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13.10.2021

Joli coup de pouce pour le secteur belge du jeu vidéo

BNP Paribas Fortis Private Equity a dernièrement créé avec Howest et Cronos, ForsVC, le premier fonds de capital-risque exclusivement dédié au gaming belge.

L’industrie du jeu est en pleine croissance partout dans le monde. De nombreux talents belges prennent part à la création de jeux vidéo pour console ou ordinateur. Ces dernières années, on peut parler d’une véritable explosion des start-up qui innovent et créent des jeux vidéo en Belgique. Et pourtant il arrive trop souvent que des créatifs hautement qualifiés partent en nombre à l’étranger.

Du brain drain au brain gain

En tant que fonds de capital-risque pour l’industrie belge du jeu vidéo, ForsVC veut endiguer cette fuite de talents. Dans les années à venir, le fonds investira 10 à 15 millions d’euros dans le gaming. Chacune des trois parties y apporte l’expérience et l’expertise qui sont les leur. La haute école courtraisienne Howest, institut réputé pour sa formation. Le groupe Cronos, en ce qu’il est un entrepreneur et investisseur confirmé dans les entreprises technologiques, dont les studios de développement de jeux. Et la banque, expert financier dans le private equity.

Un écosystème plus solide

En mettant du capital et de l’expertise, venant de plusieurs parts, à la disposition d’entreprises prometteuses, l’écosytème actuel est enrichi et nettement plus attrayant. Les entreprises belges peuvent se professionnaliser, créer et développer des jeux vidéo de qualité et offrir des rémunérations concurrentielles.

Des fonds universitaires

Mireille Kielemoes, managing director Fund investments Private Equity chez BNP Paribas Fortis : « ForsVC est ce que nous appelons un fonds “university-linked”. Il s’agit d’une enveloppe spécifique prévue dans notre portefeuille de private equity qui investit entre autres dans des spin-off d’universités ou dans des entreprises innovantes dont l’IP (intellectual property) a un lien avec le monde universitaire ou les instituts de recherche. En engageant ces fonds, nous soutenons l’innovation, la créativité, la création d’emplois et l’entrepreneuriat en Belgique, dans différents domaines. En ce qui concerne  ForsVC, nous œuvrons en prenant aussi une participation dans les entreprises de jeux vidéo mais en outre, les jeux vidéo individuels peuvent faire l’objet d’un financement de projet par la formule particulière du ‘revenue-based lending’ ».

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Pour en savoir plus sur Private Equity

Revue de presse datée du 14/10

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14.10.2021

Deliverect, Odoo et Abriso-Jiffy remportent les Private Equity Awards 2021

Le 13 octobre, ces entreprises ont été mises à l’honneur par notre banque et la Belgian Venture Capital & Private Equity Association, car elles ont connu un parcours de croissance remarquable grâce au private equity.

Cette année encore, nous avons récompensé une série d'entreprises belges à forte croissance lors des Private Equity Awards. Lors de cet événement, nous avons mis en avant le rôle joué par les investisseurs en capital à risque dans la croissance des entreprises, qu'elles soient débutantes, en pleine croissance ou matures. Raf Moons, Head of Private Equity chez BNP Paribas Fortis, représentait notre banque au sein du jury.

Trois catégories

Le jury a eu la tâche difficile de désigner un gagnant parmi les trois entreprises nominées, et ce, pour chacune des trois catégories – Venture, Growth et Buy-out.

  • La catégorie « Venture company of the year » rassemble de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en venture capital, développent et commercialisent un produit ou service innovant.
  • La catégorie « Growth company of the year » regroupe des entreprises qui développent fortement leurs activités au moyen d’une croissance organique ou d’une politique d’acquisition. Elles font participer un partenaire financier, sans que ce dernier ne vise le contrôle.
  • La catégorie « Buy-out company of the year » concerne la transmission et la croissance d’entreprises réalisées par le management et un investisseur en private equity moyennant une participation de contrôle.

Les grands gagnants

  • Venture company of the year : Deliverect

    Cette société SaaS, qui connaît une croissance rapide, relie des plateformes de livraison à des entreprises alimentaires du monde entier. Afin d’aider les entreprises à gérer plus efficacement leurs activités de livraison et d’enlèvement, Deliverect intègre des plateformes de commande pour la nourriture dans le système de caisse, ce qui permet de réintroduire les commandes et d’éviter les erreurs coûteuses qui en découlent. Deliverect a été fondée en 2018 et a son siège social à Gand. Elle occupe plus de 200 personnes.

    Deliverect a été désignée gagnante car elle a enregistré une croissance considérable à court terme. L’entreprise est présente dans 38 pays, ce qui la place en position de devenir un acteur mondial dans son secteur. La solution destinée aux activités de livraison et d’enlèvement développée par Deliverect est cruciale pour le secteur des restaurants et est devenue très actuelle pendant la pandémie.

    Parmi les autres nominés dans cette catégorie, on trouvait AgomAb Therapeutics et Imcyse.

  • Growth company of the year : Odoo

    Odoo est une suite d’applications professionnelles open source qui répondent à tous les besoins de l’entreprise : CRM, e-commerce, comptabilité, inventaire, point de vente, gestion de projet, etc. Odoo compte plus de 7 millions d’utilisateurs, répartis dans plus de 120 pays. L’entreprise compte plus de 1 700 collaborateurs, a été fondée en 2004 et a son siège social à Grand-Rosière (Brabant wallon).

    Pour le jury, la résilience dont l’entreprise a fait preuve ces dernières années a été l’un des facteurs déterminants pour la sélection d’Odoo. La qualité de ses produits, qui sont à la fois très modernes et très conviviaux, a également joué un rôle dans la décision. Enfin, l’entreprise solidement ancrée en Belgique a une large portée internationale en étant présente dans le monde entier.

    Dans cette catégorie, UgenTec et Univercells ont également été nominés.

  • Buy-out company of the year : Abriso-Jiffy

    Abriso-Jiffy est passé d’un fabricant local de « bulles et mousses » à un groupe européen de premier plan spécialisé dans les matériaux de protection et d’isolation durables pour le secteur de l’emballage et de la construction. Créé en 1985, le groupe a son siège à Anzegem et compte environ 1 500 travailleurs répartis sur 15 sites de production dans 11 pays européens.

    Outre Abriso-Jiffy, Corialis et Circet Benelux ont également été nominés.

Didier Beauvois, Head of Corporate Banking et Member of the Executive Board de BNP Paribas Fortis :
« En tant que cofondateur des Private Equity Awards, c’est déjà la quatrième fois que nous organisons cet événement. D’une part, pour mettre en avant les entreprises de croissance belges performantes et, d’autre part, pour montrer comment le private equity peut aider les entreprises à progresser. Les scale-ups novatrices, mais aussi les entreprises qui souhaitent faire la transition vers un business model plus durable par le biais d’investissements supplémentaires, ont un besoin naturel en capitaux. Ce type d’investissements ne rapporte souvent qu’à plus long terme. C’est pourquoi, en tant que banque, nous trouvons important d’assister les entreprises dans ce cadre par le biais de notre offre de capital private equity. De cette façon, nous contribuons positivement à l’économie belge et à la société. Nous libérons même des moyens supplémentaires à cet effet et voulons doubler notre portefeuille private equity d'ici 2025 en le portant à 1 milliard d’euros. »

Lisez le dossier complet sur Private Equity paru ce 14 octobre dans Trends-Tendances :

Découvrez-en plus sur le private equity comme solution de financement pour les entreprises en croissance.

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07.10.2021

Quelles entreprises belges remporteront les Private Equity Awards 2021 ?

Le 13 octobre, nous décernerons des prix, avec la Belgian Venture Capital & Private Equity Association (BVA), à 3 entreprises soutenues par le private equity ou le venture capital. Découvrez les candidats.

Cette quatrième édition récompense à nouveau les entreprises belges performantes qui ont fait appel au private equity ou au venture capital pour financer leur croissance. En tant que membre de la BVA, BNP Paribas Fortis participe également aux Private Equity Awards pour la quatrième fois. La banque accueille l’événement en ses locaux et siège dans le jury.

Raf Moons, Head of Private Equity chez BNP Paribas Fortis et membre du jury : « Nous estimons important de distinguer les entreprises en croissance en question tout en mettant à l'honneur le private equity comme solution de financement. En effet, le private equity est un excellent instrument pour donner une bouffée d’oxygène à l’économie. Depuis 40 ans, nous offrons ainsi des perspectives aux entreprises dans toutes les phases de leur cycle de vie. En outre, BNP Paribas Fortis soutient par l'intermédiaire du private equity les entreprises qui souhaitent entreprendre de manière plus durable au moyen d’investissements supplémentaires. Le retour financier de ce type d’investissements n’existe qu’à plus long terme, c’est pourquoi nous souhaitons soutenir ces entreprises via notre offre de capital private equity. De cette façon, nous contribuons positivement à l’économie belge et à la société. Nous libérons même des moyens supplémentaires à cet effet et voulons doubler notre portefeuille private equity pour les cinq prochaines années en le portant à 1 milliard d’euros. »

Pierre Demaerel, secrétaire général de la BVA : « Ces dernières années, le marché du private equity a connu une forte croissance dans le monde entier. En Belgique, 1.400 accords ont été conclus ces 6 dernières années pour une valeur totale de plus de 10 milliards d’euros. Et la tendance est à la hausse. Chaque année, il s’agit de 1,5 à 2 milliards d’euros. Nous remarquons toutefois que les possibilités de cette forme de financement ne sont pas encore suffisamment connues du grand public. C’est la raison pour laquelle la BVA est fière de mettre à l’honneur pour la quatrième fois, avec son partenaire BNP Paribas Fortis, quelques entreprises belges qui ont réalisé un trajet de croissance remarquable avec le soutien d’investisseurs en private equity ou en venture capital. »

Qui marchera sur les traces d’iStar Medical, Cegeka et Destiny ?

Le jury a déjà nominé 9 entreprises. Trois dans chaque catégorie : « Venture Company of the Year », « Growth Company of the Year » et « Buy-out Company of the Year ». Le 13 octobre, le jury annoncera quelles entreprises ont réalisé le trajet de croissance le plus épatant par catégorie. Nous avons le plaisir de vous présenter les nominés :

  • La catégorie « Venture Company of the Year 2021 » rassemble de jeunes entreprises qui, avec le soutien d’un investisseur en venture capital, développent et commercialisent un produit ou service innovant.
    • AgomAb Therapeutics est un acteur biotechnologique gantois qui développe des médicaments en vue de réparer du tissu humain endommagé.
    • Deliverect, une entreprise gantoise également, crée un logiciel qui permet aux restaurants de gérer leurs commandes en ligne et de les intégrer dans leur système de caisse existant.
    • Imcyse est une société biopharmaceutique liégeoise pionnière dans le développement d’une nouvelle classe d’immunothérapie en vue du traitement des maladies auto-immunes graves.
  • La catégorie « Growth Company of the Year 2021 » regroupe des entreprises qui développent fortement leurs activités au moyen d’une croissance organique ou d’une politique d’acquisition. Elles font participer un partenaire financier, sans que ce dernier ne vise le contrôle.
    • Odoo, basée à Ramillies en Wallonie, développe un logiciel de gestion open-source pour les PME. Grâce à plus de 10.000 applications interconnectées, l’entreprise propose des solutions pour automatiser entièrement les processus d’entreprise.
    • Basée à Hasselt, UgenTec met au point un logiciel de laboratoire révolutionnaire pour l’automatisation des analyses d'ADN, qui permet de détecter beaucoup plus rapidement les infections aux voies respiratoires, les MST et différents types de cancer.
    • Univercells, de Charleroi, développe une technologie permettant de produire des vaccins bon marché et à grande échelle. L’entreprise bénéficie de la confiance de nombreux investisseurs (inter)nationaux, dont la Bill & Melinda Gates Foundation.
  • La catégorie « Buy-out Company of the Year 2021 » concerne la transmission et la croissance d’entreprises réalisées par le management et un investisseur en private equity moyennant une participation de contrôle.
    • Abrios-Jiffy, d’Anzegem, est un fabricant de premier plan spécialisé dans l’extrusion de matériaux durables, innovants, protecteurs et isolants pour l’industrie de l’emballage et de la construction.
    • Établie à Lokeren, Corialis conçoit et fabrique des systèmes en aluminium de haute qualité, à la pointe de la technologie, pour les in-wall (fenêtres, portes, éléments coulissants, systèmes de toiture, façades rideaux), l'intérieur (cloisons, murs, portes coupe-feu) et l'extérieur (balustrades, serres).
    • Esas, de Wilrijk, qui prendra désormais le nom de Circet Benelux, est un prestataire de services qui se charge tant de l’installation et de la maintenance que de la gestion des smart devices dans des secteurs tels que les télécommunications et l’énergie. L’entreprise se charge également de la construction et de la maintenance de réseaux coaxiaux, de fibre optique et mobiles pour le compte de grandes entreprises de télécommunications.

Envie d'en savoir plus sur les Private Equity Awards ? Rendez-vous sur le site web de la BVA

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Comment transformer les contraintes de la transition énergétique en opportunité stratégique ? « Avec rigueur et pragmatisme », nous explique notre partenaire Climact.

«Nous accompagnons et conseillons les entreprises pour qu’elles deviennent plus matures sur les enjeux liés au réchauffement climatique. Et ça implique d’aborder un certain nombre d’obligations, comme le reporting sur la durabilité exigé par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) », explique Jerome Meessen, Associate Partner chez Climact. « Nous veillons à ce qu’elles retirent une vraie valeur ajoutée de cet exercice, les plus tangibles étant une réduction de leurs dépenses énergétiques ou une meilleure résilience de leurs fournisseurs et clients vis-à-vis de la transition climatique. Et nous le faisons à la fois avec rigueur et pragmatisme. Rigueur, car nous nous basons sur des chiffres et utilisons des méthodes reconnues, comme le Greenhouse Gas Protocol pour le calcul de l’empreinte carbone, sans tomber dans les pièges du greenwashing. Et pragmatisme, parce que nous nous adaptons toujours à la réalité de l’entreprise. »

Un parcours en 5 étapes

Mais concrètement, comment Climact accompagne-t-il les entreprises et organisations publiques ?

Jerome Meessen : « Nous les aidons tout d’abord à bien comprendre les enjeux du changement climatique auxquelles elles sont ou vont être confrontées. Nous le faisons en dressant une cartographie des opportunités et des risques, par exemple celui d’inondation d’un site de production ou les conséquences d’un prix carbone élevé. Nous établissons dans la foulée le diagnostic de leur incidence actuelle, c’est-à-dire le bilan carbone de leurs activités. Nous passons ensuite à l’étape de la vision future, en fixant avec elles des objectifs de durabilité, en nous référant lorsque c’est pertinent aux standards internationaux des Science Based Targets. Puis nous les aidons à mettre sur pied un plan de transition bien concret et à l’appliquer sur le terrain, par exemple en leur permettant de définir le contenu et les détails d’un contrat d’achat d’énergie verte. Et enfin, nous les accompagnons pour communiquer sur leur engagement, et ce notamment en nous alignant avec les exigences de la CSRD. »

La CSRD, charge administrative ou opportunité stratégique ?

Entrée en vigueur cette année, la CSRD et ses impératifs de reporting sont un passage obligé pour de nombreuses entreprises. « L’ambition de la directive est de donner un maximum de transparence sur l’état de la transition durable des entreprises », précise Jerome Meessen. « Le reporting porte sur des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce tableau permet aussi aux acteurs extérieurs, en particulier ceux qui vont financer l’entreprise, d’avoir une vue objective du chemin accompli, de l’ambition climatique et de l’exposition aux risques du changement climatique.

« Cet exercice de reporting est une charge administrative significative pour les entreprises », enchaîne Jérémy Robinet, qui coordonne le partenariat avec BNP Paribas Fortis. « Il faut respecter une méthodologie et des standards précis, remplir des formulaires, fournir des indicateurs… Mais c’est aussi l’occasion d’élaborer une stratégie solide et fondée de transition qui sera bénéfique pour l’entreprise, y compris en termes de réputation. Grâce à notre accompagnement, les entreprises gagnent du temps. Elles ont la certitude que leur reporting respecte les contraintes réglementaires, et elles donnent de la valeur et du sens à leur démarche ESG. »

Climact, partenaire de BNP Paribas Fortis

Climact est l’un des partenaires sélectionnés par BNP Paribas Fortis pour accompagner ses entreprises clientes au-delà des seuls enjeux financiers. « A l’initiative du Relationship Manager de la banque, nous rencontrons les entreprises qui souhaitent avancer sur leur transition énergétique et durable, plus spécifiquement pour leur stratégie de décarbonation et pour dresser leur bilan carbone», explique Jérémy Robinet.

Gilles Roumain, Sustainibility Program Officer chez BNP Paribas Fortis et responsable du partenariat avec Climact : « La collaboration avec Climact nous permet d’apporter des solutions à nos clients pour les accompagner dans la décarbonation de leurs activités, mais aussi d’améliorer notre expertise pour ces questions de la décarbonation. Et en leur proposant cet accompagnement, c’est aussi notre propre empreinte carbone que nous réduisons. »

« Les entreprises que la banque met en contact avec nous viennent de tous les secteurs », poursuit Jérémy Robinet. « Elles présentent une certaine envergure, avec par exemple un chiffre d’affaires d’au moins 25 millions ou une supply chain complexe. Ce partenariat a déjà débouché sur une quinzaine de collaborations, dont celle avec le fabricant de portes de garage RE Panels.

Nous les avons dans un premier temps accompagnés pour établir un bilan carbone conforme aux obligations européennes de la CSRD.  La direction a ensuite vu un intérêt stratégique dans ce travail et nous a demandé d’effectuer d’autres analyses plus spécifiques, par produit et site de production. Cet exercice leur a permis d’identifier des best practices. RE Panels  a apprécié notre approche. Pour chaque objectif d’amélioration de l’empreinte carbone, nous avons chiffré le coût, le gain et le montant de l’investissement. Ils ont aussi salué la rigueur de l’alignement sur les standards internationaux, un élément essentiel pour éviter de tomber dans les travers du greenwashing. »

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12.06.2024

Nous devons avancer tous ensemble

La banque a diminué de 55% ses émissions de CO2 par équivalent temps plein, et ce depuis 2019. pour Sandra Wilikens, Chief Human Resources Officer, ça nécessite l’implication de tous.

Entre 2019 et 2022, BNP Paribas Fortis a réussi à réduire ses émissions de CO2 de 55%. Comment y êtes-vous parvenus ?

« Principalement en agissant sur l’efficacité énergétique de nos bâtiments, qui représentent environ 80% de nos émissions directes. Nous avons aussi optimisé notre patrimoine immobilier et fortement réduit les déplacements professionnels. Nous avons adopté une approche très structurée, qui implique tous les départements de la banque. Depuis 2012, notre Green Bank Platform rassemble tous les trois mois les responsables de chaque département. Ils y présentent leur plan d’action annuel et leurs initiatives propres. Nous faisons le point sur toute une série de KPI, notamment la consommation d’énergie et de papier, les déplacements professionnels, l’électrification du parc automobile ou encore la gestion des déchets. Parce que mesurer permet de mieux comprendre. »

Votre objectif était de réduire les émissions de 42,5% par rapport à 2012 avant la fin de l’année 2025. Cet objectif est atteint. Quelles sont vos autres ambitions ?

« Nous ne comptons pas ménager nos efforts d’ici 2025. Car il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons atteindre la neutralité carbone en 2050. Notre nouveau siège de Montagne du Parc à Bruxelles est un bel exemple d’efficacité énergétique. Mais pour le reste de notre parc immobilier, il reste beaucoup à faire. Nous allons améliorer l’efficacité énergétique de nos différents sites régionaux, installer des panneaux solaires sur plus de 80 sites et généraliser l’éclairage LED dans nos bâtiments. Ces efforts devraient nous permettre de réduire nos émissions de CO2 de 7% supplémentaires. »

Où en êtes-vous dans l’électrification de votre parc automobile ?

« Nous faisons beaucoup d’efforts pour électrifier notre parc automobile, et je peux dire que nous avançons dans la bonne direction. Fin 2022, 30% de la flotte des véhicules d’entreprise en leasing était électrifiée, soit des voitures 100% électriques et hybrides rechargeables. Au 3e trimestre 2023, 95% des nouvelles commandes portait sur ce type de véhicules. La nouvelle fiscalité joue évidemment un rôle important dans cette évolution.

Mais pour les employeurs, les choses ne s’arrêtent pas là. Ils doivent composer avec un cadre fiscal très complexe, notamment pour le remboursement des frais d’électricité. Et pour une partie de nos collaborateurs, les choses ne sont pas non plus toujours simples, par exemple parce qu’ils ont difficilement accès à une borne de recharge. Je compte organiser cette année une table ronde sur la mobilité. Elle réunirait autorités, opérateurs, start-up et entreprises. Car nous devons avancer, et nous devons le faire ensemble. »

Comment impliquez-vous les collaborateurs et collaboratrices ?

« Il faut bien sûr beaucoup communiquer, expliquer ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Au sein de la banque, nous pouvons aussi compter sur un réseau de plus de 220 EcoCoaches. Le compartiment durabilité de la CCT 90 est aussi un incitant intéressant. Tous les ans, nous nous nous fixons six objectifs concrets. Si trois d’entre eux sont atteints, l’ensemble du personnel bénéficie d’une prime en fin d’année. Jusqu’à présent, ça a toujours été le cas.

Et nous pouvons nous appuyer sur d’autres incitants. Grâce à notre Green Fuel Consumer Plan, nous récompensons les membres du personnel qui ont une voiture de société mais qui l’utilisent peu. Nous menons aussi de nombreuses actions pour favoriser la mobilité douce : marche, vélo et transports en commun. Le choix d’implanter nos sièges au cœur des villes a également un impact positif. Fin 2022, 79% des membres du personnel travaillant à Bruxelles empruntaient les transports en commun pour venir au bureau. En dehors des villes, ils sont 60%. »

Selon vous, dans quels autres domaines est-il urgent de prendre des mesures ?

« La pollution numérique est souvent sous-estimée. Il faut bien se rendre compte qu’envoyer 100 e-mails pollue autant que rouler 20 kilomètres en voiture. C’est pour ça que nous organisons chaque année une campagne interne pour sensibiliser nos collaborateurs et leur donner des conseils en vue de réduire leur empreinte digitale. Nettoyer régulièrement sa boîte e-mail, envoyer des liens plutôt que des fichiers, supprimer les fichiers obsolètes : ce sont de petits efforts, mais si nos 11.000 collègues intègrent ces nouveaux réflexes, l’impact peut être énorme. Chaque effort compte ! »

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