.
  • Avec un système informatisé et automatisé de gestion de stocks, vous garderez une bonne vue d'ensemble de vos produits. Lesquels sont faciles ou lents à écouler ? Vous pourrez ainsi adapter vos stocks en conséquence.
  • Prenez constamment le pouls du marché pour pouvoir estimer correctement la demande et éviter ainsi des ruptures ou des surplus de stocks.
  • Vous pouvez aussi carrément changer d'optique et confier la gestion de vos stocks à une entreprise de logistique.
  • Ou financer vos stocks afin de pouvoir utiliser vos liquidités à d'autres fins.
  • Pensez aussi à vous couvrir contre les fluctuations du cours des matières premières pour assurer votre marge.

Exercice d'équilibre
Optimaliser votre fonds de roulement et, par conséquent, votre besoin en fonds de roulement est donc un exercice d'équilibre entre la gestion de vos débiteurs, la gestion de vos créanciers et la gestion de vos stocks. Un défi de taille, mais incontournable si vous voulez augmenter votre capacité financière et avoir une longueur d'avance sur vos concurrents. Le message est donc : rentabilisez votre fonds de roulement !

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07.11.2024

BNP Paribas Fortis Factor : l’oxygène de votre croissance

Le Factoring joue un rôle de plus en plus important dans la croissance des entreprises belges et internationales. BNP Paribas Fortis Factor leur apporte l’oxygène nécessaire.

Vous voulez faire grandir et prospérer votre entreprise. Toute aide et tout accompagnement sont les bienvenus. Car ce soutien, c’est de l’énergie en plus pour votre esprit d’entreprise et plus d’oxygène pour réaliser vos plans de croissance innovants.

BNP Paribas Fortis Factor, filiale de BNP Paribas Fortis, a un service dont c’est la mission : vous soulager et vous encourager, tout en favorisant votre croissance. Dans cet entretien, Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, et Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Corporate Banking chez BNP Paribas Fortis, abordent ensemble une même question : le Factoring et son rôle moteur pour les entreprises belges et leurs entités étrangères.

Présenter le Factoring en quelques mots ? Ce n’est pas si simple. Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, explique : « Précisons d’emblée que le Factoring est un moyen et non une fin. Pour les chefs d’entreprise et les CFO, c’est un outil d’optimisation du fonds de roulement. Car tous les responsables financiers, quelle que soit l’entreprise, se posent à un moment donné la même question : qui dois-je payer et quand, et comment puis-je régler la facture avec les moyens dont je dispose ? Concrètement, le Factoring permet entre autres aux entreprises de payer leurs fournisseurs sans devoir attendre l’argent des clients. Nous finançons leurs factures en les convertissant en argent. »

Et ça permettre de réduire les inquiétudes et les sources de stress, pour que les chefs d’entreprise puissent se concentrer sur leur cœur de métier : l’entrepreneuriat. Jet Ramaekers : « Nous appelons cela ‘donner de l’oxygène à la croissance’. Mais on peut clairement parler d’une forme de soulagement. Lorsque vous offrez à un chef d’entreprise ou à un CFO la marge nécessaire pour se concentrer sur son cœur de métier, en le déchargeant dans votre rôle de spécialiste financier d’une partie importante du volet financier, vous lui donnez plus de temps et d’opportunités... et oui, moins de soucis aussi ! »

Positif

Pour Jef Ramaekers, la connotation négative parfois rattachée au concept du Factoring appartient au passé : « Auparavant, de nombreux dirigeants d’entreprise considéraient le Factoring comme un prêteur en dernier ressort, une manière d’obtenir un crédit bancaire adossé à leurs actifs, leurs créances ou les factures aux clients. La bouée de sauvetage d’une entreprise, en quelque sorte. Heureusement, cette époque est depuis longtemps révolue. Nous sommes passés à une attitude très ouverte vis-à-vis du Factoring, ce qui a fait de notre branche un véritable prestataire de services. Le besoin de base principal de nos clients reste le financement à court terme. À ce jour, une facture sur cinq dans notre pays passe par le Factoring. C’est un marché très important qui représente plus de 100 milliards d’euros par an. Et BNP Paribas Fortis Factor en détient 41%, soit 55 milliards d’euros fin 2023. »

Croissance

Du point de vue de la banque aussi, le Factoring a connu une croissance remarquable. Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis, s’en réjouit : « Aujourd’hui, le Factoring est le produit financier par excellence pour bien s’adapter à la croissance du chiffre d’affaires de nos entreprises. C’est une solution pratique pour le fonds de roulement, qui s’inscrit dans un vaste portefeuille de services Transaction Banking qui comprend Global Trade Solutions, Cash Management, Fixed Income et Working Capital Advisory. Tous ces services ont un objectif commun : répondre au mieux aux besoins financiers de nos clients. En tant que banque, nous sommes à leurs côtés dans tous les cas de figure où ils peuvent avoir besoin de notre accompagnement. »

Pour la banque, la croissance positive du Factoring est en rupture totale avec son image d’antan. Audrey Bourguet : « Cela se voit à la manière dont nous intégrons le Factoring dans notre banque et dans le groupe, mais aussi à la façon dont nous proposons ce service aux chefs d’entreprise de tous les secteurs et aux entreprises, quelle que soit leur taille. Nous collaborons avec de nombreuses entreprises de l’économie belge, ce qui nous montre clairement que ce sont ces entreprises-là qui parviennent à optimiser le financement de leur fonds de roulement, notamment en faisant appel à nos services de Factoring. Cela nous renforce dans notre conviction que c’est un parcours réussi : il s’agit d’une forme de financement parfaitement adaptée à la croissance de toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes. »

Évolution naturelle

Le Factoring s’adresse aux entreprises de toutes tailles, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes. Jef Ramaekers : « Ce qui nous rend vraiment uniques sur ce marché, c’est notre volonté d’offrir aux entreprises une solution tout au long de leur cycle de vie. Cela signifie que nous sommes aux côtés des starters, des PME et des multinationales, ainsi que de toutes les entreprises intermédiaires. Avec Easy2Cash, nous sommes d’ailleurs le seul acteur du marché à proposer une solution digitale pour les petites entreprises. Cette digitalisation garantit non seulement un coût attrayant avec des marges très compétitives, mais aussi une connexion fiable, particulièrement rapide et à jour avec nos clients et leur comptabilité. Cela passe par une plateforme digitale, mais également par une approche personnelle et humaine. Car Easy2Cash a beau être digital, la relation avec une personne de contact dédiée fait partie intégrante du service. C’est ce qui rend la solution personnelle et accessible. Pour donner l’exemple des starters : souvent, il n’est pas facile pour eux d’accéder à des crédits. Pour ces besoins de crédit modestes et à court terme, nous proposons une solution en concertation avec le banquier chez BNP Paribas Fortis. Nous permettons ainsi aux starters de poursuivre leur développement, sans être entravés par leurs besoins croissants en matière de financement, d’automatisation, de comptabilité, etc. Le Factoring leur offre des moyens supplémentaires d’y répondre. » Pour Jef Ramaekers, la croissance progressive de ces jeunes entreprises entraîne aussi une adaptation des services financiers : « C’est une évolution naturelle, la rencontre entre deux partenaires. Votre entreprise grandit ? Nous grandissons avec vous. C’est aussi simple que cela. Pour tous ces moments charnière de la croissance, quand les chefs d’entreprise commencent à envisager le recrutement de personnel supplémentaire ou l’exportation, le Factoring évolue avec eux. Et bien entendu, nous travaillons main dans la main avec la banque, car le groupe gère ces solutions comme une seule équipe. Et notez bien ceci : même lors des moments plus difficiles, nous sommes présents. Nous avons bien conscience que le parcours d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Car c’est pendant ces ces moments-là qu’on peut évaluer toute la valeur de notre savoir-faire et de l’accompagnement que nous offrons. » Et quand une start-up grandit jusqu’à prendre des allures de multinationale, le Factoring devient encore plus important. Jef Ramaekers : « Parmi les très grandes entreprises de Belgique, qui réalisent un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, plus de 65% ont recours aux services de Factoring. La moitié d’entre elles sont clientes chez nous. Le Factoring génère souvent des économies d’échelle supplémentaires, surtout pour les grandes entreprises. Par exemple, nous finançons des créances qui n’ont pas d’impact sur le taux d’endettement. En combinant le préfinancement de factures avec des assurances crédit, avec l’accord du réviseur, les entreprises ont la possibilité de ne pas inscrire de dettes au bilan. C’est une question technique, mais elle réunit de nombreux ingrédients financiers qui font du Factoring une solution à la fois efficace, performante et précieuse pour beaucoup d’entreprises. »

Tissu économique

Jef Ramaekers et Audrey Bourguet s’accordent sur la valeur du Factoring pour le renforcement du tissu économique. Audrey Bourguet : « Cet effet est en partie dû au fait que le Factoring est un service financier totalement transparent. Dans la pratique, seules les créances effectives peuvent être financées. » Jef Ramaekers : « Exactement. En outre, le Factoring s’inscrit au cœur de la chaîne de valeur, pour ainsi dire dans la trame du tissu économique. Nous collaborons avec nos clients, avec leurs clients (débiteurs), avec la banque,… et bien d’autres parties prenantes. Cela fait de nous un coordinateur et un facilitateur qui est solidement implanté sur le terrain économique, souvent au profit de tous nos clients. Par exemple, lorsque nous parvenons à réduire le délai de paiement des factures pour une entreprise, nous avons à chaque fois un impact non seulement sur cette entreprise-là, mais aussi sur le bon déroulement de l’ensemble du processus économique. Je suis donc convaincu que nous jouons un rôle important dans l’écosystème économique, souvent beaucoup plus qu’on ne l’imagine en général. »

Dans ce domaine de la finance aussi, les opportunités et un vrai accompagnement jouent aussi un rôle crucial. Jef Ramaekers : « Chez Factor, nous cherchons la meilleure solution à chaque demande en menant des entretiens transparents avec notre banque et les clients. Cela signifie que nous repérons et signalons souvent des opportunités. En même temps, nous sommes un partenaire loyal et proactif. La discussion, l’analyse et la critique constructive sont les clés du succès. » Audrey Bourguet renchérit : « Oui, tout à fait ! Avec un service comme le Factoring, nous sommes au cœur de l’activité économique de nos clients, c’est-à-dire les chefs d’entreprise qui font appel à nous. C’est pourquoi nous portons un regard aussi exhaustif que possible sur chaque dossier, en ne nous limitant pas à un seul produit bancaire ou une seule solution. C’est ce qui rend l’approche de BNP Paribas Fortis si puissante : nous intervenons en tant qu’équipe, avec des spécialistes de Factor et de la banque. Tous ces intervenants viennent de différentes entités coordonnées entre elles, ce qui se traduit par une approche globale pour les chefs d’entreprise et les entreprises, y compris pour des dossiers complexes. C’est dans ces moments-là que notre expertise interne prend toute son importance. Des années d’expérience, des collaborateurs chevronnés, des chiffres économiques fiables valables dans de nombreux scénarios : ce sont ces atouts qui nous permettent non seulement d’orienter les entreprises dans la bonne direction, mais entre autres aussi de les accompagner financièrement d’une manière loyale, sûre et saine. »

Tournés vers le futur

Tout comme la banque, BNP Paribas Fortis Factor est tourné vers l’avenir. Pour un fournisseur de services de pointe, il est bien sûr important de porter un regard innovant sur la fourniture de services financiers. Jef Ramaekers : « Je viens de parler de notre solution digitale, Easy2Cash. Je trouve que nous pouvons en être fiers, car ça préfigure déjà les services de demain. Indépendamment de cela, la manière dont nous proposons nos services est tournée vers l’avenir d’une manière très organique : nous nous efforçons sans cesse de rendre nos solutions accessibles à toujours plus de clients dans la sphère économique. De plus, nous sommes très investis dans les questions de durabilité. »

Audrey Bourguet : « Ce dernier point est parfaitement en phase avec ce que nous faisons au quotidien au sein de la banque. Notre engagement en matière de durabilité s’étend bien entendu au Factoring : nous incitons et motivons nos clients à nous rejoindre sur cette voie de la durabilité. »

Nos deux interlocuteurs sont aussi sur la même longueur d’ondes lorsqu’il est question du développement de nouveaux services. Jef Ramaekers : « Nous assistons à une évolution remarquable dans le secteur commercial. De nombreux webshops proposent maintenant des délais de paiement de 30 jours, par exemple. Cette pratique s’étend aussi sur le marché B2B. Le Factoring peut y contribuer d’une manière innovante. Pour nous, c’est donc un domaine d’avenir que nous sommes en train de développer. Au niveau européen aussi, des nouveautés s’annoncent : pour n’en citer qu’une seule, l’e-facturation sera bientôt obligatoire pour toutes les entreprises. C’est à la fois un défi et une opportunité en termes de services et de conseil. Nous sommes en train d’en tracer les contours avec la banque. » Audrey Bourguet : « Nos intérêts respectifs sont parfaitement en phase. C’est agréable non seulement pour nous, mais aussi pour nos clients. Tout en nous positionnant au cœur du marché économique, nous réfléchissons d’avance aux plateformes et aux produits pionniers qui façonneront son évolution. »

En savoir plus : https://factor.bnpparibasfortis.be/

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10.06.2024

La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire

Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.

« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »

« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot.  De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls  du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »

Pas une révolution mais une évolution

« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.

En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »

Quel impact pour les entreprises ?

« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »

« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »

Prêts à encore mieux vous accompagner

« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »

En savoir plus ?

Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.

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